jeudi 28 avril 2011



Nous sommes excitées ce matin parce que nous nous sommes fait un vrai cadeau : nous avons réservé la veille un vol en hélico qui doit partir de Rotorua et nous emmener sur White Island, petite île avec un volcan en activité. Je sais, nous ne nous refusons rien et nous avons bien raison merde alors !). Au programme : 30 minutes de vol aller, au-dessus des terres puis de la mer. Atterrissage sur l’île et visite d’1 heure puis 30 minutes de vol retour.

Pourquoi c’est un plaisir ? Parce qu’Aurél est fascinée par tout ce qui est volcanique et plus généralement géologique. Et parce que je rêve de monter dans un hélico depuis un moment. Mais aussi parce que c’est le genre de choses que nous ne ferons peut-être qu’une fois dans notre vie. Alors autant le faire ici. Et ensemble.
Ah, ça va beaucoup mieux après cette bonne nuit de sommeil, et l’ouverture des petits rideaux du van nous laisse une belle surprise : nous avons dormi le long de Rotorua Lake sans même le savoir. Nous allons pouvoir petit-déjeuner à la fraîche dans ce décor féerique, alors que le soleil se lève. Magique.
Restons néanmoins pragmatiques avant tout : qui dit petit-déjeuner dit thé, et qui dit thé dit eau chaude. Ah oui, mais dans un Doc, point d’endroit où brancher une bouilloire électrique – nous n’en avons pas de toute façon. En revanche, nous avons… un réchaud dans notre van ! Ni une, ni deux, au boulot pour allumer la bête. (Je préfère ici préciser que oui, nous y sommes arrivées, et oui, nous avons eu droit à notre thé chaud !)

mercredi 27 avril 2011

Cette journée nous aura en tout cas bien crevées, et prévoyantes comme nous sommes, nous avions pris un RDV au Polynesian Spa. Avec ses piscines d’eau chaude naturelle (de 36°C à 42°C) qui donnent sur le Rotorua Lake et le petit soin réflexologie qui va bien, nous sommes comblées.
Rien de tel pour faire passer mes microbes ? J’aimerais bien mais la halte à la pharmacie est obligatoire vu mon état.
Pas question pour autant de faire l’impasse sur un dîner bien copieux : ce soir, ce sera Thaï ! Je ne rêve pourtant que d’une chose : une bonne nuit réparatrice.
Direction donc le « DOC », à quelques kilomètres du centre-ville. Le principe est le suivant : on gare le van dans une réserve naturelle protégée, en laissant à l’entrée une enveloppe avec une maigre compensation pour la nuit (entre 5 et 10$ NZD). Pas de gardien ni de barrière, tout est basé sur la confiance et le respect. Inimaginable chez nous bien sûr ! Sauf que les indications pour rejoindre le Doc sont bien maigres, et les routes non éclairées n’aident pas. Qu’importe ! On assure avec Aurél, et alors que tous les Néo-zélandais semblent couchés depuis belle lurette, les deux petites frenchies se préparent à leur seconde nuit dans le van.

mardi 26 avril 2011


L’anecdote du jour ? La pluie ayant rapidement fait place au soleil, nous avons vite été exposées aux rayons ravageurs ici (la couche d’ozone est particulièrement abîmée au-dessus de la Nouvelle-Zélande, ce qui rend le soleil extrêmement dangereux et violent) et rien sur nous, ni crème solaire, ni chapeau, nada. Quelle autre solution pour ma peau que de m’enturbanner avec mon foulard (cadeau de Thaïlande de ma sœur) ? Ben… pas d’autre solution ! Quand je vous avais dit que je ne choperais pas ici !

