mercredi 22 décembre 2010

TV chaud


Le week-end dernier, j’ai décidé de retirer (momentanément) mon cerveau de son emplacement habituel, et de le poser à côté de moi sur le canapé : j’ai regardé « Qui veut épouser mon fils ? ». Parmi tous les programmes de grande qualité que propose notre première chaîne de télévision nationale ( !) celui-ci est sans conteste celui qui met le plus en avant les connaissances grammaticales des Français.
Bref, ça fait très beaucoup peur.
En même temps, voir défiler des machos trentenaires, toujours reliés à leur Moman par le cordon ombilical (comme si ça n’existait qu’à la télé !), mais malgré tout avec une seule et unique obsession : DU CUL (!!!) et leurs soupirantes strip-teaseuses, fausses blondes de surcroît (un comble !), botoxées, liposucées et chaudasses à souhait, c’est un petit moment de jubilation intérieure.
Oui, parce que nous, on n’est pas du tout comme ça « dans la vraie vie ». A moins, que « la vraie vie » ce soit la leur, et que la nôtre ne le soit pas... Oh là là, je m’inquiète sérieusement.
Et ce que je crains encore plus, c’est que TF1 décide de décliner le concept l’année prochaine avec un « Qui veut épouser ma fille ? »…
Flash info : on n’est pas à l’abri que mes parents m’inscrivent à cette vaste mascarade, désespérés (et inquiets) qu’ils sont ;-)).
Oups. Je vais plutôt regarder Koh-Lanta, laissez-moi tranquille !

mardi 21 décembre 2010




Parce que vous le valez bien, voici les photos de mes chaussures… bleues et de mon manteau… bleu !
*Manteau Benetton
**Chaussures André

jeudi 16 décembre 2010

Hum… Gourmande !


Je le reconnais ouvertement et j’assume : oui, je suis une gourmande. J’aime manger, je ne résiste pas à la bonne chair, je me fais plaisir sans (trop) culpabiliser, j’adore cuisiner. Alors ce repas de Noël gastronomique au bureau, j’y fonce. Le principe est le suivant : chacun apporte une contribution, si possible fait-maison, au pire acheté, mais par pitié de la bonne came. Exit le sauciflard, les cahouètes et le gros rouge qui tache.
J’adhère au concept et concocte une terrine de saumon aux petits légumes. Une grande première.
Le moment venu, moi baver devant le buffet. Mes chers collègues adorés se sont surpassés : rillettes de saumon, bricks tièdes au foie gras, muffins poire/noix/roquefort, terrines de foie gras maison au Porto… Et je ne vous parle pas de la « farandole des desserts ». Orgasmique. Un grand moment de poésie à s’en lécher les babines. Voire les doigts. Je ne m’en suis pas privée d’ailleurs.
Arrosez tout cela de vin moelleux et de Vouvray… J’exulte !
Mon credo ? Le gras c’est la vie.
Variantes ? Avec du beurre, tout est meilleur. Mieux vaut faire envie que faire pitié…
Résultat ? Je suis physiquement moelleuse ;-)
Malgré tout, mon péché mignon absolu, le number one de mes moments de faiblesse : LE PAIN !!! Chaque ingrédient qui visite mon assiette est l’excuse rêvée pour me concocter un « mini-sandwich » : la charcuterie sous toutes ses formes, le saumon, les sardines, le tarama, la confiture, le chocolat, la banane… Quoi de meilleur qu’une tartine de pain frais au petite déj ? Avec du beurre et du (vrai) miel (des montagnes) ? Rien. On est bien d’accord.
Un amour qui me suis depuis ma plus tendre enfance, quand, en fin de repas, je réclamais à mes grands-parents mon dessert… Comprenez : DU PAIN !!!
Après tout, laissez tomber le Schtroumpf (cf mon billet précédent), je m’en vais draguer au choix :
1. Un grand chef.
2. Un boulanger.
3. Un homme sandwich.

mardi 14 décembre 2010

Je vois la vie en... BLEU !

Une Mamie m'arrête dans la rue pour me dire que mon manteau est (je cite) "très joli"... Et les Papys n'en ratent pas une miette... Du coup, j'hésite :
1. A le brûler,
2. A le donner à une œuvre de charité,
3. A le laisser moisir dans le fond de mon placard.
Mais je n'en ferai rien parce que :
1. Il est neuf le malheureux,
2. Je l'adoooooore,
3. Il est parfaitement coordonné avec mes nouvelles chaussures préférées,
4. Et pour cause : Il est bleu !!!

J'en viens à me dire que je devrais peut-être draguer un Schtroumpf !

lundi 13 décembre 2010

I’m in love…


Je suis tombée amoureuse ce week-end… D’une paire de chaussures !!! Vous connaissez cette fameuse devise : « quand on aime, on ne compte pas » ? Bien. J’ai décidé en effet de ne pas compter. D’autant plus que c’est un cadeau que ma Maman me fait pour Noël… Youpi !
Description du délit du week-end :
Cuir vernis. Lacets. Un peu montantes comme des bottines. Talons : 8 cm. En bois. Mais surtout, surtout, elles sont bleues. Je suis en effet dans ma grande période bleue. Comme Picasso, mais à une autre échelle en somme.
Beaucoup de filles vous le diront, nous entretenons une relation toute particulière avec ces accessoires de mode. Pourquoi ? me direz-vous, Messieurs. Je suppose d’abord qu’il faut bien que l’on marche sur quelque chose qui ne soit pas nos moignons ;-). Puis une jolie paire de chaussures finit la tenue, il suffit parfois de peu de chose pour se sentir (au choix) à l’aise, sexy, les pieds à l’air ou au chaud, dominatrice ou petite fille modèle, ou simplement pour voir le monde d’un peu plus haut.
Je me demande souvent quelle paire de chaussures je sauverais s’il y avait un incendie chez moi et que je ne pouvais en choisir qu’une… (Je m’éclate dans ma tête !) Le débat est donc ouvert :
- Les petites sandales vertes et dorées achetées l’an passé pendant les soldes ? Sauf que c’était la seule paire du magasin non soldée. Bien sûr.
- Ces bottes arrachées à une minuscule boutique trendy du centre-ville de Lisbonne ? Grises et noires, talons fins. Un peu casse-gueule mais tellement originales.
- Mes bottes en daim noir ? Plates et confortables à souhait, elles sont inusables.
- Mes petites ballerines violettes en plastique avec un nœud jaune ?…
Oh que non ! S’il n’y en avait qu’une et une seule, je choisirais ma paire d’escarpins noirs Jonak. En mode Minnie avec un petit nœud sur le côté et pas loin de 8 cm de talons. Je les adooooooooooore. Pas particulièrement pour leur forme ou leur confort mais parce que dans ces chaussures, je me sens super sexy. Et ça, ça change tout. Elles mériteraient que je me fasse calciner les sourcils pour les sauver, je vous le jure.
Allez, demain on parle sacs à main.

dimanche 5 décembre 2010

Du cash !

Bon évidemment je n’ai plus jamais eu de nouvelles de Mr Patate. Il avait répondu à mon texto de la dernière chance, mais le message me semblait bien clair et ne laissait pas entrevoir de « next step ». Bref, ça, s’est fait, et comme on dit chez moi : the show must go on.
Il n’empêche que cette histoire soulève une question de fond : pourquoi ne pas être plus cash ? Dans sa vie professionnelle et personnelle, est-ce que ce ne serait pas plus simple de dire les choses telles qu’elles sont et surtout telles que nous les ressentons ? Avec un seul bémol et une simple limite : ne pas blesser inutilement l’autre.
Bien sûr, j’aurais préféré entendre une phrase du genre :
« Samedi j’étais complètement bourré et en fait maintenant que je suis sobre, ben tu ne me plais pas en fait… »
Euh, ben non, on avait donné une limite, c’est le moment de sortir le carton rouge !

mercredi 1 décembre 2010

Qu’est-ce qui m’arrive ?


Je suis ronchon, j’ai des sautes d’humeur, je passe du rire aux larmes en quelques minutes, je suis limite agressive… Mais surtout je suis complètement épuisée. Moi qui suis généralement d’humeur égale, je ne me reconnais plus.
J’ai identifié plusieurs causes possibles à ces manifestations intempestives :
-Un surplus d’hormones ?
-Une fatigue morale et physique qui se fait ressentir ?
-Un petit souci de santé ?
-Un mois de novembre rude et triste ?
-Un manque évident de relations sexuelles autres qu’avec mes sextoys ? ;-)
Je le saurai bientôt. Et vous aussi du coup.
Non pas que je pense pouvoir remédier au dernier point dans les jours qui viennent : mon objectif de me faire (enfin) sauter avant la fin de l’année s’éloigne petit à petit… Je chauffe le freelance, me suis fait une raison pour le roi de la pomme de terre, et souffle sur les braises au bureau, là où la flamme pourrait éventuellement être rallumée. A priori, tout cela est loin d’être suffisant. Si je ne réussis pas cette mission, je fêterai alors la plus longue période d’abstinence depuis ma première fois. La honte !
Malgré cela, ce qui me manque le plus dans l’absolu, ce n’est pas le cul. Non. Je regrette plutôt l’idée d’être désirée. La tendresse. L’affection. Je suis une grande romantique dans l’âme, bien que ce ne soit pas toujours l’image que je véhicule. Se retrancher derrière des mots, c’est tellement facile…

dimanche 28 novembre 2010

Avons-nous un candidat ?


