vendredi 30 septembre 2011

Le billet : L’humeur du jour

Vendredi 30 septembre 2011, 16H30. Le week-end est à portée de main.

J’ai passé la matinée à :

- Me demander quelle tenue j’allais finalement choisir de porter samedi soir, et avec quelles chaussures, et avec quels bijoux, et avec quel sac. Et si vraiment je réussirai à perdre 3 kilos d’ici demain, 20H.
- Rafraîchir ma page Facebook et ma boîte Yahoo.
- M’imaginer exerçant un autre métier : bloggeuse professionnelle, institutrice, psy, chef dans un restaurant, chômeuse.
- Rafraîchir ma page Facebook et ma boîte Yahoo.
- Surfer sur le site de Louboutin et me demander comment on pouvait décemment chausser des stilettos de 12 cm (hauteur moyenne des talons) dans Paris, et me dire qu’il faudrait une voiture avec chauffeur assortie aux chaussures.
- Eliminer chômeuse de la liste, parce qu’une chômeuse avec des Louboutin c’est louche.
- Rafraîchir ma page Facebook et ma boîte Yahoo.
- Regarder le dernier Bref. Rire. Regarder le Petit Journal d’hier. Rire. Regarder le SAV des Emissions. Rire. Me dire que chroniqueuse sur Canal ce serait pas mal aussi. (Rires.)
- Rafraîchir ma page Facebook et ma boîte Yahoo.
- Donner des ordres à mon équipe. Faire genre j’ai plein de trucs hyper importants à faire, c’est pour ça que je vous donne des ordres et que je vous laisse « les petites choses ». C’est comme ça, c’est la vie. Et non, ce n’est pas juste. Enfin… pas pour vous.
- Rafraîchir ma page Facebook et ma boîte Yahoo.
- M’interroger sur l’intérêt de créer une « Nana 2 en 1 : le 1er double protège-lingerie » ??!! Et finir par l’essayer pour comprendre le concept. Laisser tomber, trop d’effort.
- Quelle salade je vais choisir à midi… Plutôt entrée/salade ou salade/dessert ?…
- Rafraîchir ma page Facebook et ma boîte Yahoo.
- Fantasmer sur mon très grand collègue (celui dont j’ai rêvé cette nuit-même, et c’était plutôt chaud) en me demandant si tout chez lui était proportionnel ?

J’ai passé l’après-midi à :

- Rafraîchir ma page Facebook et ma boîte Yahoo.
- Papoter avé les copines autour d’un thé vert. Rêver que ce soit un ptit Martini blanc ou un verre de Santenay. Penser aux 3 kilos en trop et se dire que le thé vert, c’est détox, et donc beaucoup mieux.
- Rafraîchir ma page Facebook et ma boîte Yahoo.
- Attendre l’heure d’aller à la gym pour mon 9ème cours du mois (yeah baby !), histoire de me coucher ce soir en ayant l’impression de m’être donnée un peu.
- Rafraîchir ma page Facebook et ma boîte Yahoo.
- Espérer que la rédaction de ELLE aime mon blog.
- Rafraîchir ma page Facebook et ma boîte Yahoo.
- Ecrire cet article.
- Me dire que j'ai vraiment une vie trèèèèèèèèèès difficile.
- En profiter.

lundi 26 septembre 2011

Saturday night fever chez Maman et Papa Bridget

Alors que je feuillette le Cosmopolitain du mois de juillet affalée dans mon canapé, c’est l’explosion de rire. L’article sur lequel je suis tombée me laisse sans voix, tout simplement parce que j’aurais pu l’écrire : ce passage, c’est un petit bout de ma vie.
Le titre : « A deux, est-ce que c’est mieux ? », que j’imaginais être un nouvel éloge de la vie en couple. Je ne sais pas si l’auteur est célib, mais elle me met un peu de baume au cœur. La dernière rubrique de l’article est la suivante :

« Rendre visite à mes parents.
Version mono : Je jette ma valise dans ma chambre d’ado, celle avec les posters de Boyzone et de Worlds Apart, et je pars en virée shopping avec ma mère. Le soir, mon père débouche un petit rouge qu’il gardait et après le dîner on se vautre devant une émission de variétés les jambes écartées en se tapant le bidon – on a bien mangé. Je porte des chaussons trop grands prêtés par maman. Des mules en fait. »

Bien plus funky que la version duo ! Je lâche un gros pouffement de dinde (célibataire) sur mon canapé Ikea et décide de conserver ledit article pour le faire lire à mes chers géniteurs lors de ma prochaine virée dans la banlieue nord de notre capitale :