La bonne nouvelle ? Il ne pleut plus. C’est le moment rêver pour filer vers Waimangu, à quelques kilomètres. Avec le repérage de la veille, nous ne perdons pas de temps, et entamons très vite cette superbe balade le long des cratères et des sources d’eau chaude avec dans le ventre une banane et une barre de céréale avalées vite fait bien fait. Comme on dit chez moi, y a pas une pinute à merde :-)
Les paysages sont tout simplement fascinants et le temps se lève pendant notre visite, alors nous décidons de la refaire… une seconde fois ! Non, clairement, on ne lâche rien avec Aurél ! Pourtant, je ne suis pas très en forme avec cette p…… de crève qui ne me lâche pas. Je m’enfile des Strepsils et du paracétamol comme des bonbons et j’essaie de ne pas trop m’écouter parce que je veux en profiter à fond, mais ça me gâche malgré tout un peu mon plaisir et ça m’emmerde (désolée).

Le clou de la visite ? Le geyser Lady Knox, provoqué par… un bout de savon ! Complètement improbable, ce sont des mamans Maori qui ont découvert le phénomène chimique en faisant leur lessive à proximité. Drôle d’histoire.
Une fois la visite terminée, nous nous permettons une petite pause à la boutique, avec en prime un thé/cappuccino pour nous réchauffer.

Mardi 22 mars 2011 – 21H


Nous avons fait deux belles rencontres aujourd’hui : d’abord la dame qui vendait les billets d’entrée à Wai-O-Tapu qui nous a reconnues depuis notre passage éclair hier. Elle nous a du coup fait bénéficier du « Discount » parce qu’elle était contente qu’on se soit donné la peine de revenir malgré la pluie torrentielle qui s’abat ce matin. Trop gentille ! (Comme tout le monde ici très honnêtement.)
Et Cole, photographe australien (roux et hyper chargé avec son sac de 20kg) avec qui nous avons parlé pendant notre balade à Waimangu. Si je ne fais pas plus de commentaires, c’est qu’il était très gentil mais pas vraiment le grand surfeur sexy tel que l’on pourrait l’imaginer. Dommage ! En même temps, avec ma tête de mouton, ma voix qui part en sucette et mes tenues pas vraiment sexy (le moins que l’on puisse dire !) il n’est pas question de choper pendant ces vacances.

Mais pour que vous compreniez bien comment on a pu en arriver là, rembobinons.
Parce que nous avons tout de même passé notre première nuit dans le van ! Outre le fait que nous avons un peu cherché avant de comprendre comment s’enfermer depuis l’intérieur (deux blondes… what can I say ?), le confort est top ! Rien à dire. Pas froid. Bien assez de place pour nous deux. Silencieux. Trop cool. Ça, c’est fait.
Ce qui nous a juste gâché notre bonheur, c’est cette pluie incessante. Saoulant, d’autant plus qu’elle était toujours là à notre réveil. Et pas le petit pipi de chat, hein, oh non, la bonne grosse pluie des famille, du genre de celles qui durent… toute la journée !

Nous nous sommes vengées sur les infrastructures du camping pour se faire un ptit-déj avant de retourner à Wai-O-Tapu pour enfin faire cette balade. On ne lâche rien.
Et ça valait le coup. Nous avons vu des phénomènes géothermiques incroyables, avec cette terre qui fume de partout. L’eau est à 150°c en moyenne, et on sent la terre en ébullition sous nos pieds, c’est assez troublant. Cela donne d’ailleurs des paysages improbables que nous ne verrons jamais ailleurs, avec des couleurs tout droit sorties de palettes d’artistes. Et encore, nous n’avons pas la chance d’admirer ces paysages sous le soleil.

lundi 25 avril 2011

Lundi 21 mars 2011 – 20H20


Désolée pour le coup de mou de samedi soir, je vous propose de poursuivre le récit de nos péripéties en Nouvelle-Zélande. Next !