Le beau brun assis au bar. Le collègue sur qui vous fantasmez sans en avoir l’air. L’ami d’ami en couple mais que vous convoitez. Le mec que vous croisez tous les matins dans le bus et qui vous fait craquer. Le serveur du resto avec sa gueule d’ange…
Qu’est-ce que vous voyez ? Des mecs, en veux-tu en voilà.
Ce que je vois moi ? Des candidats.
Des candidats à l’amour. Des candidats au mariage. À la paternité. À la vie à 2. Des candidats à présenter à ma famille. À mes amis. Des candidats au sexe, aux vacances.
Je détaille, je dévisage, je juge et je jauge. Je note ? Pas loin !
Ça en devient triste et ça me fatigue. L’idéal ce serait que ce soit simple et que je n’aie aucune question à me poser.
Je suppose que ce jour-là, j’aurai réussi à faire un véritable travail sur moi-même.
Je suppose que ce jour-là, ce sera le bon !

lundi 15 novembre 2010

Bridget a la patate !


Les enfants, tout va bien, Maman est de retour. Toujours désespérée mais pas anéantie.
Relevée (une fois de plus) par mes amis qui savent répondre présents pour le meilleur et pour le pire. Ils le prouvent à chaque fois.
Que diable ! Bridget ne va pas se mettre la rate au court-bouillon parce que le roi de la pomme de terre (son surnom) ne veut pas envoyer la purée. Je repars donc en chasse, la tête et les seins hauts.
Mais non sans avoir rampé une toute dernière fois : vous savez ce que c’est, le texto de la dernière chance, qui est empreint de pragmatisme, avec bien sûr une grande prise de recul sur la situation :
- Il s’est fait renverser, et son amnésie profonde a rayé tout souvenir de moi…
- Il ne sait pas comment reprendre contact après avoir rêvé de moi nuit et jour en tenue d’Eve et a peur de ne pas se contrôler si on se revoit…
- Il est bourré non-stop depuis notre rdv et la seule chose dont il se souvienne à mon propos c’est que mes lèvres ont le goût de Tequila…
Bref, le texto de la dernière chance est aussi celui que l’on balance sans y croire une seconde et avec en tête la 250ème résolution de l’année : il répond, on verra, il ne répond pas, on l’oublie, le goujat !
Who’s next ? Récap des cibles potentielles du moment :
- Le petit chauve informaticien de l’agence.
Forces : Rugbyman. Petit. Pourra mettre à jour les logiciels de mon Mac et les applis de mon iPhone.
Faiblesses : Ses goûts vestimentaires douteux. "Dater un geek", c’est très 2009.
- Mon freelance préféré, le quarantenaire névrosé avec ses 2 enfants.
Forces : Le recyclage de mec, c’est hype, mon empreinte carbone approuve. La différence d’âge.
Faiblesses : Homme perturbé à l’horizon. Ne pourra prétendre qu’à un plan Q (Ah pardon, c’est un avantage ça !!!).
- Toi, cher lecteur !
Si tu es seul, que tu aimes les petites blondes pétillantes avec des atouts ( !) et de l’humour, tu sais où me trouver.
Forces : Si tu me lis, c’est que tu as bon goût, un point pour toi.
Faiblesses : Tu me connais déjà trop !

lundi 8 novembre 2010

Desperate Bridget

Quelle pauvre conne je suis… Ce n’est pas ce que vous vous dites tous ? Peut-être pas, mais c’est ce que je me dis moi. A propos de moi-même. A ce stade, ce n’est pas du dénigrement mais plutôt du réalisme. En toute objectivité.

Je vais vous faire un récap rapido histoire que vous ne soyez pas largués.

En effet, il y a une semaine, j’ai bien pris mon courage à deux mains pour appeler le lécheur d’épaule. Vers 18h. Messagerie. J’ai donc raccroché (j’avais bien noté toutes les recommandations de mes amis au préalable pour ne pas faire d’impair bien sûr).

Et ai passé la soirée pendue à mon iPhone. Rien.

J’ai fini en larmes dans ma salle de bain. Minable. Pitoyable. Et désespérée. Un seul écho dans ma tête : personne ne veut de moi et ne voudra jamais de moi. Je me ferai rejeter par tous les hommes que je rencontre jusqu’à la fin de mes jours, voire au-delà. Yeux bouffis, visage déconfit, je rejoins mon lit en me disant clairement que la nuit va être courte pour des raisons qui sont ma foi bien éloignées de ce que la petite coquine qui sommeille en moi aurait pu espérer.

Et là, quoi donc ? Un texto ??? Pendant que je pleurais toutes les larmes de mon corps sur le bord de ma baignoire ?! Hourra. Non, mon gars, je ne suis pas couchée… Il m’appelle donc le soir même et nous convenons d’un verre le lendemain. Il me tiendra au courant dans la journée pour fixer le lieu et l’heure de rendez-vous. Finalement, la nuit fut donc excellente ;-)

Le mardi m’a semblé bien long jusqu’au soir. D’autant plus que je n’ai pas eu de nouvelles... Je rentre chez moi après ma journée de boulot me disant bien que ça pue tout ça.

20H30. Voilà l’heure à laquelle il me donne enfin de ses nouvelles. Mais j’étais prête. Parce que je suis comme ça. Conne. Disponible quoi qu’il en soit. Trop gentille. Je fonce donc à Odéon (vachement à côté de chez moi bien sûr, mais il faut ce qu’il faut).

Je ne le regrette pas puisque je passe une soirée charmante. Ce qui me semble être réciproque. Nous avons des points en commun, il est gentil. On rigole bien. Il m’invite. Et me raccompagne jusqu’à ma voiture (pour se faire déposer je précise) en me proposant en chemin de dîner ensemble ce week-end. Exactement au même moment où je lui dis que j’ai passé un très bon moment. Comme dans les films, c’était trop chou. Pas de bisous, ce fut extrêmement chaste. Trop ? Que oui ! En même temps cela ne fait que contribuer à faire monter la pression. J’adore ! Je ne me couche pas sans envoyer « le » texto de rigueur, dans le délai imparti ( !!!).

Pas de news de la semaine. Je ne m’inquiète pas, j’ai cru comprendre que c’était à moi de revenir vers lui. Ce que je fais le vendredi aprèm en proposant de se retrouver pour ce fameux dîner en tête-à-tête. Quoi ? J’ai faim moi ! ;-)

Résultat des courses : une réponse négative quelques heures plus tard parce qu’il a quelque chose de prévu. Ça, je le conçois totalement. Ce que je conçois moins, en revanche, c’est le très froid « On remet ça bientôt. » Euh, « bientôt » point. Pas d’interrogation, pas d’exclamation ?! Un point c’est tout ? Mouais. Je n’exulte pas, c’est le moins que l’on puisse dire. Tant pis, ce sera soirée Rabbit. ;-) Comme il me demande malgré tout comment je vais, je me fends d’un texto laconique dans la soirée.

Et depuis… Rien. Le néant. Quand je pense que j’ai failli ne pas aller voir mes parents ce week-end « au cas où » il appellerait.

Ce que je peux être conne. Vraiment. Il n’en a rien à foutre. Ni lui ni les autres. Et vous savez ce qui est le plus blessant dans tout ça ? Le plus dur à accepter ? Au-delà de l’ego qui en prend toujours un coup bien sûr, je sais que le problème, c’est moi. Je suis ridicule à vouloir me plonger trop vite dans des histoires ridicules. A espérer vivre quelque chose avec un mec rencontré à une soirée où on était tous les deux passablement bourrés.

La vérité ? Je n’arrive pas à prendre de recul. Je fais des plans sur la comète beaucoup trop vite et j’essaie ensuite de le cacher. Ajoutez à cela que je suis la fille la plus impatiente de l’univers, shake it, et non, ce qui sort de là n’est pas joli joli.

Est-ce que j’ai dit ou fait quelque chose pendant ce verre qui aurait pu le dissuader finalement de me recontacter ? Il s’est rendu compte une fois sobre que physiquement ça ne le fait pas ? Ou depuis, il a croisé une autre petite blonde à son boulot pour qui il a craqué ? L

Ok, je broie du noir et là on atteint des sommets. Ce que ressens en ce moment cher lecteur, cher ami, c’est que je n’y arriverai jamais.

lundi 1 novembre 2010

Courage, bordel !


