lundi 31 janvier 2011

Mon nouveau credo : « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage »

J’ai beau dire à mon cerveau d’arrêter de penser à X, il n’est pas très obéissant…
Rappel des faits : mardi dernier, je craque pour X aux 30 ans d’un ami commun. Il se trouve que par une amie interposée, j’apprends qu’il aurait eu aussi un petit faible pour moi… (SCOOP !!!) Et ce même X me propose le lendemain d’être amis sur Facebook. J’ai même droit à un petit mot clin d’œil suite à la conversation que nous avons eue la veille… Parce que je le vaux bien ? Yes !
Vous savez quoi ? Dans l’absolu, cette révélation ne change pas grand-chose à ma petite vie quotidienne, on est bien d’accord. Pourtant moralement, elle a une incidence non négligeable : j’ai le sourire, j’ai la frite, je pète le feu. Parce que même si ça ne change absolument rien à sa situation (en couple), ni du coup à la mienne (célibataire endurcie, limite vieille fille ;-)), j’avais besoin d’entendre ça au moins une fois en 2011, et c’est chose faite !
Vous me connaissez bien maintenant, du genre à faire des plans sur la comète et à m’imaginer en robe blanche à la sortie de l’église. Et bien là non. Je refuse de me prendre un mur une fois de plus, et je l’ai bien compris en 2010 : plus tu rêves, plus tu tombes de haut. Point de rêves donc (enfin j’essaie, et si mon cerveau y mettait un peu du sien ça m’aiderait ;-)), mais plein de petits moments magiques en tête (et ce parfum…).
Je vais prendre sur moi et… patienter (Facile ! Rappelez-moi mon plus gros défaut : ah oui, l’impatience). Je recroiserai forcément X au détour d’une soirée, et si d’ici là il a envie de prendre contact (si seulement !!!), il a toutes les cartes en main. La balle est dans ton camp mon chou.

jeudi 27 janvier 2011

Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Programme mardi soir dernier : les 30 ans d’un ami. Qui fait du foot. La mission que j’ai acceptée à cette occasion :
- Me munir d’un maillot jaune fluo (couleur de l’équipe) et de vuvuzelas (Pour faire du bruit, enfin théoriquement, puisque pour ma part, je n’ai jamais réussi à émettre le moindre son de cet engin de malheur.). Ouf, j’ai des potes qui assurent et m’ont prêté tout l’attirail.
- RDV à Fort d’Aubervilliers pour enfiler les 4 couches qui me serviront à tenir malgré le froid et pour inscrire un big « 30 » sur mon front de midinette (sexy lady, un vrai Bibendum et un maillot de l’OL « Novotel » qui donne bonne mine). Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon je serais morte depuis bien longtemps.
- Assister au match de foot.
- Puis nous retrouver tous ensemble dans un bar pour casse-croûter et boire quelques canons à la Caravane, adresse que je vous recommande par ailleurs parce qu’au-delà du cadre chaleureux, les serveurs sont sympa et ce n’est pas cher. Franchement, les plateaux étaient aussi copieux que goûtus… (La Caravane - 35 Rue Fontaine au Roi - 75011 Paris - Tél : 01 49 23 01 86 – Du Lundi au Dimanche de 11:00 à 02:00)

Je reprends. Je suis donc sur le parking, en mode détente (bottes plates fourrées par-dessus le jean+ pull+gilet+maillot de foot+doudoune-burka+écharpe+un grand « 30 » au crayon bleu sur le front+le vuvuzela à la main) quand arrive la 3ème et dernière voiture. Son conducteur en descend.
Le choc. Waoh putain de merde. Il est canon.
1. Est-ce que je peux discrètement rentrer dans le coffre de ma Clio pour me cacher ?
2. Pourquoi je n’ai pas mis de robe fourreau – escarpins Louboutin pour assister au match ?
3. Pourquoi ce crachin dégueulasse qui me fait une tête de caniche mouillé ?
4. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Je prends mon air serein-coolissime et lui fais la bise, complètement entêtée par son odeur.
Comme je ne lâche rien – you know me – je préfère me renseigner sur la situation de ce jeune homme. En couple. Allez bim. Un de plus. Ce mec (nous l’appellerons X), je l’ai en fait déjà rencontré il y a quoi ? 2 ans ? Disons simplement que ce n’était pas le moment pour moi comme vous le savez, et je n’étais pas aussi attentive (pas autant en chasse ?) qu’aujourd’hui. Bref, tout ça ne change rien au sujet du jour, c’est dommage, voilà tout. La vie est mal faite, ce n’en est qu’un exemple supplémentaire.
Tant pis, ma tête de caniche et moi on assiste au match, et on tire un trait là-dessus. Après tout, il y a théoriquement 22 footeux en short devant moi, et un petit gars du groupe (dans tous les sens du terme) qui me suis comme un toutou alors j’ai à faire (très canine cette soirée décidément).

