samedi 26 novembre 2011

Forever Young

Passé 30 ans, on prend un ptit coup de vieux. Heureusement, au boulot je suis entourée de jeunes chefs de projets et de stagiaires (plus jeunes encore, genre une décennie d’écart, beurk) qui me permettent de rester dans le coup.

Grâce à elles :

J’ai appris de nouveaux mots :

P.A.M. (Pas Avant le Mariage), shotgun et dibs  (l’équivalent de « prem’s » pour les gens de ma génération).
Exemples d’application :
« Non, mais laisse tomber, Marie-Charlotte et Pierre-Henri ont rien fait, c’est des P.A.M. »
« Shotgun le grand brun. »
« Dibs l’éclair au chocolat. »

J’ai changé d’icône sexy :
J’ai laissé (momentanément) au placard mes posters géants de Brad Pitt et George Clooney. Même Robert Pattinson est loin derrière le nouveau beau gosse que tellement il est beau qu’on n’en peut plus.
Le sex symbol ? Ryan Gosling, acteur canadien né en 1980, vu dans Crazy Stupid Love et Drive (tous les deux excellents by the way). Grand, blond, musclé, regard couleur océan, on en mangerait, et dans ce cas-là, il n’y a pas d’âge qui tienne.
Ryan ? Il est troooooooooooooooooop booooooooooooooooo.

Je suis devenue une vraie geek :

Acheter en ligne mes fringues sur Asos, Outnet ou Etsy n’a plus de secret pour moi. Idem pour leurs services après-vente et les retours express.
Je cherche un livre en anglais ? http://www.bookdepository.co.uk/ bien sûr.
Un creux dans ma journée ? : Stumbleupon fait tout le boulot et me propose des sites web en corrélation avec mes hobbies.

J’ai troqué mon Petit Larousse illustré contre le langage SMS :
« Jsé pa kan c la soiré de M. »
« Jpe pa 2m1 jtapel kan jsor du taf. »

Je constate le retour du DIY :
Les petites choupinettes ont l’art du système D. Elles sont tout le temps fourrées à la droguerie ou dans les petites merceries de quartier que je pensais fréquentées uniquement par ma grand-mère de 89 ans. Mais que nenni ! Petits bijoux home-made, vestes rapiécées, elles ont des doigts de fée.

J’ai pris quelques kilos :

Elles sont gourmandes ! Et pour cause, à 20 ans, c’est plus facile de fondre. Mais au-delà d’aimer manger, elles aiment surtout cuisiner, et je ne m’en plains pas. (À moins qu’elles aient compris comment obtenir une bonne note à leur rapport de fin  de stage ? Les malines !)

J’ai l’impression d’avoir de l’expérience :
Elles me demandent mon avis aussi bien sur le plan perso que pro : elles ont besoin de conseils d’une congénère expérimentée ( !!!). Je ponctue donc mes phrases de « Tu verras quand t’auras mon âge » ou « T’as un problème ? Appelle-moi. » ou encore « Ma ptite poulette » par-ci et « C’est pour ça que je suis directrice » par-là. Bref, mes chevilles enflent méchamment.

Et au-delà de tout ça, elles me font réaliser que je suis encore (très) jeune dans ma tête. Quel que soit notre âge, ce sont finalement toujours les mêmes questions qui nous taraudent…D’ailleurs, je ne suis pas sûr que ce soit rassurant, ni pour elles, ni pour moi !…
Quoi qu’il en soit, elles me maintiennent « forever young », me font marrer. Elles sont fraîches, pétillantes, vivantes. Elles sont insouciantes et en même temps beaucoup plus matures que nous au même âge.
Et par-dessus tout, elles me font prendre conscience que 30 ans, c’est trop cool : on se sent bien dans sa tête et dans son corps, on appréhende moins le regard des autres.
30 ans, l’âge charnière : on a déjà vécu des choses, tout en sachant qu’on a encore toute la vie devant nous.
Bref, 30 ans, l’âge de raison ?

mardi 22 novembre 2011

Vous avez voté aujourd'hui ??? Il est encore temps...

Genèse d'un pseudo

Il est temps de tout vous dire. De vous révéler aujourd’hui officiellement pourquoi Bridget a choisi ce pseudo spécifiquement, parmi tant d’autres possibles : pin-up95, blonde et blonde, ptitcoeur81 et autres sobriquets très très distingués.