J’ai le palpitant qui déraille. Et une petite boule dans le ventre.
Indigestion liée à la quantité d’alcool ingurgitée ce week-end ??? (Quantité absolument indécente, il convient de le préciser)
Point du tout.
D’ici quelques heures, il va falloir que je rappelle ce garçon rencontré samedi soir. Celui-là même qui a léché le sel sur mon épaule et qui m’a embrassée dans la foulée. Après qu’il y ait eu échange de numéros de téléphone et de « tu me plais » en bonne et due forme. Et qu’il m’ait demandé de l’appeler dans les 48h (décidément, ces timings masculins, ça me dépasse totalement).
Est-ce que vous savez depuis combien de temps on ne m’avait pas embrassée ??? Et léché l’épaule, je ne vous en parle même pas !!! (Vive la Tequila mes amis)
Ce n’est pas une raison pour s’emballer, ne nous emballons pas, pas d’emballement.

Et s’il ne se souvenait pas de moi ?
Si je n’embrasse pas assez bien pour lui ?
Il était bourré, il ne m’a pas bien vue ?
Il s’est trompé, c’était ma copine qu’il voulait choper en fait ?
Il a lui-même déjà une meuf mais avait un peu zappé ?
En fait il a un blocage avec les blondes ?

Je vais essayer de rassembler mon courage et un peu de confiance en moi et me jeter à l’eau en espérant ne pas boire la tasse. Ce n’est pas parce qu’on a 29 ans qu’on sait nager…

lundi 25 octobre 2010

30-1


30-1.
La dernière année avant le grand saut.
Je les entends, tous ces gens qui murmurent qu’il serait peut-être temps de se caser. Qui se demandent si je n’ai pas un problème avec les garçons.
La voisine qui souffle à ma mère que ma dernière rupture a décidément laissé trop de traces.
Les petits vieux qui me demandent si j’ai (enfin !) un copain.
Ma mère qui me recommande chaudement de me trouver un jules asap et de tomber enceinte dans la foulée (et tout ça dans l’année à venir).
Les amis qui se penchent sur « mon cas » : il va falloir me trouver quelqu’un quand même. Et puis c’est peut-être de ma faute si je n’ai personne : je ne sors pas assez, je ne me laisse pas draguée...

STOP ! BASTA ! ENOUGH !
Je vais vous dire :
1 . Je ne suis pas encore ménopausée. On a bien dit pas encore.
2. Je suis bien comme ça. Enfin, les jours avec.

Ça n’empêche :
Je décide aujourd’hui devant vous de porter fièrement mes 29 ans et de m’amuser. Parce que ça, je dois l’avouer, j’ai un peu oublié de le faire ces derniers temps.
Je vais me lâcher, pendant qu’il en est encore temps et que mes ovaires fonctionnent.
Me bourrer la gueule, me taper des mecs comme ça, ou pour plus que ça. Draguer sans retenue. Distribuer mon numéro de téléphone à tous les inconnus (mignons of course) que je croise.
Après tout, on n’a qu’une vie, et je crois que je ne me le dis pas assez.

Ce n’est pas à 39 ans que je me lâcherai, parce que je risque alors d’être :
- seule,
- aigrie,
- obèse,
- affalée dans mon rocking-chair avec mon chat (tout aussi obèse) et mon plaid Ikea élimé sur les genoux,
- dans les 40m² dans lesquels je vis aujourd’hui,
- à chialer devant la énième diffusion de Dirty Dancing (ah, Patrick).

Allez hop, pour mes 29 ans, je m’offre… un bon coup de pied au cul ! (Et en plus c’est un cadeau gratuit !!!)

dimanche 17 octobre 2010

Miroir, mon beau miroir…


Matinée shopping. Essayages en cabine.

Regardez moi bien :
Je sors, je me tourne et me retourne 40 fois devant la glace. Est-ce qu’elle me va cette jupe ? Un tantinet moulante, non ? Ne me dites que je dois prendre la taille au-dessus… Promis je ne mangerai plus que des protéines jusqu’à ce que mort s’en suive.

Regardez mieux maintenant :
Autour de moi, toutes ces filles qui mettent un pied devant la glace de la boutique sont tétanisées. Parce que nous sommes toutes, oui, toutes complexées. Tandis que je fais un pivotement de tête de 180° pour voir si le susmentionné vêtement me fait de grosses fesses, l’autre va lisser son ventre, et l’autre se jucher sur des talons de 15 cm pour cacher sa petite taille. Une autre encore choisit le sous-tif extra push-up et la dernière tente de redonner un peu de volume à ses cheveux, aplatis par l’essayage du col roulé, ô combien serré.

Vous voyez où je veux en venir, j’en suis sûre : on l’emmerde ce miroir !
Il n’y a pas de paires d’yeux cachés derrière pour nous juger. Non, ces yeux, ce sont les nôtres, tout simplement. Alors Mesdemoiselles, Mesdames (et Messieurs parce que je ne suis pas certaine que vous soyez épargnés), un peu d’indulgence avec votre propre reflet, voyons.

PS : Et à votre avis pourquoi la nana super bien roulée (et garce) au bureau ne se met jamais mais alors jamais en jupe/robe alors qu’elle fait un 34 et a des jambes parfaites ??? Parce qu’elle a des veines éclatées partout et en particulier sur les chevilles… ça la complexe.
Comme quoi il y a une justice ! Et rien que d’y penser, ça me fait passer un bien bon dimanche. Après tout, c’est peut-être moi la garce ;-)

samedi 16 octobre 2010

Un vendredi à s’arracher les cheveux


J’ai une certaine théorie à propos du coiffeur. Je suis extrêmement fidèle à ma petite adresse du 11ème parce que je m’y sens bien. Pas de surenchère marketing ni de coiffeuse indiscrète dans ce petit salon intimiste.
Hier, après des mois de relâchement capillaire, je vais enfin profiter d’une séance de papouilles. Mon cuir chevelu exulte. Enfin, il aurait dû…

En effet, ma coiffeuse préférée, à peine la blouse enfilée, me sort un :
« Mais qu’est-ce qui se passe ? Ca ne va pas du tout ! Tu perds beaucoup trop tes cheveux. Il faut que tu fasses quelque chose, et très vite. Là, tu ressembles à un mulet ».
Moi, gueule déconfite, boule dans le ventre, je panique.
NB : Ma mère a beaucoup perdu ses cheveux étant jeune et ma hantise est que cela se reproduise chez sa progéniture, à savoir : moi !
Résultat : des cheveux coupés beaucoup plus courts que prévu et mon sourire qui s’efface. Moral dans les chaussettes. Bref, je me fais des cheveux blancs, et il ne manquait plus que ça apparemment !

Et pourtant, ce n’est pas fini : la garce me lance l’attaque fatale, l’injection létale du jour :
« De toute façon ça ne va pas du tout depuis que tu t’es fait larguer (note de l’auteur : il y a 3 ans !!!). Tout ce qui t’arrive, c’est lié à un traumatisme émotionnel. La rupture, ça pousse certaines personnes à se dépasser et d’autres ne se relèvent jamais. »

Prends-toi ça. Je manque de lui planter les ciseaux dans le pif et le sèche cheveux ailleurs, et sous mon crâne (presque chauve donc), la tempête gronde :
1. Peut-être que je devrais aller voir un psy plutôt que de relier perte de cheveux et dérèglement hormonal ?!
2. Peut-être que c’est elle qui devrait consulter parce qu’elle vient justement de se faire larguer par son mec & associé (qui l’a cocufiée et a déjà un enfant avec sa nouvelle nana, qui d’ailleurs côtoie ma coiffeuse).
3. Peut-être que je vais changer de coiffeur. Na.

mercredi 13 octobre 2010

Je l’ai fait.

Je l’ai fait.

Non, je n’ai pas ouvert de compte dans une banque en ligne qui adore faire du teasing sur des 4x3 orange.
Non, je n’ai pas mis fin à ma période de disette.

J’ai « simplement » donné mon numéro de téléphone à un mec. Comme ça.
Détails : je buvais un café au jardin des Tuileries avec un ancien collègue (pas désagréable à regarder d’ailleurs le salaud) quand viennent s’installer une bande de 3 garçons.
Dans mon champ de vision, à 1 heure très précisément, une bombe. Un canon.
Je tente de me calmer, avale cul sec mon café crème et me jette à l’eau.
Je mets mon pote dans la confidence pour qu’il me laisse faire ma petite affaire. Excusez du peu.
Ni une, ni deux, je me plante devant ladite table et sors très naturellement :
« Bonjour ! (Sourire.) Je suis désolée de vous interrompre mais je suis installée là-bas (Geste.) et je ne peux pas m’empêcher de vous regarder. Vous êtes vraiment charmant alors voilà : mon prénom et mon numéro de téléphone (négligemment gribouillés sur la note du café). Surtout, n’hésitez pas… »
Et je pars. La tête haute. Une dose de fierté dans les veines, je l’avoue.