Une fois arrivées à Rotorua sans encombre (ouf !), nous avons suivi les conseils avisés de M et JB direction Wai-O-Tapu, pour observer des phénomènes géothermiques propres à la région.
Malheur ! Le lieu de départ de la balade ferme à 15H45 (il faudra d’ailleurs que je vous reparle des horaires à la néo-zélandaise, pas très faciles à gérer pour des latins comme nous…) et nous sommes arrivées… 10 minutes trop tard. La lose, mais c’est de notre faute, on n’avait qu’à gérer avec les indications des guides. Tant pis, nous sommes déçues bien sûr mais en profitons pour faire tous les repérages nécessaires à notre journée du mardi, qui s’annonce chargée du coup !
Pour notre première soirée toi + moi + le van :-) nous choisissons un camping proche du lac de Rotorua. Au calme, il offre tout le confort nécessaire + 3 petites piscines d’eau chaude naturelle dont nous décidons de profiter.
Et puis le Fat Dog Café semble être une adresse toute indiquée, alors c’est sur ce resto que se fixe notre choix pour le dîner. Sans prétention, la grosse salade est bien copieuse, et c’est sympa mais… vide. Forcément puisque les Néo-Zélandais mangent à partir de 17H30… Alors oui, 20H c’est le dernier service !
La découverte du jour ? Les « muds » de Wai-O-Tapu, de la boue en ébullition sous nos yeux. Etonnant et… jamais vu !

dimanche 24 avril 2011

L’heure du post défouloir

Je sais, ça ne me ressemble pas de prendre ma plume/clavier à 4H30 du matin. Mais j’agis sous l’effet de la colère, de la honte et de la résignation. C’est donc l’heure du post défouloir.
(Je suis par ailleurs bien désolée pour cette pause inopinée dans mes tribulations néo-zélandaises, qui reprendront après cet entracte, cela va de soi.)
Eh oui, ce soir j’ai revu X. J’espère que vous vous en souvenez parce que je me sens pas trop de faire un résumé là maintenant… Et puis en plus je ne vous avais pas tout dit pour des questions de « confidentialité ». Bref, ce que je peux vous confier c’est que ce soir c’était supposé être mon soir.
J’avais investi dans une robe et m’étais mis sur mon trente et un (esthéticienne compris) pour lui donner un avant-goût de ce qu’il pourrait avoir s’il s’en donnait la peine.
4H d’attente interminable avant qu’il n’arrive. J’avais une boule dans le ventre (pourquoi je suis comme ça merde alors ?).
Et finalement, le voilà, toujours aussi séduisant. Et seul ! J’attends un peu avant de me jeter à l’eau et nous nous isolons pour nous raconter nos vacances respectives. Je lui demande si elles ont été propices à la réflexion…
Je me doutais, bien sûr, que quelqu’un souffrirait dans cette histoire, et une fois de plus c’est bibi qui trinque. Elle en a marre bibi de se faire balader vous savez.
Non, il ne quittera jamais sa copine (et le confort qu’elle représente). Risque zéro. Il n’est pas si mécontent dans sa vie amoureuse et veut donner une chance à son couple (comment peut-on changer de discours à ce point en quelques semaines ? Enfin, ça ne me regarde pas. Ou plus.).
Il me dit que je l’attire vraiment. Maigre consolation !
Je regrette tellement qu’il m’ait donné de l’espoir. Je tombe forcément de plus haut, et oui, ne nous voilons pas la face, ce n’est qu’un échec de plus dans ma vie sentimentale.
Il n’a pas arrêté de me regarder après notre conversation, de faire copain-copain. Euh, ben non mon gars, ça ne marche pas comme ça tu sais. Ce serait trop facile. J’ai fait semblant que tout allait bien jusqu’à mon départ alors que je voulais hurler. Pleurer. Gémir.
« Je suis difficile ? Y a quand même des mecs bien qui sont célibataires ! Je n’ai pas d’autres targets ? Il aurait bien des copains à me présenter ! C’est un problème de timing, ça aurait changé les choses si j’étais venu lui parler il y a 2 ans à un pique-nique anniversaire.» Dire que j’ai dû entendre ça ce soir dans sa bouche. J’avais envie de le gifler. Ou de sauter du troisième. Au choix. J’ai ignoré les maladresses et ai proposé de rejoindre les autres sur un ton sans équivoque.
Mon sentiment ce soir ? Un ras-le-bol complet. Le sentiment que je ne vais JAMAIS y arriver. Que je finirai vieille fille. J’ai l’impression d’avoir accumulé en moi une telle dose d’amour que je voudrais partager, donner sans retenue, et qui est contenue à l’intérieur de moi parce que personne n’en veut. Je me sens tellement résignée. Coincée dans une spirale de fatalité qui me conduit à chialer dans ma voiture en rentrant. À fuir le moment où je vais aller me coucher parce que je sais que je vais cogiter. Pour en venir à cette conclusion qui me hante : le problème, c’est moi.