- J’arrive et je me manifeste (bruyamment) pour que mon père range ma voiture dans le garage et m’aide à monter ma valise. Un seul regard me permet d’évaluer son humeur – après tout on se côtoie depuis 30 ans.
- Petite valise que je pose dans mon ex-ex-chambre, celle qui a du papier peint rose avec des petits oiseaux.
- Et je monte dans mon ex-chambre (tout court), là où trône une grande affiche de Bridget au mur (pour de vrai) et les CD des Backstreet Boys, Worlds Apart, 3T, GSquad, MN8 et tutti quanti dans la tour prévue à cet effet.
- Chez nous, le shopping c’est le lendemain matin à la fraîche parce que… y a moins de monde et qu’on est des lève-tôt.
- Passons aux choses sérieuses : quand je suis là, c’est apéro ! Papa débouche un bon Bourgogne choisi préalablement et avec soin dans sa cave. Il est en général excellent, charpenté, et de préférence rouge, et je picole toujours un peu plus que mes parents (réunis), raison pour laquelle je n’échappe jamais au « mais quelle pochtronne ! ». Maman sort le trio gagnant : chips – olives – Apéricubes et on s’assoit en tailleur autour de la table basse dans le salon, en regardant un truc débile à la télé. Tout pour ne pas parler de vrais sujets de fond en somme.
- Puis on passe à table – mais Maman et moi n’avons clairement plus faim. C’est de la pure gourmandise. Papa, lui, est un estomac sur pattes, donc il crève la dalle (alors qu’il a mangé des chips en cachette avant qu’elles arrivent, ce qui nous fait systématiquement ouvrir deux sachets plutôt qu’un…). Au dîner ce soir (Mamounette cuisine bien, y a pas à dire) : dos de cabillaud et poêlée carottes-courgettes. Un délice bien sûr mais « el padre » trouve le moyen de se plaindre : le poisson ça pue et les légumes c’est toujours moins bon qu’un bon plat de pâtes/pommes de terre. Mouais, en attendant, les assiettes sont vides.
- Le repas terminé, les filles débarrassent (trop compliqué/contraignant pour le Daddy qui lui se barre en douce) et tout le monde passe par la case pyjama, parce que dans la famille de Bridget, on ne conçoit pas de passer sa soirée autrement qu’en pyjama. On aime le confort, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise. Il y en a 3 qui m’attendent dans le tiroir de mon ancienne commode, « parce que ce sera toujours chez toi ici ». Ils sont de fait fraîchement lavés et repassés, et tous plus ringards les uns que les autres.
- C’est là, précisément, que nous aurions pu être pris en photo pour illustrer le fameux : « Après le dîner on se vautre devant une émission de variétés les jambes écartées en se tapant le bidon – on a bien mangé. Je porte des chaussons trop grands prêtés par maman. Des mules en fait. ». Avec un seul bémol, pas de mules chez maman Bridget, mais plutôt des contretypes Isotoner (pas sûre que ce soit mieux).
- Et avec un net changement par rapport à d’habitude puisque c’est le moment que je choisis pour leur lire l’article et que finalement, « après le dîner on se vautre devant une émission de variétés les jambes écartées en se tapant le bidon – on a bien mangé. Je porte des chaussons trop grands prêtés par maman. Des mules en fait ».
- Oui, certes. Mais ce soir, grâce à Cosmo, on rit, on rit, on rit.

mercredi 21 septembre 2011

Le parcours du combattant de la parfaite célibataire (blonde de surcroît) : Epreuve n°1


Le parcours du combattant de la parfaite célibataire (blonde de surcroît) :
Épreuve n°1 : Participer à une soirée où il y aura… hum… potentiellement 4 ex, 3 au bas mot si mes calculs sont justes.

Bon, d’abord, je ne panique pas, ça ne sert à rien. Il vaut mieux me plonger dans l’échafaudage d’un plan d’attaque sans faille (ou presque) pour affronter le jour J.
L’idéal est bien sûr de prendre de l’avance sur le calendrier pour connaître au mieux la configuration de la soirée : qui sera là, combien nous serons, est-ce un dîner, un bar, va-t-on danser, y aura-t-il une amie pour me porter secours au cas où ?
Dans le cas présent, la soirée a lieu le 1er octobre, bar à déterminer, a priori sans piste de danse, il devrait y avoir 2 ex accompagnés, 1 ex seul, de vieilles targets en couple elles aussi (mais ça a moins d’importance) et Aurél pour m’épauler. Bref, ça se présente bien dans l’immédiat.