Et ouais. Petite et blonde, et couillue !

jeudi 23 septembre 2010

Frustration – 3ème et dernier épisode


Ce soir j’ai choisi un lieu qui m’est familier. Pour me sentir rassurée ? Peut-être. Sans doute. Alors direction la place du marché St Honoré. Indécis, nous nous installons en terrasse d’un restaurant qui nous fait rapidement mauvaise impression. Hop, ni une, ni deux, nous retournons nos vestes respectives et choisissons une autre terrasse. Bonne pioche cette fois.
Il me tartine (des toasts de tapenade bien sûr même si je rêve qu’il me tartine autre chose). Je sirote mon verre de Gigondas à vitesse grand V même si je n’ai nullement besoin de me réchauffer. La phrase du moment : « Je suis assise sur un radiateur ». Ça, c’est fait.

Le dîner se passe extrêmement bien, très bonne ambiance, conversation professionnelle puis personnelle, de plus en plus intime. Je ne sais pas encore comment cela va finir, mais je passe une excellente soirée.
Après dîner, il me propose une ballade. Bonne idée ma foi. Petit tour dans le jardin des Tuileries (que j’adore par ailleurs) jusqu’au Louvre. Il ne se passe toujours rien mais la tension est palpable.

Retour vers la place Vendôme / Rue de la Paix. Moment critique lorsqu’il se tourne vers moi et me lance un : « Alors voilà, il est 23H. J’ai deux options, soit je retourne gare St Lazare pour rentrer chez moi, soit tu m’invites chez moi ». Pas d’affabulation, je cite, promis.
Je fais mon sourire de coquine (vous le connaissez celui-ci, j’en suis certaine). Je me tais (tellement pas moi). Et je continue à marcher. Jusqu’à mon carrosse. Et cette fois, c’est de ma bouche que sort cette mini-phrase : « Alors, tu montes ? ».
Evidemment, Monsieur ne se fait pas prier. Nous allons donc chez moi. Conduite tendue, il se passe des tonnes de trucs dans ma tête (et ailleurs) et je décide posément de me bourrer la gueule en rentrant pour me dérider/me désinhiber.

Jusque-là si tu as bien suivi cher lecteur, il ne s’est toujours rien passé physiquement : pas de caresse, pas de pelle, nada. Je saute sur la bouteille de Vodka et m’enfile quelques shots. Il me suit dans cette décadence alors que nous continuons à parler. Sauf que moi, parler, j’en ai ras le cul. Et du cul, j’en veux. Alors, quoi ? Tu passes à l’attaque mon chéri ? Pour une raison qui m’échappe, je ne fais rien, j’ai l’intuition qu’il faut le laisser venir, ne pas blesser sa virilité. Sauf que rien ne vient. Et que 2 heures plus tard, il se penche en avant, met sa tête dans ses mains.

STOP !!!

C’est le véritable tournant de la soirée. Là, tout de suite, maintenant. Il m’annonce qu’il ne sait pas où il en est mais qu’il ne se passera rien. Parce qu’il ne sait pas s’il a encore des sentiments pour la mère de ses enfants. Parce que si nous passions à la phase 2, il aurait la sensation d’être là physiquement mais pas là dans sa tête. Parce qu’il me respecte trop pour ça. Pourtant, il est attiré. Depuis longtemps.

Je craque. Nerveusement. Et lui soumet un fatidique : « C’est toujours un peu le problème avec toi. Un pas en avant, deux pas en arrière, et dans tout ça, je ne sais jamais sur quel pied danser ». Il le reconnaît. Il admet également que oui, depuis le début, il se passe quelque chose entre nous. Que notre relation est « spéciale ». Je ne peux pas le contredire sur ce point ! Je suis rassurée de me dire que je n’étais pas si à côté de la plaque que ça. Et pourtant… cette situation a un petit quelque chose de terriblement frustrant.

Quand je pense que nous sommes assis là, comme deux débiles, sur mon canapé Ikea. Que j’ai même changé de slip pour lui, que c’est du tout cuit et qu’il ne va rien se passer, j’ai à la fois envie de rire (sarcastique, ironique, hystérique) et de pleurer (désespoir, colère, dépit).
J’ai eu envie de ramper. Je le reconnais. De lui dire que je m’en fous de sa tête, que c’est le reste qui m’intéresse. C’eut été légitime. Et puis non. J’ai fait marche arrière parce que je crois au destin. S’il ne s’est rien passé c’est que c’était écrit. J’ai pris le contre-pied et décidé de faire Captain Freud. De l’écouter se lamenter. Je me demandai intérieurement s’il n’avait pas simplement peur (comme si moi je n’avais pas peur).

Je crois que je n’aurai jamais la réponse.

Je suppose que je ne le reverrai pas et nos (trop peu nombreux) échanges de textos qui ont suivi le prouvent. Il me rappellera quand sa « crise de la quarantaine » sera passée. Sauf que d’ici là, je pense que je serai ménopausée… Ou à l’hospice ? Ou au monastère ?...

Ou pas. Et il aura raté sa chance.

dimanche 5 septembre 2010

Frustration - Episode 2


Notre premier dîner. En tête-à-tête. Je me noie autant dans la margarita que dans ses yeux bleus.
Et au détour d’une conversation quelque peu consensuelle au départ (mon boulot/ton boulot/le boulot), les sujets dérivent progressivement vers du plus personnel. Il veut savoir comment était T ., comment ça s’est fini. Pourquoi. Comment je l’ai vécu. Je me livre avec honnêteté et sincérité. Pas de langue de bois ce soir-là. Merci les margaritas.
Il se confie aussi : sa séparation, sa nouvelle vie, seul avec ses deux enfants et pour autant une ex-compagne qui reste très (trop ?) présente.

La raison pour laquelle ce dîner n’était pas ce à quoi je m’attendais réside précisément dans son attitude. Adieu la belle confiance en soi et la façade de Don Juan : j’étais touchée de découvrir une autre facette de lui.

Et dans le même temps, je n’étais pas sûre d’avoir envie d’aller plus loin. Je sais, cela peut sembler assez incompréhensible, je suis l’incarnation même de la contradiction féminine. Oui, c’est moi. Enchantée.
Je me demandais donc comment réagir si la question se posait.

Elle ne s’est pas posée. Et ce n’était pas plus mal pour tout vous dire. Nous nous sommes quittés dans le métro (so romantic !), bise chaste avant que je descende de la rame.

Le lendemain, je me fends tout de même d’un texto pour le remercier de cette charmante soirée, d’autant plus que Monsieur a invité.

Deux minutes plus tard, il m’appelle. Lui aussi a passé une excellente soirée. Il m’avoue, hésitant, embarrassé, qu’il n’aurait pas dû me laisser partir comme ça, que ce n’est pas de cette manière qu’il avait envisagé la fin de soirée… Ha ! Message bien reçu : tu voulais me sauter ! ;-) Il propose que l’on se revoie « très vite » (je cite). Et j’accepte.

Je me retrouve quelques semaines plus tard à déjeuner avec lui et un de mes anciens collègues. Nous fêtons son anniversaire et mon nouveau boulot. Il invite une fois de plus et je saute sur l’occasion pour lui dire que la prochaine fois, c’est moi qui invite. À dîner. Fidèle à lui-même, il me répond que ce jour-là, il faudra que je prenne des forces. Je le note.

De mon côté, changement de boulot. Quelques – trop rares – jours de congés. Bref, les semaines passent sans que je prenne le temps de lui donner de mes nouvelles.

Sans doute titillé par mon long silence (Le fameux fuis-moi, etc… Absolument indémodable !), il reprend contact. Nous convenons donc d’un dîner. Je dois bien honorer ma promesse. Et dans ma tête, tout est clair : si ça doit se faire, c’est ce soir.

Excitée comme une puce, je prévois 15 minutes avant de quitter le bureau pour un dernier check-up de rigueur :
- Petit coup de peigne,
- Je me repoudre le nez,
- Petit coup de déo,
- Je change de sous-vêtements pour revêtir une panoplie plus coquine,
- Je chausse les talons pour affiner la silhouette,
- Et niche derrière mes oreilles une petite goutte de parfum.
Je suis pile à l’heure. Sur les marches de l’Opéra Garnier, le bougre m’attend déjà. Il est plus sexy que jamais. Je suis plus chaude que jamais.
Ça promet.

Je le sens, comme une intuition : il va se passer quelque chose ce soir.