lundi 18 avril 2011

Lundi 21 mars 2011 – 14H36


Je me suis endormie à la seconde même où ma tête a frôlé l’oreiller pour me faire réveiller en sursaut en plein milieu de la nuit par Maka, le chat des voisins venu nous rendre une petite visite inopinée. Tendue comme un string, je me suis redressée et ai aussitôt réveillé Aurél.
Et là, je lui sors un mythique : « Faut que je me remette, j’ai failli avoir une crise cardiaque » avant de l’aider (de très loin) à virer l’abominable créature (et encore nous sommes toutes les deux de grandes amoureuses des chats à la base, c’est pour dire mon niveau d’énervement sur l’instant). Ce qui ne m’a aucunement empêché de me rendormir dans la foulée.

Après tant de rebondissements, debout 7H ce matin, avec un objectif, et un seul : récupérer notre premier van. Ce qui était par ailleurs notre inquiétude principale pour ne rien vous cacher.
Je vous fais le topo : moi aphone, crachant mes poumons toutes les deux minutes. Aurél obligée de gérer toute seule et de faire la traduction. Mais tout ça n’est rien comparé à l’instant où nous avons vu arriver… l’ENGIN. Euh, ouais, c’est grand quand même, y a pas à dire. Le stress monte chez Aurél. Moi, je me sens plutôt excitée par la situation (conduire un gros engin ??) et du coup je me propose de me lancer. Finalement, ça m’éclate : conduite à gauche + boîte automatique + van couchette ! Et ouais, avec Aurél, on tente plein de trucs et on est des boss. Girls’power !
On retourne charger le van et faire quelques courses avant de prendre la route pour la ville de Rotorua, plus au centre de l'île du Nord.

Nos premières impressions « so far » :
- On est vraiment en vacances ! Yeah ! Les problèmes que nous avons en France y sont restés, et c’est tant mieux. Idem pour le boulot. Loin, très très loin.
- Les Néo-zélandais sont hyper gentils et ouverts. Souriants, à l’écoute. « How are you ? » où que tu ailles.
- C’est propre dans ce pays !
- Il y a plein de petits cafés trop sympas sur le bord de la route… Une bonne option pour notre déj ?
- Tout est hyper bien indiqué.
- Les paysages que nous traversons sont très verts et vallonnés. Peu d’habitants au kilomètre carré, c’est clair. Mais c’est beau. Reposant et vivifiant.

dimanche 17 avril 2011

Dimanche 20 mars 2011 – 22H40


Quelle arrivée fracassante à l’aéroport : je me suis littéralement jetée dans les bras de M, et nous avons pleuré de joie toutes les deux ! La matinée a été franchement bizarre, comme si on s’était vues la veille, et avec beaucoup de mal à réaliser que nous avions traversé la moitié du globe avec Aurél…
Mais au fur et à mesure de la journée, nous nous sommes senties… en vacances ! À prévoir la suite du voyage sous les conseils avisés de nos hôtes, à prendre une douche salvatrice (oh yeah !) avant de retrouver ma désormais célébrissime coiffure de Rabbi Jacob (taux d’humidité oblige, il avoisine les 85%).
Nous avons tout de même profité de cette première journée sur place et du temps splendide pour faire une visite du centre-ville d’Auckland (la CBD), déjeuner sur les quais tous les quatre et puis se balader au bord de la mer à Devonport, juste en face d’Auckland.
Les premières impressions sont excellentes, rien qu’aujourd’hui c’est magnifique et… serein. Oui, c’est le mot. Serein. Je comprends qu’on ait envie de vivre ici.