Plan d’attaque, règle N°1 : BE GORGEOUS. Et pour ce faire :
- Arrêter les muffins maison / gâteaux marocains / cupcakes / croissants /éclairs au chocolat et autres gourmandises que ma stagiaire ne cesse d’apporter (Pour m’acheter ??? – Et ça marche !!! Je suis tellement faible face au sucre et au gras…).
- Rester sur un rythme soutenu de 2 à 3 cours de gym par semaine (yeah Bridget !).
- Faire une croix sur les Ferrero Rochers engloutis avec la tisane du soir.
- Commencer les masques, gommages, contours des yeux, crèmes anti-cellulites raffermissantes, crème auto-bronzante pour effet bonne mine, et autres remèdes pharmaceutiques.
- Prendre rdv avec Katia (mon esthéticienne depuis 7 ans) et s’assurer que c’est Samia (sa fille) qui œuvrera car personne ne traite mon poil mieux qu’elle, résultat impeccable garanti à tous les coups.
- Trouver LA tenue parfaite : celle qui va cacher les défauts, mettre en valeur les atouts, et dans laquelle je me sentirai bien. Nul besoin d’en faire trop, la jupe ras la moule et le décolleté jusqu’au nombril si on n’assume pas, c’est pire que tout. Je vais également éviter d’avoir à faire des frais : impôts obligent, la fin de l’année est un peu tendue du string côté finances, alors autant éviter les dépenses superflues. Je devrais trouver dans ma penderie les bons outils (ce qui est toujours l’occasion de mettre la main sur quelques antiquités roulées en boule au fin fond du placard, mêlons l’utile à l’agréable).
- Passer par la case coiffeuse pour redonner un peu de peps à ma blonditude et à mes bouclettes (ça c’est classe) qui me font en ce moment ressembler à la fille de Nelson Monfort (et ça, c’est pas classe).

Bon, je crois qu’on y est : il faut souffrir pour être blonde, preuve en est.

Plan d’attaque, règle N°2 : BE BRAVE. Et pour ce faire :
- Ne pas tenter de remettre ça. Avec aucun d’entre eux.
- Se dire qu’ils sont peut-être tout aussi mal à l’aise. Peut-être.
- S’amuser !
- Adopter une positive attitude en gardant en tête que leurs nouvelles conquêtes sont moins jolies / intelligentes / drôles / blondes / moelleuses et se persuader que c’est le cas.
- Garder la tête haute quoi qu’il arrive, quelle que soit l’heure, la hauteur des stilettos, et mon taux d’alcoolémie.
- Eviter de se bourrer (trop) la gueule. (Oups)
- Pas de rire de dinde. Même après 6 ou 7 Sex on the Beach / Gin Fizz / Tequila (Re-oups).
- Pas de « Tu veux pas me sauter ? », même à 4h du mat’, même si je ne distingue plus mon interlocuteur – surtout si je ne distingue plus mon interlocuteur.

Plan d’attaque, règle N°3 : BE SMART. Et pour ce faire :
- Ben rien en fait. Oublier tout ce qui a pu être écrit dans ce post, être moi-même, avoir confiance en moi et… foncer dans le tas !

mercredi 7 septembre 2011

Jeux dangereux

Quelques jours de décalage dans ma menstruation et le stress monte : serais-je enceinte ? Les premiers jours, rien de grave, malgré une petite arrière-pensée qui point bien sûr. Jusqu’à ce que le doute s’installe réellement : serait-ce possible ?

Est-ce que cet évènement qui est supposé être l’un des plus beaux de ma vie pourrait se révéler être la pire de mes craintes (juste parce que le père potentiel est un gros con qui ne m’a jamais rappelée) ?

1ère réaction de fille : Stresser, stade n°1.

2ème réaction : Coup de fil à une amie (très bonne amie de préférence). Histoire de partager et d’avoir un avis extérieur. Manque de pot, voici l’avis en question : « ça fait combien de jours ? … - Silence gêné - Oh putain, ça craint, va vite acheter un test ! ».

Résultat de l’appel téléphonique : stress, stade n°2.

3ème réaction : Passer à la pharmacie, pour demander (tout doucement, en chuchotant de préférence) à la dame : « un test de grossesse, s’il vous plaît » tout en croisant les doigts pour que le petit vieux à côté soit aussi sourd qu’il en a l’air. Et se dire que 1. C’est cher quand même. 2. Merde alors, on en est encore là à 30 piges ?!