Je ne me trompe pas.

samedi 21 août 2010

Frustration


C’est une histoire toute bête. Une histoire de frustration.

Notre relation – si tant est que l’on puisse la qualifier ainsi – n’est que frustration depuis le début.

Il y a maintenant plus de 5 ans…

Je l’ai rencontré dans ma première agence. Il passait présenter son book à mon collègue pour éventuellement travailler avec nous. Je suis restée scotchée devant la porte de la salle de réunion. Bluffée.
Il se passait quelque chose…
Je suis en couple, il l’est également. Avec un enfant en prime.
Ce qui ne nous a pas empêché d’avoir une relation toujours un peu plus proche que simplement professionnelle. Un peu plus intime.

Je guettais ses venues à l’agence et avais du mal à cacher mon plaisir de le croiser à chaque fois. Un plaisir partagé ? Je n’ai jamais trop su. Je suis du genre à m’enflammer pour un rien, alors j’avais décidé de ne pas faire de plans sur la comète. Ce qui n’était de toute façon aucunement envisageable compte tenu de nos vies privées respectives – et du second enfant qui entrait dans sa vie.

Il passe de moins en moins souvent à l’agence.
Et puis la roue tourne. Je me retrouve célibataire. J’apprends en même temps que sa compagne et lui se séparent.

Les mois passent…

Une période de renouveau qui coïncide avec le besoin pour lui de trouver des missions, sans doute plus pour s’occuper que pour des raisons purement financières. Il me rappelle. On déjeune. Je le fais retravailler avec nous.
J’espère plus ou moins secrètement qu’il va un jour se passer quelque chose. Physiquement, j’en ai plus qu’envie, mais je sens en lui une retenue qui me fait dire que si je veux obtenir ce que je veux, il va falloir que je me bouge les fesses pour de bon.
Je prends mon courage à deux mains. Ce n’est ni la première, ni la dernière fois que je fais le premier pas. Je propose d’aller boire un verre. Il accepte. Yes ! … Puis annule au dernier moment. Il me fera le coup plusieurs fois. Je renonce.

Puis je quitte ce boulot. Je sais que là où je vais je ne le recroiserai pas. J’ai d’autres chats à fouetter et je me suis fait une raison. Il y a des limites à tout, y compris au sado-masochisme.

Je n’avais sans doute pas prévu qu’il reprendrait contact. Pour être étonnée je l’ai été. À cela s’est ajouté une belle vague d’excitation avant de redescendre sur terre rapidement et de me rappeler les lapins monumentaux qu’il m’a posés.

Il veut dîner avec moi. J’accepte. Je feins de ne pas forcément être très disponible et cache mon entrain.
Depuis le début, nous deux, c’est suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis.
Marre. Rien à prouver à qui que ce soit. J’accepte donc son invitation à dîner sans autre arrière-pensée que celle de passer une soirée qui me changera les idées. Basta.

Mais ce fut plus que ça…

mardi 10 août 2010

Les « dates » se suivent…

Hier soir, nouvelle « date ». Puisque je suis sur une bonne lancée, autant enchaîner !

19H30 métro Ternes. Plutôt pas mal ( !), et surtout à l’heure ( !!), T. me rejoint pour boire un verre en terrasse. Finalement, je me dis que pour mon troisième rendez-vous galant rencontré sur Internet, je me débrouille pas mal.
Malheureusement, cette première impression ne durera pas : je me rends vite compte qu’à part sa petite personne, T. n’a aucune conversation. Toutes ses phrases commencent par « JE » ou « MOI ». Insupportable.
Je commence à échafauder un certain nombre de plans pour m’extirper de là, y compris le fait que je doive nourrir le poisson d’un ami (elle est pas belle celle-là ?).

20H30. Rien n’y fait : T. a l’air à bloc et s’empresse de m’annoncer qu’il meurt de faim. Je fais la moue genre est-ce que j’ai l’air d’avoir envie de dîner avec toi là tout de suite maintenant ? Est-ce que j’ai l’air d’avoir envie de dîner tout court d’ailleurs ?! Non car cher ami, l’appétit tu m’as coupé.

21H. Je me reconnais dans l’étape suivante : incapable de lui dire que moi aussi j’ai une vie, ni de le rejeter, je joue la gentille et me dis qu’après tout, ça ne me coûte pas grand-chose de dîner avec lui.
C’est là que je me goure. Lourdement. Je rêve :
1. De me pendre pour abréger mes souffrances. Enfin.
2. De le tuer avec le gressin qui trône sur le dessus de ma salade car après tout, je mérite de vivre, contrairement à lui.
Le « poisson à nourrir » ressurgit TRÈS régulièrement dans la conversation, comme un appel au secours, un vœu pieux, une mission de survie.

22H30. Ouf, il se décide à ne pas prendre de dessert, et règle l’addition. Le seul bon point de la soirée finalement. En gentleman accompli, au lieu de me dire que ça lui fait plaisir, il me sert un « à charge de revanche ».
Alors là, mon gars, j’applaudis. J’ose espérer que tu es le dernier de ton espèce à peupler cette Terre, mais tu me permets néanmoins de réaliser que oui, il vaut mieux être seule que mal accompagnée, 3H pour vérifier cette célèbre réplique.
Je profite même d’un (trop) court séjour de sa part aux toilettes pour envoyer un SMS à mon Aurél préférée : « HELP ! ».

23H. Je me barre, lasse, moralement épuisée, littéralement anéantie.
Le temps de rejoindre mon appart qu’un texto m’attend déjà :
« JE viens d’arriver chez MOI, JE vais vite aller au dodo, JE suis KO. Bla Bla Bla. Merci pour cette soirée, c‘était très sympa. A bientôt ».
Alors voilà ce que je tiens à te dire T. :
1. MOI aussi je suis bien rentrée, merci de t’en préoccuper.
2. J’imagine à quel point la soirée a été sympa pour toi en effet. C’est tellement enrichissant de parler de soi et ne pas s’intéresser 2 secondes à l’autre. Pour préciser, T. ne sait pas ce que j’aime, quel boulot j’ai, où je vis, où je travaille. Rien. Il s’en tape. Grand bien lui fasse.
3. Comment peut-on s’écouter au point de ne pas se rendre compte que la personne assise en face de soi se fait chier comme un rat mort ?
4. Pas à bientôt, non, T. Je préfèrerais passer la soirée devant l’Amour est dans le pré. Et comme ça, pas de « à charge de revanche », ça te fera les pieds.

Argh, il ne lâche rien, je viens encore de recevoir un texto pour me dire qu’il a eu une journée difficile.

Kill me !

dimanche 8 août 2010

LA "date" de la semaine


19H31
J’attends. Place du Marché St Honoré.
Ma « date » de la semaine : G.
4 textos pour me préciser qu’il sera en retard. Pas de problème, cela me permet de continuer à jeter un coup d’œil amouraché à mon carrosse, garé pas loin.
Après 23 minutes d’attente, je vois un mec qui arrive… en courant. Oups, je suppose que c’est lui tout en espérant secrètement que ce ne soit pas le cas : le retard fait complètement partie de la culture française, tant que je suis prévenue et qu’on ne me pose pas de lapin, tout va bien.
Complètement essoufflé (32 ans, ça pèse, que voulez-vous que je vous dise !), Mister G se confond en excuses.
J’en profite pour détailler discrètement l’animal qui se tient devant moi :
- Propre sur lui,
- N’a pas menti sur son profil : conforme à sa photo,
- Pas super grand mais comme tout le monde le sait, cela n’a jamais été un problème.

Mais quelque chose cloche…
Ça y est, j’y suis : il est efféminé. C’est un sac que je vois là sur ton épaule mon gars ? Hum. Laissons les a priori de côté, je ne vais pas le juger sur la présence du baise-en-ville, je dois arrêter de chipoter maintenant.
Bon, on ne va pas non plus y passer la soirée, je prends donc les choses en main et décide de choisir la terrasse.

3 heures non-stop (de parlote bien sûr, pour le reste, qui vivra verra) qui me font oublier la fameuse pochette et le sprint du début.
Parce que G est extrêmement intéressant et cultivé. Qu’il sort de l’école du Louvre – thèse en histoire de l’art… Qu’il est insatiable dès qu’il s’agit de cinéma, de théâtre, de peinture, de cuisine, ou de romans. Qu’il me fait rire. Qu’il est pour la parité absolue (c’est bizarre, c’est toujours la phrase qui vient au moment de l’addition). Qu’il me raccompagne à ma Clio et m’appelle Cendrillon.
En même temps, il aime le rugby et les chaussures, ce qui m’inquiète moins que le fait qu’il n’ait pas le permis et se foute des belles caisses ( !!!) et du foot ( !!!!). Sûr, ça change. Je reste méfiante malgré tout, je sens qu'il y a baleine sous gravillons.

