mardi 5 janvier 2010

T’as le look baby !

Je m’allonge sur le fauteuil après 2H15 d’attente ( !!!). C’est l’heure du peeling. Du visage.
Je m’explique : après l’heure des spots en 2009 (cf posts précédents), l’objectif est de retrouver une peau de bébé en 2010, genre « t’as un teint de pêche ma pêche »…
Bref, la gentille dermatologue m’avait prévenue :
1. Ce ne sera pas remboursé. Ok, j’assume. Heureusement que je ne comptais pas sur ma prime de fin d’année pour prendre un abonnement avec elle ;-)
2. Vous serez un peu rouge en sortant.
UN PEU ROUGE ??? J’ai une tête à faire frissonner Freddy ! Et je lui conseille vivement de ne pas « sortir de la nuit », ou il va voir ce qu’il va voir. Et promis, juré, craché, je n’exagère pas. Tu prends un Pantonier, direction le P485C. Voilà, c’est moi ce soir.
Même elle, Mme la plus-du-tout-gentille dermato a peur. Je lui fait tellement pitié qu’elle me propose de me maquiller par là-dessus… Mouais, un peu mieux, j’avoue.
On dirait toujours le phare d’Alexandrie (oui, celui de « j’ai plus d’appétit, qu’un barracuda »), mais je vais peut-être quand même pouvoir prendre le bus. En me recouvrant le bas du visage de mon écharpe (rouge !) et les côtés avec mes (Dieu merci !) longs cheveux.
Elle me fait payer… Pas des philanthropes les médecins, c’est le moins que l’on puisse dire. Après ce qu’elle m’a infligé ! Tant pis, je fais chauffer le chéquier.
Lequel, malgré tout, reste plus frais que ma peau, que j’ai peur de voir partir en lambeaux. Ce soir, j’ai contribué au réchauffement de la planète, et j’en suis bien désolée.
Vous connaissez le vieil adage : il faut souffrir pour être belle ? Je vous le confirme. Et je ne suis même pas sûre du résultat !!! Sado-maso va.
Elle me rassure : le froid va me « décongestionner ». Tu parles. Je sors et rejoins l’arrêt de bus où attendent… 3 camions de pompiers lustrés comme des sous neufs (les camions, pas les pompiers ;-)). C’est bien ma veine décidément. Bon, ben tant pis, profil bas. Je regarde le bout de mes bottes pour me donner un peu de contenance.
Le bus arrive tout de suite. Magique. Je monte et reste à l’entrée pour me cacher au maximum. Je ne bouge pas. Le Monsieur à côté de moi pense que je suis une déséquilibrée et me propose de prendre sa place. Euh, non. Je bouge pas j’ai dit !
Ouf. Chez moi. Je vais tout de même éviter ce qui est décidément devenu mon pire cauchemar… les miroirs !

lundi 4 janvier 2010

Dans de beaux draps...

Il y a décidément des manies dont on ne se défait pas : vous avez remarqué que quand on dort seul(e) dans un grand lit, on occupe toujours la même place ?… Et on laisse l’autre vacante. Comme pour ne pas déranger celui qui autrefois partageait ces mêmes draps. Comme pour ne pas déranger celui qui, un jour, partagera ces mêmes draps.
Bien sûr on prend un peu plus ses aises, on maltraite les oreillers, on tourne et se retourne, on a la couette rien que pour soi… C’est sûr, ça a ses avantages. Mais au réveil, rien ne comble ce petit espace de vie. Vide. Froid. Délaissé.
J’ai lu une fois que ce sont généralement les hommes qui dorment du côté du lit le plus proche de la porte. Rapport à la notion de protection du foyer. En cas d’attaque du livreur de sushis ? ;-) Moi, j’aime bien dormir de ce côté-là justement, parce que c’est plus court pour mes virées nocturnes au pipi-room (rien à voir avec le fait que Robert me regarde avec un petit œil coquin à ce moment-là bien sûr).
Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée et une bonne nuit. Que vous partagiez votre lit, ou pas !

dimanche 3 janvier 2010

Le syndrome de la médiathèque

Un nouveau week-end ordinaire dans la vie d’une célibataire ordinaire :
- Grasse mat’, courses avec mon caddie jaune, lessives, ménage, médiathèque, vieilles rediffs de « Un dîner presque parfait » à la télé.
- Accrocher le poster géant de Robeeeeert Pattinson que mes merveilleux amis m’ont offert pour Noël.
- Deux saisons de Sex and The City descendues d’un coup et bien sûr quelques posts sur mon blog préféré…
Le tout exécuté dans une tenue « very casual Saturday & Sunday » : vieux col roulé, jean et baskets d’un autre temps. Je suis complètement désespérée et désespérante ! J’ai presque honte d’être sortie 2 jours de suite… sans même être maquillée !!!
Ça y est, c’est le début de la fin. Même ma grand-mère de 87 ans a une vie sociale plus intense que la mienne.
Je ne veux pas passer le reste de ma vie à hanter les rayons de la médiathèque… J’habite à Suresnes depuis 8 mois et je fais déjà partir des murs ! Sans compter qu’à moins d’avoir des penchants gérontophiles, ce n’est pas vraiment le meilleur spot de drague de la planète.
Du coup, je prends une grande décision aujourd’hui. Une résolution ?! :
Trop c’est trop. Je vais lever mon gros cul de mon très confortable canapé et voir le monde. Sortir. Boire un verre. Aller au ciné. Me balader. Me poser en terrasse quelque part et regarder les gens s’agiter. Vivre merde.
Que ce soit seule ou avec des amis, peu importe.
En 2010, il est hors de question que sur mon canapé je finisse… comme une vieille saucisse ;-))