Une fois le match terminé (et perdu 4-2 !), je regagne ma Clio illico presto. On refait le match (logique, on refait toujours le match), je me perds dans Paris (mauvaise adresse dans le GPS, ma faute), et gagne finalement le bar où le très gentil X a garé sa voiture sur 2 places pour que je n’ai pas à tourner.
1. Quel gentleman.
2. Quelle chance elle a la garce.
3. Pas besoin de tourner pendant des heures, youpi !
Enfin, c’est tout de même un peu juste le créneau, je suis en doudoune et nous sommes 5 dans la voiture, avec 3 mecs à l’arrière qui me cachent mes repères habituels (pauvre choute). Je décide que non, je n’y arriverai pas et fais un petit tour. X nous rappelle : si j’ai confiance, il peut tenter le créneau.
1. J’y tiens quand même à ma Clio.
2. - You trust me ? - I trust you.
3. S’il y arrive c’est un Dieu.
4. Ça me donnera l’occasion d’avoir son odeur dans ma voiture.
5. Et de lui dire qu’il est tellement génial génial et merci merci beaucoup c’est hyper hyper gentil.
Résultat – vous trépignez d’impatience ? – il a réussi !

Je profite de l’éloignement général pour remettre mes petites chaussures à talon du boulot, faut pas charrier non plus. Ma copine M a aussi eu la gentillesse suprême de m’enlever le 30 qui orne mon front depuis 2 heures. Je me recoiffe vite fait bien fait et peux enfin enlever les 3 couches de trop pour garder mon pull noir col en V que j’adore (je trouve qu’il me fait un joli décolleté ;-)). Je suis donc (à peu près) présentable.

Très sympa cette soirée, on discute bien, les gens sont sympa, je parle aussi avec X. De voyages, de l’écriture, du blog (dont il n’a pas l’adresse, suis pas folle non plus !)…
Il est vraiment très très sexy. Je craque mais réussis étonnamment à ne pas en faire des tonnes, même si bien sûr c’est grillé (ce que je ressens est tout simplement inscrit sur mon visage, c’est un terrible défaut qui peut me jouer des tours, surtout en rdv client…). Mes copines qui me connaissent très bien (trop bien ?) n’en perdent pas une miette. Et puis comme je les adore, je leur crache le morceau. Pas de secret entre nous.

Un peu plus de 2H du matin… Il est temps de rentrer parce que :
1. C’est mardi.
2. Je vais avoir une tête de déterrée demain (mais je n’ai pas bu une goutte d’alcool, je limite donc la casse).
3. Ce n’est plus de mon âge.
4. Suresnes, c’est quand même loin de République, je ne suis donc pas couchée.
5. Je ne vais pas choper de toute façon.

Le petit relou collant en profite pour me demander si je peux le déposer chez lui mais… ce n’est pas mon chemin (enfin je prie pour que ce ne soit pas mon chemin parce que je n’ai pas trop aimé son regard coquin-dégueulasse-pervers pendant que j’enlevais mon manteau). J’esquive ! Et je rentre chez moi tranquillement, dans un Paris absolument désert.

Petit coup de fil nocturne à l’instigatrice de la soirée pour la remercier chaleureusement et passer un bisou à son mari qui je l’espère était content de son anniv surprise. Bizarre la copine au bout du fil… Elle me dit qu’elle m’appellera le lendemain. OK.

PS : La tête que j’ai dans la glace de la salle de bain c’est la même que celle que j’avais au bar ? Vraiment ??? Merde.