mardi 12 avril 2011

Dimanche 20 mars 2011 - Atterrissage à Auckland prévu dans un peu moins de 4H


Bon, ça y est, j'ai raccroché les wagons niveau jetlag. Plus que 4 petites heures avant de rejoindre - enfin - la terre ferme.
Je profite de ce laps de temps pour faire un point sur le contexte.
Pourquoi cette destination ?
Eh bien pour être tout à fait franche, depuis que j'ai vu la mythique trilogie du Seigneur des Anneaux (culte, un de mes films préférés), je rêve d'y aller. Et il y a un peu plus d'un an, ma meilleure amie M décide de s'y installer avec son homme, JB. Alors je saute sur l'occasion !
Nous nous connaissons depuis 13 ans (waoh ça ne nous rajeunit pas !). Et depuis 13 ans on a partagé nos premières fois, nos histoires d'amour, des deuils, des séparations, et avons évolué ensemble. Donc à l'autre bout du monde ou pas, il y a des amitiés qui ne faiblissent pas.
Et pour ces 3 semaines de folie, quelle autre formidable amie qu'Aurél pour m'accompagner ? Mon autre meilleure amie. Elle ne pourra malheureusement rester que 2 semaines, mais ça nous promet déjà bien des fous rires et des moments inoubliables, je le sens. Aurél, elle est toujours là, elle est tellement à l'écoute des autres. C'est aussi la fille la plus généreuse que je connaisse. On peut passer des minutes entières ensemble sans rien se dire (si, si, je le jure !) et ne pas être gênées. Je crois que nous avons bâti depuis 8 ans une superbe et inébranlable amitié.
Mais pour le moment, loin de ces considérations sentimentales, nous ne rêvons que d'une chose : une bonne douche ! J'ai l'impression de puer la vieille biquette et j'ai besoin de laver tous ces kilomètres parcourus.
Quand je pense que je vais sauter dans les bras de M et JB en arrivant... j'ai mal pour eux ! Je vais quand même faire le strict minimum par respect (lavage de dents, coup de peigne, parfum, poudre bonne mine). On n'est pas des chiens non plus ! :-)
Au programme de ce super voyage, deux semaines à la roots en van couchette (oui, il y aura des photos, et ça promet ! ), la première semaine pour l’île du Nord puis M et JB nous rejoindront pour le week-end. Ensuite, vol intérieur vers Queenstown, dans l’île du Sud, où nous passerons 4 jours, toujours à bord d’un (autre) van couchette.
Aurél repartira le samedi 2 avril, et je reste avec mon petit couple préféré 6 jours de plus, à Auckland où ils vivent. J’ai malgré tout loué une bébé voiture pour pouvoir me balader dans la région proche. Et hop, retour à la vie parisienne.
Mais nous n’en sommes pas là. Le mot d’ordre des vacances ? P R O F I T E R ! Et ça commence… tout de suite !

lundi 11 avril 2011

Samedi 19 mars 2011 - 11H07 heure parisienne

Je commence à être perdue avec l'escale et les décalages horaires (et les verres de blanc ;-)). Disons simplement que contre toute attente, le premier vol Paris-Séoul s'est extrêmement bien passé, et surtout beaucoup plus vite que prévu. Nous survolons actuellement l'Océan direction Auckland. Pas de chance, le petit Christopher derrière nous est le champion junior des coups de pied dans le siège de devant. Génial.
Sinon, nous avons sympathisé avec deux Françaises qui se font un petit périple dans le genre du nôtre.
Allez, courage, plus que... 9H de vol !

dimanche 10 avril 2011

Vendredi 18 mars 2011 - 23H01 heure parisienne

Nous nous envolons vers Séoul, pour notre changement avant de rejoindre la Nouvelle-Zélande. Enfin. Point de répit pour nos voix respectives : nous ne nous sommes pas vues depuis 3 mois, et il y a des histoires (de coeur surtout, what else ?) à rattraper. Le temps passe plus vite ainsi et qui dit gossip, dit... apéro ! J'en suis à mon quatrième verre de blanc et j'ai bien chaud là tout de suite maintenant :-)
L'avion est top, les hôtesses aux petits soins... vive Korean Airlines ! J'ai même fini tout mon plateau-dîner, c'est pour dire.
Séance movie maintenant, le choix est large et c'est tant mieux parce que le vol va malgré tout être long.

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!