samedi 2 janvier 2010

Curaçao, le mot de la fin


Chose promise, chose due, voici le récit de mes quelques dernières heures de vacances avant le dur retour à la réalité…

Dans l’avion quelque part entre Curaçao et Miami, 11H45
J’adore voler. Je demande toujours à être placée contre le hublot parce que je pourrais passer des heures à regarder l’océan, ou le ciel… C’est justement ça que j’aime : à une telle altitude, il n’y a plus de distinction entre les 2 : ciel et mer ne forment plus qu’un. Pas d’horizon. Pas de limite. Fascinant.

Idem, 12H10
Je ne sais pas quelles terres nous survolons mais c’est splendide : une mer turquoise, presque transparente, et une terre aride, montagneuse, toute en contraste. Je pourrais rester ici : le monde est si beau vu d’en haut !

Idem, 12H32
Bon. On a un vrai problème : le monsieur assis à côté de moi a dormi pendant tout le trajet non stop. Il n’a même pas daigné ouvrir les yeux pour boire le seul verre d’eau qu’on nous donne pendant ces presque 3H de trajet (je hais les compagnies américaines). Mais moi je l’ai bu ce putain de verre d’eau et là, j’ai très très très envie d’un petit pissou en bonne et due forme.

À l’aéroport de Miami, 17H15
Ce fut l’un des meilleurs pipis depuis un moment. Such a relief !
Bientôt 5H que je suis ici. Ce n’est pas de problème en fait puisque j’adore les aéroports ! Encore plus quand ils sont américains : c’est gigantesque et hyper animé. En revanche, je crois que si j’entends encore un chant de Noël version piano, je pète un câble.

Dans l’avion, décollage imminent pour Paris, 18H15
Je veux mourir : je me suis tapé le groupe de pré-ados à l’aller, et bien vous n’allez pas me croire mais je me les tape aussi au retour. Et je crois qu’ils sont encore plus bruyants qu’il y a 2 semaines. Peut-être que je peux utiliser mon coussin de vieille fille pour les étouffer 1 à 1 pendant la nuit ?!

Dans l’avion quelque part au-dessus de l’Atlantique, 19H45
Je n’en reviens pas du nombre de pages que j’ai noircies pendant mon séjour. J’étais inspirée semble-t-il, et c’est toujours un plaisir de partager ça avec vous.
C’est marrant mais je me faisais la réflexion à l’instant même que pendant plus de 4 ans avec celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ;-), je n’ai que trop peu voyagé, et surtout jamais loin. Notre destination la plus lointaine ? Prague !!! Waoh, on était des tarés de la vie ! (Humour de spinster ;-))
Je me venge maintenant : seule mais heureuse, j’en profite. Même si mon empreinte carbone en a pris un certain coup cette année…
Ma prochaine destination ? La Nouvelle-Zélande ? La Floride ? Le Mexique ? La Grèce ? Tellement de choses à voir. On verra ça en temps voulu.
Pour le moment, je savoure le fait de ne pas avoir de voisin(e), ni à côté, ni derrière moi. Youpi.

vendredi 1 janvier 2010

Ready ?

2009 aura été une bonne année pour moi. L’année de la reconstruction, sans conteste.
Une année pour m’occuper de moi, me réconcilier avec qui je suis. Une belle année pour profiter de mes amis, de ma famille. Pour parcourir le monde.
Mais surtout pour effacer le passé, l’affronter même finalement, et me rendre compte une bonne fois pour toutes que oui, tous ces démons sont bel et bien derrière moi.
Et qu’il est peut-être temps d’aller de l’avant en 2010. Me confronter à mes peurs : me remettre à nu, prendre des risques, me challenger. Dans ma vie professionnelle bien sûr, c’est inéluctable. Et dans ma vie privée ?…
Est-ce que je n’en suis pas là aujourd’hui après tout : bien dans ma tête, bien dans ma peau, bien dans ma solitude. Je m’assume, certes, mais je m’interroge aussi : le célibat est-il une fin en soi ? Peut-on vivre longtemps seule sans se construire une carapace qui laisse volontairement les autres en dehors de son monde ? N’est-ce pas un peu dangereux à terme ?
En même temps, s’ouvrir aux autres, c’est envisager de souffrir à nouveau. Effrayant, et excitant à la fois…
Ready to go there Bridget ?

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!