Je me couche malgré tout un peu sonnée par cette « rencontre »… et :
1. Y a quand même des filles qui ont de la chance.
2. C’est pô juste.
3. Quel dommage.
4. Il est tellement parfait.
5. Il sent tellement bon.
6. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

mardi 25 janvier 2011

Confidence pour confidence


J’ai rencontré un jeune homme samedi. Sympa, drôle, charmant et charmeur, bien goalé, 36 ans, bonne situation et bientôt grosse voiture, bref, parfait pour moi. J’en aurais bien fait mon quatre heures. Mais là n’est pas le débat.
Replaçons donc les choses dans leur contexte : il se met subitement à se confier à moi après le déjeuner (il paraît que je suis une invitation à la confidence, je préférerais être une invitation à autre chose mais bon, on fait avec).
Il entame en effet une relation toute fraîche avec une jeune fille et se sent dépasser… Au passage, pourquoi sortir avec une grande brune, pas de seins (« planche à pain » je cite !), alors qu’il aime soi-disant les petites blondes à forte poitrine ? Allez comprendre ! Je suis là moi mon chou.
Plus sérieusement, je réalise qu’avec ses mots, il exprime exactement ce que je pourrais ressentir à sa place : à quel moment répondre à un texto, trouver le bon timing, être intéressé sans être envahissant, utiliser les mots justes, alors qu’il ne rêve que d’une chose : être lui-même et ne pas s’encombrer avec ces conneries.
C’est fou : nous les filles, on a tellement l’habitude de tout se raconter avec une facilité déconcertante qu’on n’y fait même plus attention. Alors qu’un homme qui révèle ses sentiments, qui exprime sa vulnérabilité, ça m’émeut. D’autant plus que je ne le connais pas. J’avais les larmes aux yeux, je l’ai trouvé extrêmement touchant.
J’en ai profité aussi pour réaliser que nous n’étions pas si différents (enfin parfois) et… qu’il était vraiment musclé (mmmh, viril et sentimental à la fois, je fonds).
Je me dis que nous pourrions passer des soirées entières à discuter, moi en nuisette affriolante et petites lunettes de psy, lui torse nu, allongé sur le canapé… J’ai peut-être raté ma vocation !

lundi 24 janvier 2011

Bridget souffle sur les braises

J’avais sous-estimé le pouvoir du mariage sur Big… Dommage !
Je vous rassure, il n’a pas pris 20 kilos, en revanche, plus de poils sur le caillou. Mais bon, puisqu’on a dit qu’on baissait les critères… :-)
J’ai sorti les yeux de biche, croisé mes jambes (J’étais en jupe. Courte la jupe.), tripatouillé mes cheveux, mordu mes lèvres quand vraiment c’était nécessaire, et enlevé mon gilet au bon moment (quoi ? il faisait chaud dans ce resto et je ne pouvais pas ne pas mettre en avant mes arguments !). Rien n’y a fait. La flamme est morte. Au mieux, il reste quelques braises, comme une lueur d’espoir au bout du tunnel ? C’est beau… Ou pas.
Ce qui est triste, c’est qu’il est devenu hyper sage, lui qui était un coquin fini. Qu’importe, le message est passé plus ou moins subtilement - je suis restée copine-sympa-complice-rigolote quand même - et il est toujours aussi charmant et gentleman.
Je ne baisse pas les bras, mais je l’avoue humblement, j’ai peu d’armes face à son alliance.
Ce qu’il a dit et qui n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde :
- J’ai vu tes photos sur FBK, et ton statut par-ci et ton statut par-là, et tous ces mecs qui écrivent sur ton wall quand tu postes quelque chose… (c’est bon ça, tu ne me lâches pas !)
- Jolie comme tu es…
- Je connais plein de copains qui seraient intéressés…
- Je ne comprends pas les mecs aujourd’hui…
- Tu as gardé ton sourire coquin…
- Elles sont très sympa tes chaussures (LE compliment qui surpasse tous les autres dans la mesure où j’avais sorti les blue shoes;-))

Ce qu’il sait :
- A peu près tout, je suis du genre bavarde (au cas où vous ne l’auriez pas remarqué !).
Ce qu’il ne sait pas – et que je ne divulguerai jamais :
- Que j’ai un blog !!!

Déjeuner sous haute tension (sexuelle ?)