Nous convenons – ensemble – que, oui, nous avons passé un bon moment. Et que sur cette bonne base, pourquoi ne pas se revoir ?
En effet, pourquoi pas ?
Je commence à me connaître, et je sais que physiquement ça risque de coincer mais qu’importe : je décide de laisser sa chance à G.
Et puis il faut que je me rattrape après cette phrase mythique lâchée au beau milieu de notre rencard : « C’est une soirée en –ETTE ». Bravo Bridget ! Je faisais référence à la cuisine – paupiettes et autres andouillettes – mais j’aurais tout de même pu m’abstenir.

dimanche 1 août 2010

Et alors ???

Je vous sens fiévreux chers lecteurs… En particulier vous Messieurs : pour faire suite à mon précédent « post », la question se pose : ET ALORS ???
Sous-entendu : est-ce qu’un petit joujou vibrant remplacerait la bonne vieille méthode ancestrale ? Avons-nous, femmes épanouies du XXIème siècle, encore besoin de la gent masculine ?

Je vais vous faire une réponse philosophe : en ce qui me concerne (no offense chers ex) c’est bien mieux d’un point de vue purement sensationnel !
Bien qu’on en revienne toujours au même : le rabbit ne te prend pas dans les bras après, ne te fait pas de petits câlinoux mignons et ne te susurre pas à l’oreille qu’il t’aime.
En revanche, il ne fait plus de bruit et te laisse dormir tranquille sans te faire chier, sans ronflements et sans prendre toute la place dans le lit. Pas besoin de lui donner de médaille, de lui dire qu’il a bien évidemment été le meilleur (et pourtant c’est le cas !).

Une vraie conclusion quoi qu’il en soit : je ne regrette pas mon investissement, puisque 3 fois déjà (en 1 semaine), j’ai grimpé aux rideaux. Comme jamais. Mission accomplie.

Mais puisque Bridget est une éternelle insatisfaite, je ne mets pas fin à la chasse à l’Homme. J’ai d’ailleurs une « date » mercredi soir avec un « G » (ça tombe bien). Suite au prochain épisode donc.

mardi 27 juillet 2010

Oh my gode !

Le désert de Gobi. Voici à quoi ressemble ma vie sexuelle depuis… un peu plus de 7 mois. Wouah ! Le simple fait de l’écrire me fait me rendre compte à quel point le temps passe vite. Puisque je ne sais pas quand cette période de disette prendra fin, j’assure mes arrières. Après tout, on n’est jamais mieux servie que par soi-même.

Non mécontente de mon premier petit jouet sexuel, mon Lelo qui m’a rendu bien des services, et ne m’a jamais lâchée (lui !), je décide de sauter le pas et de passer à la vitesse supérieure (sans mauvais jeu de mots).

1ère adresse : Le passage du désir, dans le Marais.
Déception ! Plein de touristes et de mecs qui se moquent de l’offre proposée (qui répond forcément à une demande croissante Messieurs, ne vous voilez pas la face). Je teste néanmoins les différents modèles au fond du magasin alors que le vendeur, très décontracté, fait l’apologie de ses godes anaux au couple à côté de moi.
Mouais, j’ai beau être moi-même plutôt ouverte d’esprit, je ne me sens pas très à l’aise ici.

2nde adresse : 1969, Rue St Martin.
On ne change pas une équipe qui gagne : bien qu’installée en face d’une église ( !), la boutique est beaucoup plus avenante et glamour que la première. La vendeuse n’est pas vulgaire, et nous renseigne avec gentillesse sur les modèles invraisemblables pour lesquels mon amie et moi-même avons clairement besoin d’un mode d’emploi.
Je trouve mon bonheur sur un présentoir non sans avoir au préalable vérifié que je faisais le bon choix en testant (manuellement of course) tous les modèles possibles et imaginables, des plus improbables aux plus énormissimes.

Une seule question : orange ou vert ?
- Dites-moi Madame, n’y aurait-il pas un modèle rouge, c’est ma couleur préférée ?
- En même temps, pour là où il va aller, on s’en fout un peu de sa couleur non ?

Chère vendeuse, tu marques un point. Je prends donc le modèle orange, et délestée de 120€, je me souhaite une belle soirée… orgasmique !

mercredi 14 juillet 2010

On passe la seconde.


Vous allez vous dire qu’après tout, c’est bien normal que je sois célibataire : je suis trop compliquée et trop difficile. Possible en effet.
Hier, « date » avec P.
Avant de nous retrouver et en toute logique, P. m’a demandé mon numéro de portable. Sauf qu’il m’a envoyé un texto dans la demi-seconde qui suivait. Pour me proposer de dîner après le verre et d’aller au bal des pompiers. Tout ça après m’avoir envoyé plusieurs mails. Puis il m’a poké sur Facebook.
Là, c’est la goutte de trop : un poke, c’est tellement 2008 ! J’ai donc dépoké illico presto.
Il faut savoir imposer ses limites sans tarder car P. s’emballe vite.
Donc : RDV à 19h30 qu’il repousse à 20h à cause d’une réunion. Finalement, il est sur place à 19h45 et j’arrive à 20h25. Je sais, je suis une garce.
Évidemment, un 13 juillet au soir, le Marais est bondé, et impossible de squatter un bout de table en terrasse. Nous buvons donc un verre en intérieur, et j’ai les fesses collées sur le skaï de la banquette parce qu’il fait à peu près 45°C dans le bar.
Bons points : il m’invite. Et glisse qu’il aime les enfants.
Mauvais points : il est vraiment petit, non ? Et vraiment chauve !
Je sais, je suis une garce. Plutôt deux fois qu’une.

Mais ce n’est pas le plus grave : je m’ennuie. Je fais la conversation pour éviter les blancs et finis par trouver une excuse pour m’éclipser.

Je rentre chez moi, je grignote et suis emmenée en Audi TT décapotable au feu d’artifice de ma ville. Classe certes.
1. Je sais que P. n’est pas l’homme de ma vie, mais au moins je le sais. Pas de regret donc. Je pensais néanmoins avoir été suffisamment « froide » pour qu’il comprenne, mais P. ne lâchera rien : je viens juste de recevoir un nouveau texto. Help !
2. Je comprends maintenant où passent mes impôts locaux.
3. J’ai la sensation d’être un enfant devant ce spectacle (j’adore les feux d’artifice) et je me dis qu’être là avec un ami qui compte tellement pour moi, ça vaut bien toutes les « dates » du monde.

mardi 6 juillet 2010

Inattendu.


Il m’est arrivé un truc dingue hier. Dingue.
En rentrant chez moi, je croise un jeune homme dans le sens inverse qui finit par faire demi-tour et… me courir après pour venir m’aborder.
1er point qui traverse mon esprit : ça fait bien longtemps qu’un garçon ne m’a pas couru après. 2nd point : ah ben en fait, ça ne m’est même jamais arrivé. Gloups.
Mais que voulez-vous, il m’a trouvée « trop belle ». ( !!!???)
Présentations faites : D. est « coach ». Coach ? C’est-à-dire ? Coach en management pour grands magnats de la finance ? Coach en communication pour timides patentés ? Coach en développement personnel ?
Rien de tout cela. Non. D. est coach sportif. Et croyez-moi, ça se voit ! On sent le biscoto à fleur de T-shirt.
D . a l’air un tantinet mal à l’aise, et un peu en retard pour son cours. Du coup, il finit par me tendre sa carte. Classe, car en 2010, le coach sportif se fait imprimer ses propres cartes pro.
J’en prends plein les yeux : sur la face avant, un jeu d’altères aluminisés, tendance SM. Et en surimpression des mots doux à l’oreille : « Progression en douceur ». « Renforcement musculaire ». « 40€ par séance ». Moi qui viens de dire aujourd’hui même au médecin du travail que le sport est contre ma religion, je me retrouve une fois de plus face à mes contradictions.
Car il y a aussi sur cette carte son n° de portable ainsi que son adresse mail : d@devenir-sexy. Com ( !!!). Non ce n’est pas une blague.
Je m’interroge donc : D. est un beau produit puisque je pourrais à la fois sculpter mes abdos-fessiers et me faire masser… Tentant.
Et qui tombe bien : je suis dans ma période non pas on tente le tout pour le tout , mais plutôt on va de l’avant sans se fermer de portes.
Avec des choses qui mijotent sur le feu :
- T. : Rencontré sur Internet. Après quelques échanges, il me propose de lui chanter une berceuse. Mouais, moi j’aime bien voir avant d’entonner un air, quel qu’il soit. Et je lui ai donc proposé de boire un verre.
- P. : Un collègue d’ami. Rencontré à un dîner. Pas forcément mon style, mais néanmoins sympa et drôle, ce qui bien sûr ne gâche rien : femme qui rit, femme à moitié dans ton lit, encore faut-il avoir la bonne moitié. Alors on y va. D’autant plus qu’il vient de me proposer d’aller boire un verre. Et je vais accepter.
- J. : Mon freelance préféré. Et là, la balle est dans mon camp, et je ne vais pas tarder à tendre la perche, sans mauvais jeu de mot.