Bridget est Bridget parce qu’on a plein de points en commun :

- Bridget a un journal, qu’elle complète quotidiennement de petites anecdotes bien senties. Ça vous rappelle quelqu’un ?
- Elle est blonde. 
- Elle est moelleuse. 
- Elle met toujours les pieds dans le plat.
- Elle ne refuse jamais un ptit verre de pif.
- Pour les sorties costumées, Bridget et Bridget font des choix bien puputes qui ne les mettent pas particulièrement en valeur… Mais qui prouvent bien que nous assumons nos formes et que nous n’avons pas peur du qu’en dira-t-on.
 - Quand elle rencontre un homme, ni une ni deux, la Bridget s’enflamme vite : vie de couple, mariage, enfants, tout y passe. Trop vite, mais elle n’y peut rien, elle est comme ça Bridget, elle fait des plans sur la comète.
- Comme Bridget, je consulte mes messages vocaux-SMS-MMS-mails sans cesse. Pour être sûre d’être joignable à tout moment. You never know…
- Elle n’a pas confiance en elle : elle doute d’elle-même et a besoin d’être rassurée.
- Ses amis sont toujours là : ils l’écoutent (beaucoup), lui donnent des conseils avisés (souvent) et des conseils moins pertinents (parfois), lui remontent le moral (toujours) et se bourrent la gueule avec elle (no comment).
- Bridget connaît ce que j’appelle vulgairement des « ups and downs », à savoir des périodes d’euphorie où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, suivies de grosses baisses de moral qui ne s’expliquent pas toujours mais qui sont bel et bien là.

- Elle peut passer des aprèm vautrée dans son canapé, avoir des fringales inopinées (mais jamais jamais je ne gratterai un vieux fromage issu de mon fond de frigo pour le grignoter pour la simple et bonne raison que je n’en mange pas, ça me dégoûte. Enfin s’il est cru parce que s’il est cuit c’est mieux. Bref, je suis une femme compliquée, et ça vaut pour d’autres domaines que les fromages).
- Nous vivons au quotidien les piques de nos congénères. Dernier exemple en date samedi dernier, lors des 30 ans d’une amie : «  Ah ben il va peut-être falloir s’y mettre ! » « Et toi, toujours célibataire ?? ». Pour tout vous dire, je me suis repassé le film dimanche soir et quand Bridget assiste au dîner de ses amis – tous en couples – tous donneurs de leçons, je m’y suis crue !
- Pas toujours facile de gérer les relations de nos parents respectifs.
- J’ai moi aussi déjà donné une fois ma dém la tête haute, du jour au lendemain, pas pour fuir un mec, non, mais pour fuir tout court !
- Nous entretenons toutes les 2 le mythe du tiroir secret : celui où attend une jolie lingerie affriolante « just in case ». Bon, pour le moment, personne ne l’a vue, personne ne me l’a enlevée délicatement ou arrachée avec les dents, je devrais peut-être même y jeter un coup d’œil avant que les mites en fassent leur dîner.

- Last but not least : nous cherchons le prince charmant. The one. 
Et pour ça, nous gardons la foi ! Peu importe les obstacles, elle y est bien arrivée la garce et quand je constate la liste de points en commun que je nous trouve, il n’y aucune raison pour que je ne sois pas la prochaine.

D’ici là, n’ayez crainte, Bridget sera toujours Bridget.

samedi 19 novembre 2011

David contre Goliath

1536.
À l’heure où je vous écris, l’une de mes concurrentes comptabilise 1536 votes. Et moi 61, grâce à vous ! Maigre score vs la blogueuse qui semble avoir déjà gagné...
Et pourtant, je suis ravie. Ravie d’avoir osé déposer ma candidature, ravie d’avoir été sélectionnée, ravie de voir les gens me soutenir, ravie de constater un tel boom au niveau de la fréquentation de mon cher blog, ravie d’avoir pu faire  mon coming out.
J’ai comme l’impression d’avoir gagné moi aussi en fait.
(Cela étant, ce n’est pas une raison pour arrêter de voter, hein les amis ? TOUS LES JOURS !)

1536 (bis) ?
Je m’interroge sérieusement : comment accumuler autant de points en quelques jours ???
Un réseau social surdimensionné ? Un compte en banque qui lui permet d’acheter les gens ? Un ami geek qui a cracké le site de Elle ? (D’ailleurs, si vous en connaissez un, faites-moi signe ! Avec les impôts ce mois-ci, je ne pourrai malheureusement pas régler en cash, mais je pourrai toujours payer en nature* pour compenser).
* Offre soumise à conditions et valable sous réserve d’éligibilité.
En fait, je suppose qu’elle le vaut bien, je ne sais pas, je n’ai pas voulu consulter les autres blogs, je n’avais pas envie d’être influencée. Je me jetterai dessus dès la fin du concours en revanche. Bravo en tout cas.