Ça avance, ça avance. Je pose des jalons pour que 2011 ne soit pas une année « sans ». Puisqu’il paraît que c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe, je décide de recycler les ex (tendance). Enfin, un ex en particulier : Big (son surnom, oui, comme dans Sex and the City, et cela n’a rien avoir avec la taille, j’aime autant préciser).
Je vous raconte l’histoire ? Toute l’histoire ? Allez, go.

Chapitre 1

J’ai rencontré Big en stage (il y a bien longtemps donc, quand j’étais jeune et insouciante). Il était plus vieux que moi (+ 5 ans), un beau parleur ma foi, et il réussissait bien, très bien même. J’ai vite réalisé à l’époque qu’il ne se passait pas 2 minutes dans ma journée sans que je pense à lui.
J’ai ainsi compris que j’étais amoureuse de lui. Folle de lui. Sans parler de cette attirance physique incroyable, indescriptible.

Il est de mon devoir de vous indiquer ici que JR était en couple depuis… 7 ans je crois. Je n’ai pas l’impression que cela le dérangeait beaucoup de « flirter » par ailleurs. Je sais pertinemment que je n’étais pas sa seule conquête à ce moment-là, mais qu’importe, mon choix était fait : Big serait le premier. Un point c’est tout. Et j’ai tout fait pour arriver à mes fins. Je ne l’ai jamais regretté.

Je crois que je me souviendrai toute ma vie de notre premier baiser. J’étais à mon bureau – juste à côté du sien – et tous les autres consultants étaient tous en RDV extérieur. Je ne l’entends même pas se lever lorsque je sens ses lèvres dans mon cou. Extrêmement excitant… Mon siège se tourne, je suis face à lui. Il se met à genoux devant moi puis me murmure : « tu vois comme je peux être doux » (comme si j’en doutais !). C’est là. Un baiser d’anthologie. Je ne m’en suis jamais remise.

Chapitre 2

« Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis » : c’est le résumé de notre relation, comme tant d’autres. J’ai en effet passé 2 ans à attendre. A l’attendre. Sagement. Qu’il se sépare, qu’il soit prêt à ce que je sois un peu plus qu’un PQO (Plan Q Occasionnel). Je n’ai jamais caché mes sentiments, je crois que quelque part il était touché, ou flatté, ou les deux. Et un jour j’ai jubilé : sa copine et lui se sont séparés. Ou plutôt il s’est fait larguer (marrant comme les mecs n’assument pas dans ces cas-là). J’étais toujours là, il me faisait comprendre des choses (des sentiments naissants ?) sans que ça aille plus loin que du sexe ou des mots. J’en ai souffert.

Jusqu’au jour où j’ai rencontré T, qui a occulté tout le reste. J’ai donc appelé Big en lui disant que notre « histoire » était tout simplement finie. Over. Parce que j’avais rencontré l’homme de ma vie (grande romantique/grande rêveuse/grande conne que je suis). Et hop, je n’ai plus jamais eu de nouvelles. Chapitre 2 clos.

Chapitre 3

Puis, comme par enchantement, Big a repris contact avec moi peu après la rupture avec T (il y a un peu plus de 3 ans donc). Très sympa, il voulait me revoir pour déjeuner (et pour que je l’absolve ?). J’ai passé un très bon moment, je l’admets.
Mais comment oublier ces années pendant lesquelles je ne rêvais que du couple qu’on aurait pu former, alors que lui ne pensait qu’à nos parties de jambes en l’air (du moins c’est ce que je crois mais il m’est arrivé parfois d’en douter) ?
Deux déjeuners. C’est ce qui lui a suffi pour revenir à la charge et me proposer un 12h-14h dans un hôtel du genre vite fait bien fait, puis je remonte mon pantalon puis retourne bosser. Et moi dans tout ça ? J’espérais ne pas être réduite à faire la pute de service. D’autant plus qu’il est fiancé et que dans la situation et l’état d’esprit dans lesquels je me trouve (larguée pour une autre donc), je n’arrive pas à me défaire de l’image de cette fille : « En voilà une autre qui se fait bien avoir ». C’est triste. C’est sans fin.