4ème réaction : Commencer à imaginer les possibles implications si toutefois le test se révélait positif. Là, clairement, ce n’est plus du stress, quel que soit son stade, c’est l’angoisse absolue.

5ème réaction : Faire le test le plus vite possible. Genre dans les toilettes avant le cours de gym. Et sans avoir lu le mode d’emploi.

6ème réaction : Lancer le chronomètre de l’iPhone pour les 2 minutes règlementaires. Et prier. Très fort.

7ème réaction : OOOUUUFFF. Pas de mini-me dans le bidou. Rassurée ? A peine : et si jamais je n’avais pas bien respecté les précautions d’usage ? Je suspecte l’industrie pharmaceutique de profiter de ce cas d’école pour vendre les tests par 2 : on est toutes les mêmes. Du coup, je rentre de mon cours et refais pipi. Chez moi. Au calme.

8ème réaction : OOOOOUUUUUFFFFF. Le test ne peut pas se planter 2 fois (enfin j’espère), je suis sauvée.

Soulagement. J’ai échappé au pire. Je peux donc désormais me lancer dans l’histoire – version longue sous-titrée - pour que vous puissiez rattraper les wagons. Non, je n’ai jamais eu de nouvelles de l’homme qui m’a fait vibrer la nuit du 19 au 20 août. Je garde un souvenir ému de cette aventure, certes, mais je crois que je n’aurai jamais plus que ça.

La question qui me taraude est toujours la même : mais pourquoi ??? (Impression de déjà-vu, c’est troublant).

Mais pourquoi… me souffler à l’oreille des mots doux alors qu’une fois le coup tiré, je n’existe plus ?!

Mais pourquoi… faire comme s’il ne s’était jamais rien passé alors que nous avons partagé une nuit de rêve ?!

Mais pourquoi… ne pas remettre ça ?! Après tout, y a pas de mal à se faire du bien. On pourrait assumer et devenir des « fuck buddies » comme dans tous ces films à la mode qui ne croient pas du tout à l’amitié homme-femme (il faudra reparler de ce concept by the way).

Mais pourquoi… lorsque je lui demande au téléphone quand on se reverra, il me répond : « t’as besoin d’un planning ? » ?!

Mais pourquoi… je ne tombe que sur des mecs tordus ???!!!

Sans doute parce que je les choisis mal à vrai dire.

Cette fois, une chose est sûre, le crime ne restera pas impuni : je pars en croisade pour obtenir des réponses à mes questions. Je suis comme ça maintenant, j’ai besoin de comprendre pour tourner la page et faire comprendre aux gens qu’il va falloir arrêter… de jouer avec moi.

jeudi 1 septembre 2011

ELLE l’a fait !

Ladies and gentlemen, general announcement : ELLE l’a fait !
Quoi donc, vous allez me dire ?
Et bien j’ai inscrit mon blog au prix des blogueuses du magazine ELLE – édition 2011.
Par deux fois déjà j’ai hésité, j’ai tourné et retourné le problème… Une tendance à ruminer les choses qui m’empêchait clairement d’aller de l’avant.
Depuis, une nouvelle Bridget est née (cf mes posts précédents), et la nouvelle version de moi-même a eu envie de se lancer sans se poser (trop) de questions pour une fois !

Prochaine étape : la clôture des inscriptions le 30 septembre 2011 suivie de la sélection des 120 blogs retenus par la rédaction du célèbre magazine.

On croise tous les doigts possibles (en fonction de votre souplesse, bien sûr). Merci !!!

Des compéts de blogs, y en a un paquet, c’est bien vrai. Pourquoi celui-ci, vous allez me dire ? (ah, vous me dites tant de choses aujourd’hui chers lecteurs)
Tout simplement parce que ELLE fait un peu partie de la famille : ma mère, ma sœur et moi avons toutes été successivement abonnées, et je le suis toujours d’ailleurs. Même mon père les dévore !
En bref, il y a toujours un ELLE qui traîne chez nous : sur la table du salon, sur la table de chevet, à côté du lit, sur la table du jardin… Partout sauf aux toilettes, c’est pas le genre de la famille (trop rapides pour avoir le temps de bouquiner et/ou toilettes trop exiguës pour prendre ses aises).

Et non, je n’invente pas cette histoire d’aficionada pour faire de la lèche aux rédacteurs du magazine, ce n’est tellement pas mon genre…
(Mais vous êtes tellement belles/beaux, tellement créatives/créatifs et tellement drôles et intelligent(e)s !!! Si vous lisez ce message, sélectionnez-moooooooiiiiiiii ;-))

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!