Bref, ça bouge pas mal. La température monte. Et je ne serais pas contre une petite canicule…

dimanche 4 juillet 2010

Après le plan de rigueur...

Paris 10ème. Terrasse du célèbre Brébant. Je sirote mon second Cosmopolitan (est-ce le second ? est-ce bien un Cosmo ?). Un peu pompette, Bridget ?!
Il y a de quoi : avoir en face de moi l’homme objet de mes fantasmes depuis quelques années, ce n’est pas tous les jours. Encore moins quand c’est lui qui a appelé pour proposer un dîner. Intriguée (et excitée à cette idée ;-)) je n’ai pas pu refuser.
D’autant plus qu’en bon gentleman, il fait péter la CB l’animal, ce qui n’est pas pour me déplaire. J’aime bien ce côté old school. C’est ma facette vieille France.

Et voilà que je suis interloquée. J’ai en effet la sensation de découvrir quelqu’un de plus touchant et timide que ce que je pouvais ressentir via nos échanges professionnels. Moins trotskiste aussi (ouf de soulagement). Bref, je suis bluffée.
De mon côté rien à cacher ( ?!) mis à part l’existence de ce blog bien sûr ;-).
Nous nous quittons sur les coups de minuit. Moi essayant de marcher droit, lui bizarrement embarrassé… au moment de se dire au revoir de manière absolument chaste.
Alors quoi ? La petite blonde effrayerait-elle le vieux briscard ? Le monde à l’envers !
Confirmation obtenue le lendemain lorsqu’après lui avoir envoyé LE texto des classiques remerciements, Monsieur me rappelle pour s’excuser… de m’avoir laissé choir en fin de soirée. Sachez cher lecteur que ce n’était pas « dans ses intentions » (je cite). Du coup il faudrait que nous remettions ça « très vite » (Idem).

Ah ah, a bet ? Well, je vous expose ici mon dilemme :
1. Parfois, il vaut mieux que le fantasme reste de l’ordre du fantasme, au risque d’être déçue.
2. En tant que parfaite représentante féminine, je suis l’exemple même du paradoxe qui nous anime : une fois que nous avons (ENFIN !!!) obtenu ce que nous voulions si ardemment ( ;-) ) et bien non, nous n’en voulons tout simplement plus.
3. En même temps, admettez que ce serait bien dommage de gâcher une opportunité qui (ne nous voilons pas la face !) ne se présente pas tous les jours.

Je ne peux plus me permettre d’être exigeante anyway : la crise ne m’a pas épargnée comme je m’en doutais. Et tout ce que j’espère, c’est qu’après le plan de rigueur… le plan Q !!!

jeudi 1 juillet 2010

Vive les vacances !


Je reviens d’une semaine de vacances (bien méritées ma foi !). Comme toute bonne vieille fille qui se respecte, point de plan Ibiza ou St Trop avec des potes. Pour moi, ce sera Arcachon en juin, son vieux port et ses vieux tout court.
Peu importe, l’objectif a été atteint : me reposer. Et vous savez ce que j’ai aimé ?

- Ne pas avoir à me maquiller. Mascara en grève. La bonne mine n’est due qu’au repos et au petit rosé bien frais.
- Avoir des ongles de pieds nickel. Qui trempent à la moindre occasion dans l’eau fraîche du bassin.
- Regarder les mecs sur la plage, bien cachée derrière mes Burberry opaques. Comment ? Ils sont pré-pubères ? Qu’importe, 2010 année de la cougar ! Non mais.
- Prendre son temps. Flâner. Traîner. Et donc ne jamais, ô grand jamais porter ma montre pendant toute la durée du séjour.
- Laisser mon portable à l’appart. Merde quoi ! Les vacances c’est sacré. Un point c’est tout. Qu’ils se débrouillent au bureau : puisque « personne n’est irremplaçable », qu’ils s’entraînent ! ;-)
- Oublier le régime. Et me faire plaisir juste parce que j’en ai envie. Une petite glace devant la mer ? Un apéro saucisson-chips ? Goûter aux spécialités locales ? Oui Madame. On aura tout le temps de se priver pendant l’année.
- Faire la sieste à l’ombre des arbres, devant la mer. Le soleil qui me caresse le visage et mon fantasme qui me caresse le… Oups ! Pardon. Je me laisse aller.
- Lire. Plus que de raison. Policiers, chick-lit, thrillers, guides touristiques, Elle, Cosmo, Glamour & co… Tout y passe. Tout.
- Du vin à tous les repas, sans exception.
- Avoir le temps de se griller du pain frais au petit déj.
- Acheter des fringues qu’on ne remettra jamais.
- Dire bonjour aux gens que l’on croise dans la rue.
- Sentir que le stress ne m’habite plus. Que je sais encore couper et profiter de la vie.

Avec néanmoins une seule question : à quand les prochaines ???

lundi 31 mai 2010

Vive les blondes !


Quelques lignes pour vous dire que quoi qu'il advienne, Bridget sera toujours Bridget, et qu'il faut savoir rebondir...
La preuve ? Une autre "date" demain ! Incroyable mais vrai. Mais cette fois, je recycle et je fais du teasing puisque je ne vous dirai rien avant demain ou mercredi...
Un dernier mot parce que vous le méritez : merci à tous pour vos petits messages d'amitié, je ne serais rien sans vous !

dimanche 30 mai 2010

Dimanche soir, Dimanche noir


Dimanche midi. No news. Je me dis que :
- Option 1 : Il y a eu un tremblement de terre à Courbevoie. Il est sous les décombres mais ses pensées se tournent vers moi. Il tente désespérément d’attraper son téléphone pour me dire à quel point je lui plais, et comme il voudrait me faire l’amour sauvagement.
- Option 2 : Il respecte les fameux « 48H avant de répondre » et est donc bien plus au fait des règles en vigueur que moi. Bref, il se fait désirer, et ça marche.
- Option 3 : Je ne lui plais pas du tout, et je n’aurai jamais de réponse. Je mourrai vieille et frippée, entourée de mouchoirs usagés sans jamais savoir POURQUOI ?

Fête des Mères oblige, je ne suis pas chez moi ce week-end. Je profite de mon retour pour me connecter et me rends vite compte que la vérité est ailleurs. J’ai en effet un mail qui m’attend. Et là, je me doute que ça pue du cul. Le mail, c’est l’enfer de la nouvelle technologie. Le moyen de communication préféré des lâches.
Je ne me trompe malheureusement pas puisque voilà ce que je peux lire :
«Bonsoir,
Désolé de te dire cela comme cela, l'email est vraiment ce qu'il y a de plus froid, mais je pense que ce ne serait pas une très bonne idée que nous nous revoyions. J'ai passé une très bonne soirée, mais je me suis également rendu compte que je n'avais pas la disponibilité d'esprit pour commencer quelque chose. L'explication serait longue et pas très utile.
J'espère que tu ne m'en voudras pas de t'avoir fait perdre un peu de temps. »

(Je te dis vraiment tout cher lecteur !)

Et là, c’est le drame. Je craque pour de vrai. Je stagne les amis, je stagne. Je vais effectivement finir vieille, aigrie et rongée par mon boulot de merde. Ma vie professionnelle est stressante et pas du tout épanouissante, et ma vie amoureuse est tout simplement inexistante.
Je n’aurai jamais d’enfants, de vie de famille, de soirées en amoureux, de colliers de pâtes et de bras qui me serreront. Pas de voiture break ni de belle robe blanche, ni de solitaire à mon doigt. Et je ne vous parle pas de ma vie sexuelle, ou de son absence plutôt.
Bref, le dimanche est d’ores et déjà ma bête noire, et ce soir, ça atteint des sommets.
Dieu merci dans ces cas-là, il ne reste plus qu’un joker : le coup de fil à un(e)/des ami(e)(s) et un match amical de l’équipe de France ! :-)

vendredi 28 mai 2010

Un jeudi soir à Paris...


Message à l’attention de la blogosphère : Bridget a eu une « date » hier soir.
Il s’agit là d’une annonce officielle, et très sérieuse. J’imagine vos moues dubitatives, évidemment, ça ne m’arrive pas tous les jours, il était donc temps.
Je vais commencer par planter le décor rapidement pour que vous soyez bien familiarisés avec le contexte.

En effet, ma phase Meetic n’a pas bien duré longtemps : marre des mecs qui ne cherchent que des plans cul et de ceux qui feraient mieux de ne pas mettre leur photo.
Mais Bridget ne lâche rien et force le destin via Facebook. Au bout d’un moment, il faut bien se donner les moyens de ses ambitions ! L’application « are you interested » est parfaite pour ça : les profils défilent, on aime ou pas. On « matche » ou pas. Bref, facile.