Ce n’est pas l’envie qui me manquait pourtant : encore une fois c’est tout simplement extrêmement charnel entre nous. Le souci avec JR, c’est qu’il est dangereux : ce n’est pas tant lui qui me faisait peur, c’était moi. Retomber amoureuse de lui aurait été comme revenir 5 ans en arrière, avec le risque de souffrir à nouveau. Je crois qu’en terme de souffrance, j’avais assez donné. I needed a break.
Alors pour me venger de ces deux années de jeunesse, de candeur et d’amour unilatéral, je décide de le faire marcher un peu. Chaud – froid. Un jour je le rejette, un jour je l’excite. Ça lui fait les pieds finalement. J’ai surtout l’impression que ça ne fait que le stimuler davantage. Et il n’aura pas ce pour quoi il est venu me (re)chercher.

Epilogue

Je déjeune avec lui ce midi. C’est moi qui l’ai relancé cette fois-ci, et je l’assume. Déjeuner sous haute tension (sexuelle ?). J’aimerais bien. A moins qu’il ait pris 20 kilos et qu’il soit devenu un pou, mais j’en doute.
Depuis nos derniers déjeuners il y a 3 ans, j’ai changé, je le sais. Je pense que je suis plus forte, que je sais là où s’arrête la réalité et là où commence le rêve. En l’occurrence, mon objectif est très clair et une fois de plus, je vais tout faire pour y arriver. Sans brûler les étapes parce que Big reste un mec malgré tout, il ne faudrait pas non plus qu’il pense que c’est acquis.
Quoi qu’il en soit, je cherche la facilité, je le reconnais : je n’ai aucun doute sur le fait que physiquement, l’attirance sera toujours là, nous nous connaissons, et c’était très franchement un super coup, ce qui ne gâche rien ;-) Et cette fois, marié ou pas, je n’aurai plus de barrière. C’est dégueulasse ? En effet, j’ai l’impression d’être Carie qui se tape son Big marié à une autre dans Sex and the City, alors que ses copines, extrêmement déçues mais lucides, lui font remarquer qu’elle ne peut pas être « L’Autre ». Pas faux.
Et en même temps, marre des freins psychologiques et sociaux, dans mon cas, la faim justifie les moyens ;-)

mardi 18 janvier 2011

Nul pain sans peine...


9 jours. Sans avoir grignoté ne serait-ce qu’une minuscule miette de pain. Vous n’imaginez pas à quel point les tentations sont là et à quel point je dois prendre sur moi pour ne pas céder. Je rêve de me faire un mini-sandwich, peu importe le contenu, pourvu qu’il y ait une baguette tradition bien croustillante… Hum, j’en salive. Le fait de passer devant une boulangerie est devenu un supplice. La bonne odeur de pain chaud me fait frissonner.
Supprimer de mon alimentation tous les produits laitiers, les fruits, les crudités, les légumineuses, etc., no problemo. Supprimer l’alcool s’il le faut vraiment, je peux y faire face. Mais le pain, le pain, ça c’est trop dur.
Quoi de meilleur qu’une tartine pain-beurre-miel au petit-déjeuner ? Ou qu’un sandwich jambon/poulet/thon-crudités le midi ? Un petit morceau de pain pour saucer son assiette ? Ou juste comme ça, pour combler le creux de la journée ? Yaour-pain ? Banane-pain ? Pain-Nutella ?...
Vivement que mes petits problèmes digestifs me laissent (enfin) tranquille pour que je puisse recommencer à profiter de la vie. Et à profiter de mon assiette. Je suis frustrée, et cette frustration ajoutée aux autres, 2011 s’annonce terrible ;-)
Finalement, si ce n’est pas vain et que je ressens physiquement les résultats de ces efforts, je suis prête à continuer. Garder le cap et prendre sur moi pour ne plus souffrir, voici ma motivation. Et je mettrai un point d’honneur à ne pas céder. Na.

vendredi 14 janvier 2011

Sommeil perturbé = Bridget perturbée


Je ne sais plus quoi penser. Devrais-je m’orienter davantage vers un psy que vers un étiopathe pour régler mes problèmes ? Est-ce que je me voile désespérément la face ? Il n’y a malheureusement personne pour répondre à ces questions. Ce que je constate avec tristesse, c’est que parfois, sans prévenir, je rêve de lui. Et que ça me rend folle. Folle de rage. Putain de merde, cette histoire est finie depuis des lustres et pourtant, me voilà ce matin avec en tête des images de notre hypothétique… mariage et… lune de miel ! Help !!! Un point rassurant néanmoins : celle-ci s’est révélée (sans grande surprise) être un véritable fiasco :-).
Je suppose que sans « target » et sans histoire d’amour dans ma vie, je ne fais que ressasser le passé. Ce n’est clairement pas une bonne chose, on est bien d’accord. Mais si mon cerveau me mène là pendant mon sommeil, c’est qu’il y a forcément une raison, ne le nions pas.
Et cette sensation terrible au matin. Je la hais parce qu’elle me fait dire que je n’avance pas. J’aimerais bien penser à autre chose pendant que je petit-déjeune ou que je me maquille, inutile de le dire.
Quoi qu’il en soit, ce n’est plus possible.