61 !

61 votes qui me rendent fière. Qui m’ont donné envie de créer ma page Facebook : Il faut souffrir pour être blonde ; puis de créer un lien « j’aime » depuis mon blog qui renvoie sur la page FBK…
Et ce après avoir passé, en rentrant de ma journée de boulot, 3 heures sur des sites de geeks.
Il y a même des gens qui font des vidéos pour expliquer comment faire pour que ça fonctionne, si, si, je vous jure ! Remarquez, je ne crache pas dans la soupe, ils m’ont bien aidée !

3.
Des votes qui me donnent envie de continuer, 3 ans après le démarrage. Après tout, si ça vous fait autant de bien à vous qu’à moi, et comme il n’y a pas de mal à se faire du bien après tout, alors je ne lâcherai rien, non. Je donnerai tout.

2.
Vous avez jusqu’au 2 décembre pour me rendre encore plus heureuse et exaltée. Ça, c’est une belle motivation, non ?

1.
Une minute, le temps que j’écrive cet article, elle a récolté 2 votes de plus, soit 1539 voix ! 
Je n’ai plus qu’une chose à faire : continuer à vous motiver tous pour que je la rattrape !
Bridget n’a pas dit son dernier mot, c’est le moins que l’on puisse dire !

mercredi 16 novembre 2011

Le parcours du combattant de la parfaite célibataire (blonde de surcroît) - Épreuve N°4

Le parcours du combattant de la parfaite célibataire (blonde de surcroît) :
Épreuve n°4 : Survivre à la mort de mon bip-bip de parking.


Jeudi matin, dans le parking de mon immeuble.
8H

Je suis sur le départ pour aller chercher ma petite collègue – voisine - enceinte – mission covoiturage - pour aller au boulot.
Alors ça c’est le concept de base, mais je suis coincée devant la porte : mon bip-bip a décidé de faire des siennes.

J’enrage mais comme c’est l’heure de pointe, un voisin finit par m’ouvrir. J’ai perdu 5 minutes précieuses sur un emploi du temps réglé comme du papier à musique, ma pauvre petite collègue enceinte m’attend dans le froid, ma réunion planning débute à 9H15 et c’est le bordel niveau circulation. GRRRRR.
Dans la journée, j’oublie ce petit désagrément, mais le soir, re-belote ! Ouf, un scooter se pointe très vite et je profite de la gentillesse de son conducteur pour lancer la conversation et sympathiser. Même pas mignon le voisin donc on s’arrêtera là, dommage, d’autant plus qu’on habite au même étage. C’est peut-être le mec de la voisine frustrée avec son chien qui a une tête toute moche ? Sais pas, mais c’est une enquête à mener.
Le soir même, j’ai réfléchi (oui, ça m’arrive) à ce problème de bip-bip et me suis dit que ça devait être tout simplement la pile qui m’a lâchée ! Youpi, pas trop compliqué, même pour une blonde.
Je fonce chez Casino, juste à côté de chez moi dès le lendemain matin pour aller acheter des nouvelles piles. (Enfin pas trop tôt non plus, je chôme aujourd’hui et j’ai bien le droit d’en profiter !) Je remercie au passage la société de consommation qui fait que mon supermarché de quartier reste ouvert un jour férié. Puis je maudis cette même société qui :
- Me fait payer 6,50€ pour deux petites pilounettes de m*****.
- Place toujours les produits trop hauts dans le rayon, ce qui me fera déranger deux personnes en moins de 5 minutes (puisque je me suis trompée sur les caractéristiques le premier coup). C’est clairement de la discrimination envers les personnes qui font moins d’1m60 (sans mes Louboutin, je précise).

Vendredi matin, dans le parking de mon immeuble.
11H

Pile remplacée, je suis au taquet car je dois aller rejoindre ma copine Aurél, qui est sur Paris pour un grand salon.
J’oriente mon bip-bip dans l’axe. Pas moyen.
Réaction n°1 : Je pète un câble, insulte ce p****** de boîtier de m******, sors de la voiture en mode hystérique/furie. Genre je vais tout balancer et retourner me coucher. Na.
Réaction n°2 : Je vais chialer. Je veux voir ma copine.