Je repère un profil qui me plaît bien et me dis que je ne suis pas à une tentative près, donc je balance le mail d’approche. Et l’animal mord à l’hameçon. Youpi ! Quelques échanges plus tard, je remarque que nous avons des points en commun, jubile de recevoir des mails sans faute d’orthographe, et apprécie qu’il ne m’ait pas demandé de m’allonger.
Et surtout il me propose d’aller voir un verre et choisit le quartier. J’adore les hommes qui prennent les choses en main.

Je passe ma journée à tout faire pour quitter à l’heure car il est hors de question de ne pas y aller. Hors de question. Dans mon sac à main, l’indispensable trousse de secours : poudre pour le visage, brosse à cheveux, brosse à dents, pastilles à la menthe. Quoi ? Rien de pire qu’une haleine de fennec.
Je file donc à l’heure, mais stressée. Après tout, il y a de quoi s’inquiéter : je n’ai vu qu’une photo, et on sait à quel point c’est peu révélateur…
Je sors du métro et ai la sensation que tout le monde ici attend quelqu’un. Flippant. Je repère un petit mec affreux qui a l’air tout excité, et commence sérieusement à me demander ce que je fais là… c’est la première fois que j’ai une « blind date » après tout. J’échafaude un plan dans ma tête et me dis que je vais lui envoyer un texto : si le moche tripatouille son téléphone à ce moment-là, je prends mes jambes à mon cou et rentre chez moi me goinfrer d’Oréos.

Au moment où j’accède à mon téléphone, il vibre. Il est là… Je me retourne, je ferme les yeux et croise les doigts et… bonne pioche ! Il est mignon.
Euh, il est même carrément mignon en fait. Ouf.
Petit(s) verre(s) de Pouilly au Flore, et nous entamons une grande conversation qui va durer jusque… presque minuit ! Je ne vois pas le temps passer, et c’est un bon moment. Vraiment.

Incroyable, mais rien n’a été rédhibitoire. Rien qui ne me fasse dire que ça ne pourrait pas le faire. Bien au contraire.

Nous nous quittons chastement sur une simple bise, tout à fait logique pour un premier rdv.

Et c’est là que les ennuis commencent. Comme je ne peux pas garder ma langue, la terre entière est vite au courant et les conseils fusent. Bons ou mauvais, je ne sais pas moi ! Help !!! Il semble en effet que tout soit extrêmement codé de nos jours :
- Ne pas répondre trop tôt, sinon tu montres que tu es au taquet. Alors qu’il faut se faire attendre.
- Ne pas répondre trop tard non plus, ou tu insinues que finalement tu ne sais pas trop s’il te plaît ou pas.
- Répondre par texto et surtout pas par mail, ce dernier mettant trop de distance après un rdv.
- Être laconique, ne pas trop en dire.
- Trouver une accroche et bien construire l’enchaînement du message.
- Finir sur une question sous-entendue pour qu’il y réponde.
Bref, il faut un manuel. Et là, je l’avoue, je suis perdue. Après tout, je veux juste dire que j’ai passé une bonne soirée et que je remettrais bien ça. Rien de plus. Rien de moins.
Ce n’est pourtant pas compliqué, mais avec toutes ces recommandations, j’y passe des heures : je fais des brouillons, enregistre plusieurs essais dans mon téléphone, passe des coups de fil à mes amis.
Et puis merde, je le balance ce texto, je n’en peux plus. Maintenant, je vais dormir avec mon téléphone sous l’oreiller et l’emmener avec moi pendant mes pauses pipi, guettant le message salvateur.
Et surtout, surtout ne pas m’emballer… ;-)

mercredi 19 mai 2010

Des nouvelles ! Des nouvelles ! Des nouvelles !

Vous brûlez d’impatience d’avoir des nouvelles de mon vendeur de cadres, je le sens…
Contre toute attente (ou pas !), des nouvelles, je n’en ai pas, mais alors pas du tout. Mais ce n’est pas grave, le tout c’est d’avoir osé. Pas de regrets de mon côté, j’ai simplement la sensation qu’il me faudra désormais aller beaucoup plus loin pour mes prochains cadeaux encadrés ! Tant pis, c’est la vie, et il y a des choses bien plus graves ma foi.
J’ai décidé d’être philosophe ce soir, profitez-en.

À part ça, mercredi oblige, je campe devant la Nouvelle Star et… Oh my God ! Mais Virginie G. n’est plus Virginie G. : ni décolleté plongeant, ni seins qui débordent, ni jupe ras la foufounette, notre brunette nationale est digne ce soir, et on aime le principe de ne pas avoir à se déguiser en Madame du Bois de Boulogne pour présenter des apprentis chanteurs.
En revanche, Virginie, je m’adresse à toi directement car je prends très, mais alors très mal la fait que tu soulignes que Benjamin avait 5 ans au moment du célébrissime « Allez viens, je t’emmène au vent… » de Louise Attaque. Oui, et bien moi, je le chantais en boîte. Ça ne me rajeunit clairement pas ! Et toi non plus lecteur, ne fais pas le malin !

J’en profite aussi pour dire qu’il n’y a que les c*** qui ne changent pas d’avis, et je sais de quoi je parle ! Alors, Ramon, pas de souci pour faire de toi un sandwich, mais juste pour un encas finalement. Je préférerais finir dans les bras du sublime François, j’adore son petit côté dandy branché sexy pas rasé choupinet tout plein.

Sur ces bonnes paroles, je vous laisse, je crois que je viens de voir l’absence de culotte de Lio, c’est décidément trop pour moi.

samedi 15 mai 2010

Bridget sort du cadre


12H. Il est temps d’aller acheter un petit cadeau pour mon ami P. dont c’est la pendaison de crémaillère la semaine prochaine. Pas besoin de m’en cacher, le bougre ne lit pas mon blog ;-)
Il y a cette boutique de cadres près de chez moi, avec un choix hallucinant. C’est joli d’ailleurs, et la dame est charmante.
Je m’y presse donc, toute motivée que je suis parce que je rentre dans un jean dans lequel j’étais totalement boudinée il y a quelques semaines encore. Bref, la journée s’annonce belle.
Et je ne me trompe pas puisque ce n’est pas la charmante dame de d’habitude qui m’accueille, mais une espèce de beau gosse descendu de la planète PCAYB (Prince Charmant Aux Yeux Bleus).
Je fonds. Je bafouille. Je tournicote dans le magasin. Je passe 3 heures à faire mon choix. Lui fais déballer tous les cadres. Tout ça pour partager 5 minutes de plus avec lui. Je sais, ça tourne pas rond dans mon ciboulot.
Je passe commande, laisse mon numéro de portable pour qu’il me prévienne quand ce sera prêt (pas folle la guêpe !) et je repars toute guillerette, en ne pensant qu’à ma prochaine visite.
Puis je file à la médiathèque m’aérer l’esprit… (Oui, je sais.)
17H30. Pas de coup de fil, mais ça doit être prêt. Moi, je le suis, prête, en tout cas. Direction la fameuse boutique. Enhardie par le rayon de soleil, je rentre et là, la lose. C’est plein de monde. Ça ne va pas aider pour faire ce que j’ai à faire : le plaquer contre le mur et lui faire sa fête ! Non, je rigole bien sûr. Quoique...
« Je vous l’emballe ? » ça mon ptit, oui, c’est un cadeau. Mais emballe-moi tout court chéri, je ne demande que ça ! ;-) (extraits de ce qui défile dans ma petite tête de Bridget)
Pendant qu’il fait le papier cadeau, je fais ma Miss Marple des Hauts-de-Seine et vois derrière le comptoir un tas de copies… Etudiant ? Ah, non, j’ai dit que j’arrêtais ! ;-) Prof ? ça cadre mieux : j’ai l’impression qu’elles sont en cours de correction ces copies. J’exulte. Bonne pioche !
Je dégaine ma Carte Premier, cherche à gagner du temps.
Comme un ami très cher me le faisait justement remarquer hier : on n’a qu’une vie. Alors je saute le pas et lui demande s’il a conservé mon numéro de portable. Hihi je connais déjà la réponse puisqu’il est toujours sur le comptoir. Je lui propose de le garder, lui donne mon prénom, et je lui dis qu’il est charmant. M’en fous s’il ne m’appelle jamais : 80% de chances pour qu’il soit maqué, 80% de chances pour que je ne lui plaise pas (blonde + maths = cata. Mais vous avez compris l’idée, non ?)
Je me sens juste légère parce que bien que je sois devenue écarlate (grande spécialité chez moi !), je suis fière d’avoir osé ! Na.

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!