mercredi 12 janvier 2011

Bridget dans le bus

J'intercepte une conversation "mobile" de la plus haute importance dans le bus. Je cite pour rester fidèle au discours de mon mentor du jour : " Tomates farcies ça te va? Tu préfères 1 grosse ou 2 grosses ???"
Tout cela prête légèrement à confusion, et la dame à côté de moi laisse échapper un petit couinement que j’identifie comme étant en fait un rire nerveux… Bien qu’elle soit à mon avis bien trop vieille pour en avoir vu 2 grosses depuis longtemps !
Je ne peux que compatir : welcome to the club old lady :-)

vendredi 7 janvier 2011

2011...


Ça fait deux fois, deux années de suite. Deux fois que je passe la porte d’une chambre d’hôpital en retenant mon souffle. La femme étendue sur le lit, c’est ma Maman. Je prends sur moi pour conserver ma dignité, mon calme, mes larmes. Je suis forte pour elle parce que j’ai beau être plutôt une fille optimiste, je ne suis jamais rassurée dans ces cas-là.
Le problème, arrivé à un certain âge (oh my God, je parle comme une Mamie ;-)), c’est que les rôles s’inversent sans même que l’on s’y attende : j’ai l’impression de devoir veiller sur mes parents, les assurer, les assister parfois aussi. Et ce n’est que le début. Je m’implique, suis omniprésente, sans réfléchir bien sûr, ce sont mes parents et je les aime quoi qu’il en soit. Malgré tout, les voir vieillir n’est pas le plus beau des cadeaux.
Encore moins quand on compte parmi leurs amis proches des décès « prématurés » de jeunes retraités (comptez dans la soixantaine). Ils sont touchés ? Evidemment. Ça nous fait réfléchir ? Et comment !
Quand j’entends que le copain JC, ben oui, il a eu un sursis après sa première attaque il y a quelques années. Ce qui lui a permis de connaître ses petits-enfants. Et bim ! Prends-toi ça Bridget. Comme si je n’y avais jamais réfléchi. Comme si je n’en souffrais pas moi-même... Le message est bien passé, pas d’inquiétude là-dessus. Après, je fais comme je peux avec les moyens du bord ;-) Avec un peu (beaucoup) de chance, je partirai à l’abordage (d’un potentiel donneur) en 2011. (Classe !!!)
Et pourtant, il y a aussi des avantages à ce que nos vieux vieillissent ;-). Chez moi en tout cas on a :
- plus d’argent pour notre anniversaire/Noël/et parfois même juste comme ça. (Vénale !)
- la possibilité de se lâcher plus facilement en disant des gros mots, en se saoulant avec eux. (Pochtronne !)
- une relation plus franche et un peu plus « fusionnelle » si tant est que ce soit le mot approprié. (Petite fille à son popa et à sa moman !)

Je relis mon « post » et je constate avec effroi qu’en effet, ce n’est pas forcément très drôle comme premier article de l’année, mais néanmoins réaliste ! Ce qui ne m’empêchera pas de vous souhaiter à tous, chères amies/chers amis, chères lectrices/chers lecteurs, une merveilleuse année 2011 (pas de blague cette année, c’est nul, pour ça, je préférais 2010 et son lot de saucisse, pisse, glisse… et j’attends avec impatience 2013, année de la baise. Oups.).
En espérant vivement que tous vos rêves (même les plus secrets, mêmes les plus coquins ;-)) se réaliseront cette année…
Que 2011 soit santé, bonheur, argent et réussites !
Que 2011 soit Champagne, sexy, torride (grrr !)…
Que 2011 soit surprises, chance, créativité, humour !…
Que 2011 soit complétement bloggé !
Que 2011 soit amour, amitié et… famille !

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!