Réaction n°3 : L’appel à l’aide. Voilà justement le voisin qui était assis à ma gauche à la dernière réunion de copropriété, il était très sympa (et très papa). Cool. En même temps, 5H dans une salle à se peler les miches et à entendre les histoires de fuites d’eau et de comptes de l’immeuble, il fallait bien que ça me rapporte quelque chose un jour. Adorable, il me propose de me passer son bip-bip. Je ne peux pas accepter. Il me suggère donc de dégrader le matos : forcer la porte du parking. Puis il part faire ses courses avec son mini-lui en poussette.
Ok, Bridget n’a pas dit son dernier mot : je retrousse les manches, et tente d’ouvrir la porte manuellement. Constat :
- Il va falloir continuer la gym. Sérieusement.
- « Manuellement » ? C’est dans le dictionnaire ce mot ?
- Je vais prendre les transports si je veux voir ma copine Aurél, mon entreprise est vouée à l’échec. Il faut se rendre à l’évidence, c’est une journée « sans ».
De rage, je retourne à ma place (en marche arrière, oui monsieur).

Alors que je descends de ma Clio, qu’entends-je ? Le doux bruit du Karcher ? Mais oui, un autre voisin se fait une séance « L’éléphant Bleu » - combo: scooter + voiture familiale. Youpi, youpi, youpi !!!
Je ne lâche rien. Jamais. Je l’aborde.
 
En tout bien tout honneur of course. En même temps, pas de risque d’aller plus loin, c’est clair.
Bref. J’adore sa première réplique – je cite :
Lui : Alors Mademoiselle, on va prendre les problèmes dans l’ordre.
Moi : Euh… Ok.
Lui : Est-ce que vous avez mis la pile dans le bon sens ?
Moi : ???!!! (Eh ça va, blonde certes, mais va pas falloir abuser mon gars, sinon je te fais une séance de thalassothérapie gratuite avec le Karcher de l’immeuble, pigé ?)
Il a quand même voulu vérifier le con.
J’espère qu’à ce moment précis chers lecteurs, vous ne doutez pas de moi… Bien sûr qu’elle était dans le bon sens ! Shame on you.
Comme j’avais besoin de lui, j’ai pas trop fait la maline non plus, et il m’a gentiment ouvert après avoir constaté comme moi que mon boîtier était vraiment, vraiment mort. Dead.

Dans la journée, étant par monts et par vaux, pas de problème de garage. Et le soir, ma pauvre titine a passé la nuit dehors : je suis rentrée à minuit, pas trop de passage à ce moment-là.

Samedi matin, dans l’entrée de mon immeuble.
10H

Je suis tellement contente de voir mon gardien que je suis à deux doigts de lui sauter dans les bras. Euh, réflexion faite, peut-être pas.
Bonne nouvelle : il est là, il lui reste… 1 seul et unique bip-bip. Tout beau, tout neuf, dans son étui d’origine. La vie est belle, y a pas à dire.

J’ai donc passé – avec plus ou moins de succès – l’épreuve n°4 : Survivre à la mort de mon bip-bip de parking. Cette petite aventure m’aura quand même coûté :
6,50 € de piles + 55 € pour le nouveau bip-bip + deux crises de nerfs + une conversation avec 3 de mes voisins (soit un ratio supérieur à ces deux dernières années cumulées).
En même temps, vous prouver qu’une blonde peut changer une pile, ça n’avait pas de prix !

mardi 15 novembre 2011

I NEED YOU, YOU, YOU !!!

Oh... My... God !
A y est, ilfautsouffrirpouretreblonde fait partie des 10 blogs chéris sélectionnés à ce jour par la rédaction de Elle pour le grand prix des blogueuses 2011 !
Mes chevilles enflent tellement depuis que la grande nouvelle est tombée (à 16H07 aujourd'hui) que je crains de ne pas pouvoir porter mes Louboutin samedi... Je vais avoir plus que jamais besoin de votre soutien pour que cette belle aventure ne s'arrête pas là !



Le principe :

12 prix « Coups de cœur de la rédaction » seront décernés par les rédactions de ELLE et ELLE.fr aux 12 blogs de leur choix (un blog dans chaque catégorie). Les rédactions prennent en compte la qualité éditoriale du blog et la qualité des photos postées sur le blog.

Le prix des internautes est décerné au blogueur/ à la blogueuse dont le blog :

1° Aura été sélectionné par les rédactions de ELLE et ELLE.fr au Grand Prix des Blogueuses ELLE 2011

2° Aura récolté le plus de votes à l’issue du 02 décembre 2011 minuit (date de clôture des votes – début des votes le 15/11)

Les internautes sont autorisés à voter pour un même blog 1 et une seule fois par jour. Il est cependant possible de voter pour plusieurs blogs le même jour.

Vous avoir compris ??? TOUS LES JOURS !!! Alors vous tout donner, pleeeaaase...
I NEED YOU, YOU, YOU !

mardi 8 novembre 2011

The right to shoes !

Samedi, 15H, rendez-vous avec ma copine devant la boutique historique de Louboutin, 19 rue Jean-Jacques Rousseau, Paris 1er.
Elle arrive quelques minutes après moi, ce qui me permet de commencer à lécher les vitrines (presque pour de vrai).
Nous attendons très sagement devant la porte que le vigile veuille bien nous ouvrir. L’hystérie, ce sera à l’intérieur.
Grosse moquette rouge et des chaussures présentées comme des œuvres d’art, aucun doute possible, nous sommes dans l’antre du roi de la chaussure / the king of the shoes.
« J'aime que les femmes voient mes chaussures comme de beaux objets, une sorte de bijou hors mode, doué d'un univers propre. Le soulier n'est pas un accessoire, c'est un attribut. » a dit ce cher Christian. Alors hop hop hop, à la recherche de L’attribut.
J’inspecte les petites étagères une à une, hors de question que je sorte de là sans avoir essayé toutes les pompes, et surtout les plus farfelues parce que ce sont les plus immettables, et ça c’est bon. Ce qui est bon aussi, c’est de savoir que ce n’est pas moi qui passe à la caisse. Héhé, merci les amis ! Un cadeau pareil, c’est presque une œuvre de charité, je vous l’assure.
Alors, alors… Noir, rouge, bleu, nude ? Ouvertes devant, bottines, pointues ? 8, 10, 12, 14, 16 cm ? Talons aiguilles, crayons, larges, compensés ? Oh my God, il y a presque autant de critères que pour choisir un mec, me connaissant, c’est pas gagné ! L’avantage, c’est que j’ai plus facilement un coup de cœur pour des stilettos que pour un homme…

Une heure entière d’essayages, à me prendre en photo, à me regarder sous toutes les coutures, à me répéter sans cesse « t’es chez Louboutin ma fille, profite ! », à demander à ma copine ce qu’elle en pense et à me dire qu’à ce tarif-là, on devrait toutes les 2 avoir droit à une coupette de Ruinart rosé et des scones à la confiture bio. À discrétion. Mais bon, étant donné le peu d’amabilité de la vendeuse, je vais éviter de faire une blague, je ne voudrais pas me faire mettre à la porte, et encore moins avec un coup de pied au cul vu la hauteur et la finesse des talons exposés (aïe).

Il n’empêche que quand on lâche quelques (inestimables) centaines d’euros dans des semelles rouges, on aimerait bien :
- Qu’on nous propose un chausse-pied.
- Qu’on aille me chercher la bonne taille que je veux sans faire la moue.
- Qu’on me chouchoute, qu’on me glorifie, qu’on me porte aux nues, qu’on m’encense.
- Qu’on me baise les pieds, littéralement. Et ceux de ma copine aussi, parce qu’elle me supporte et parce qu’elle s’est occupée de la cagnotte. Na.
- Qu’on me serve du « Bonjour Mademoiselle », « Bien sûr Mademoiselle », « Tout ce que vous voudrez Mademoiselle ». Et avec le sourire stp.
Bon, en l’occurrence, le seul sourire qu’elle m’a décroché, c’est quand je me suis barrée, avec mon sac porté fièrement et gardé jalousement.

J’ai en effet longuement hésité entre des « classiques », escarpins noirs vernis, bouts ronds, talons de 12, et une paire plus originale mais tout à fait mettable, noires aussi (parce que ça va avec tout et que ça ne se démodera jamais). Pendant que je me tortillai devant la glace et devant les vitres (pour que tout le monde sache), j’ai tanné un peu ma copine pour qu’elle essaie elle-aussi des paires, après tout, c’était le moment ou jamais de se faire plaisir. La pauvre me sort son regard de « chat potté » et me dit « Non, je peux pas ». Quoi ? Mais t’es folle, lâche-toi ! « Non, je peux pas. Je risque de craquer ». Ok, je ne dis plus rien, tu marques un point. Et je ne voudrais pas la contrarier non plus, c’est elle qui a la CB…
… Qu’elle finira par dégainer puisque je sors (finalement) avec ça – et dans le budget, oui oui oui ! :

vendredi 4 novembre 2011

Le parcours du combattant de la parfaite célibataire (blonde de surcroît) - Épreuve N°3

Le parcours du combattant de la parfaite célibataire (blonde de surcroît) :
Épreuve n°3 : Survivre à mes 30 ans.


Quand on est jeune, on se dit souvent : « Quand j’aurai 30 ans… » et on se fait toute une idée de ce à quoi ressemblera notre vie : un « vrai » boulot qui nous stimule, une vie sentimentale et familiale qui nous comble, une sérénité face à son corps, face à la vie, face à ses finances.

Bon, ça c’est les clichés et le « monde idéal » tel… qu’il n’existe pas ! (ou vous me donnerez la recette, merci.)

Non, je vais vous dire la vérité vraie : ça ne se passe pas comme ça. Tout d’abord, les 30 ans arrivent sans même que l’on s’en rende compte : mais où sont passées ces putains d’années qui défilent ? Sais pas. Et ça va pas aller en s’arrangeant. Même à la télé on nous monte le bourrichon avec la dernière crème anti-rides à la mode : « À partir de 30 ans, votre peau récupère moins bien… ». Sympa. Bref, tu finis par avoir l’impression que 30 ans est le passage vers le côté obscur de la force, et tu t’en fais une montagne.
Enfin, moi oui. Pourquoi ? Parce que que tu le veuilles ou non, la trentaine t’incite à faire le point. C’est l’heure du bilan et quelque chose te dit que tu n’as pas réalisé tous tes rêves, loin de là. Et qu’il serait temps de se presser un peu… ne serait-ce que parce que les rides s’installent, même que c’est la marque de la dame très très riche, et très très vieille qui l’a dit.

Le 26 octobre 2011. La date fatidique, celle que j’ai appréhendée et redoutée pendant des mois. Si vous avez lu mon article précédent, vous le savez déjà : tout s’est bien passé (je surveille mes rides tous les matins malgré tout).

Ce n’était que le premier pas. J’avais en effet prévu une petite soirée dans mon humble demeure pour marquer le coup. 23 amis dans mes 40 mètres carrés… Un challenge.
Puisque nous étions 23, j’avais fait à manger pour 80. Logique. Il m’en est resté tellement que le prochain qui me propose une part de cake, c’est simple, je le bute.
À part ça, j’avais décidé de sortir le grand jeu : malgré l’absence manifeste de targets à ma propre soirée, j’avais décrété qu’il fallait envoyer du pâté. D’où la petite robe noire à dentelle soigneusement décolletée devant ET derrière, le genre de robe qui t’impose… d’oublier ton soutif dans le placard. J’aurais au moins découvert qu’à 30 ans, on assume davantage et ce n’est pas rien de se sentir bien dans son corps (merci, ô merci à mes 3 cours hebdomadaires de Gym Suédoise, maintenant je sais pourquoi j’en chie, et je constate que ça en vaut la peine, ce qui va me motiver pour persévérer).

Je m’étais lancée dans la préparation d’un punch maison, une grande première. Liquidé le punch. Et bien traître. Je voulais prouver qu’à 30 ans, on tient mieux l’alcool. C’est chose faite (même si une fois de plus quelques passages de la soirée m’échappent mais me reviennent par flash et que j’avais bien la tête qui tournait en me couchant et que je répétais 50 fois la même chose et que j’avais la bouche pâteuse au réveil…).

Entourée de tous ces gens que j’aime, je me suis sentie vivante, heureuse, et j’ai pensé que c’était ça aussi avoir 30 ans : vivre des moments très intenses et s’en rendre compte. J’adore et je partage cette citation de Sylvain Tesson : « Être heureux, c’est savoir qu’on l’est ». C’était mon cas samedi dernier.

Et encore, je n’ai pas encore parlé de LA surprise de la soirée : mon cadeau ! Ah ils ont assuré, ils ont été parfaits : après avoir soufflé les bougies déposées sur deux fondants de chez Blé Sucré (ma boulangerie parisienne préférée, Square Trousseau dans le 12ème – tout est un délice, allez-y les yeux fermés et la bouche grande ouverte) mon amie me tend une boîte, format d’un livre à peu de choses près. Je m’exclame : « Ah, c’est pas des Louboutin…» tout en me disant intérieurement : « Oh merde, qu’est-ce qu’ils m’ont fait les animaux ? Qu’est-ce que ça peut être que ce machin au format inconnu ? Si c’est un bouquin, je les vire avec un bon coup de pied au cul et je me siffle toutes les bouteilles de Champagne toute seule. Na. ».
Il fallait que je sache. Boîte transparente, ouverte. Papier de soie noir, ôté. Ruban balancé derrière la télé dans un mouvement de panique. Enveloppe ? J’y devine un logo que je connais bien. Je me liquéfie et porte ma main à ma bouche. Je suis tellement émue, tellement touchée. Je déchire l’enveloppe et le trésor est là : un bon cadeau pour des… Louboutin ! Je pleure. À chaudes larmes. J’ai des amis en or (et bientôt des pieds en or aussi !!!). Ah ça c’est sûr, 30 ans et des Louboutin, c’est comme 50 ans et une Rolex, c’est le plus beau cadeau que l’on pouvait me faire. C’est un rêve qui se réalise.
Alors oui, Messieurs, je vous sens sceptiques et je vois que vous ne comprenez pas bien le schmilblick : une paire de Louboutin, c’est un peu comme si on vous offrait une Maserati. C’est comme si je me transformais en Carrie Bradshaw. Je me sens une grande privilégiée et… toutes mes copines/collègues seront jalouses, ah ah ah ! Sans compter que juchée sur minimum 12 cm de talons aiguille, je serai une autre femme. Ne serait-ce que parce que je ferai 1m70 et que je verrai donc le monde autrement !!!

Il ne me manque plus qu’à trouver un homme pour me faire l’amour. Nue, juste avec mes semelles rouges, je pourrai prendre… mon pied ! Et si je ne trouve pas, tant pis, je vivrai une histoire d’amour passionnée avec Christian. Na.

Comme le dirait très justement cette chère Carrie :
“Men I may not know, but shoes, shoes I know” !

mardi 1 novembre 2011

« C'est un art de contempler ce que les ans nous apportent plutôt que ce dont ils nous privent. » - André Gide - Les cahiers de la petite dame

J’ai eu un anniversaire en or… À commencer par le jour même. Visez plutôt :

Dès le matin, mon téléphone n’a cessé de sonner, de vibrer, de se manifester de quelque façon que ce soit. Facebook ? Idem.

J’arrive au bureau et mon ancienne chef de projet – que j’adore – m’y attend déjà avec un cadeau de circonstance : une boîte à mouchoirs que nous avions repérée ensemble et que je kiffe.

J’avais préparé un petit déj pour mes collègues, histoire de bien commencer la journée. Et fêter autre chose que des départs, c’est toujours bon pour la cohésion des équipes (oh my God, ça y est, j’ai 30 ans, je parle comme un vrai manager !).

Sur la table de réunion, transformée pour l’occasion en « chariot des desserts », il y avait des jus de fruits variés, des muffins framboises-pépites de chocolat (mon œuvre), un cake abricots-amande (mon œuvre aussi), 70 pancakes (merci ma stagiaire), de la confiture maison, un fondant au chocolat (merci l’autre stagiaire tout aussi efficace) et des madeleines… Bref, un combiné de glucides, de lipides et d’acides gras trans. Bon appétit !

Pour la première fois, nous étions TOUS réunis, y compris ceux qui ne montent jamais. Et ils ont chanté pour moi. Trop la classe mais je suis toujours un peu mal à l’aise d’être le centre de l’attention devant tant de public…

D’autant plus qu’on me suggère de faire un discours / un show / une danse sur la table au milieu des gâteaux / la version combo : un show-danse en chantant sur la table au milieu des gâteaux ! J’hésite parce que le grand collègue charmant me fait un clin d’œil, mais je considère ne pas être assez bourrée pour ça. On verra samedi.

Je me vois remettre un paquet de ma marque de bijoux préférée : Lila Conti, qui contient un bracelet et une bague sur lesquels j’avais craqué et que j’adore ! Sans parler de la carte qui l’accompagne : un montage de ma tête sur une petite fille en tutu, ou comment mettre en scène la jeunesse éternelle… Je suis touchée bien sûr, je ne m’attendais pas à ça mais je décide que finalement, c’est pas mal 30 ans.

De retour à mon poste, je constate que les stagiaires ont recouvert mon poste de ballons de baudruche, ce qui a l’avantage d’égayer un peu mon bureau borgne (parce que sans fenêtre).

La matinée passe très vite, je n’en glande pas une, je le reconnais humblement, et à midi, je décide de manger sur place parce que j’ai pas faim (forcément) et parce que c’est sympa quand on est réunis à l’agence. Je me paie un Sushishop d’anniversaire, et tandis que j’essaie de ne pas faire de splash de sauce soja sur ma tenue, un livreur vient déposer… un superbe bouquet de 30 roses !

Héhé, si ça c’est pas cool. Mais… qui est-ce ? Un admirateur transi ? Une déclaration ? J’arrache le petit mot plus vite que mon ombre, et glisse très très lentement la petite carte de l’enveloppe pour constater que non, point d’amoureux caché derrière cette douce attention, mais tout simplement… mes parents ! Trop chou.

L’après-midi passe vite, bien que je sois toujours aussi peu motivée par les tâches qui m’incombent. Allez, on va dire qu’aujourd’hui, exceptionnellement, j’ai tous les droits. Et ça me va bien comme ça !

18H : Le mari de ma collègue passe me chercher… en Harley Davidson. Pas le modèle Easy Rider ou Johnny Hallyday, je vous rassure. Ça fait un petit moment que je les charrie pour grimper sur l’engin, moi, la blondinette qui n’a pourtant jamais enfourché un autre 2 roues que mon vélo Décathlon. Je passe donc aux toilettes enfiler un jean et un blouson par-dessus ma tenue du jour pour être un peu plus dans le ton. C’est là que le stress commence à grimper. Un collègue me file un casque, des gants, et 30 et une astuces pour ne pas mourir ni faire cramer ma chaussure. Attention, j’adooore mes André bleues à talons alors c’est sans nul doute cette dernière recommandation que je retiendrai. Enfin c’est ce que je croyais jusqu’à ce que mon chauffeur me fasse remarquer que ce serait bien de me tenir à lui si je ne veux pas partir en arrière quand il accélère. Ah oui, ça aussi, en effet, ça peut me servir. Bon, j’ai 30 ans aujourd’hui, je ne vais pas me dégonfler parce que quelque chose me dit que…

Je n'ai besoin de personne
En Harley Davidson
Je n'reconnais plus personne
En Harley Davidson
J'appuie sur le starter
Et voici que je quitte la terre
J'irai peut-être au Paradis
Mais dans un train d'enfer

Je n'ai besoin de personne
En Harley Davidson
Je ne reconnais plus personne
En Harley Davidson
Et si je meurs demain
C'est que tel était mon destin
Je tiens bien moins à la vie
Qu'à mon terrible engin

Je n'ai besoin de personne
En Harley Davidson
Je ne reconnais plus personne
En Harley Davidson
Quand je sens en chemin
Les trépidations de ma machine
Il me monte des désirs
Dans le creux de mes reins

Je n'ai besoin de personne
En Harley Davidson
Je ne reconnais plus personne
En Harley Davidson
Je vais à plus de cent
Et je me sens à feu et à sang
Que m'importe de mourir
Les cheveux dans le vent
Pas de questions, tout est dans la position. Position que ma boss qualifiera de « moule accrochée à son rocher ». Ouais, c’est pas faux. En attendant, j’en connais une qui a remonté l’avenue de Wagram jusqu’au rond-point de l’Etoile, descendu vers le Trocadéro, remonté les quais de l’autre côté de la scène jusqu’aux Invalides, et de là, a pris le pont Alexandre III et longé le Grand et le Petit Palais avant de rejoindre la Concorde (où les rugbymen défilaient pour moi de leur retour de NZ, sympa les gars) et de longer le Louvre pour finalement s’arrêter devant un grand hôtel de la rue de Rivoli.

Bon, il n’est peut-être pas nécessaire de spécifier que j’étais tellement tendue que j’en ai chopé un torticolis et un mal de dos de chien. Sans parler des cheveux raplapla en enlevant le casque (cheveux dans le vent mon cul oui, t’as vu ça où BB ?!). Et justement, parlons-en de mon cul : j’ai mal. Et je ne vous parle pas de cette sensation tout aussi désagréable à l’avant: j’ai l’impression d’avoir la chatte en feu ! Sorry, c’est pas classe, mais c’est tellement vrai ! J’ai la sensation d’avoir passé une nuit d’enfer à me faire sauter comme une lapine (si seulement). Je suppose que porter un collant sous le jean n’aide pas.

Peu importe, je suis désormais garée devant le Meurice, et je serai très glam-chic (une fois m’être changée et recoiffée aux toilettes bien sûr). Je commande un Starky (non, pas comme Starsky et Hutch mais comme le cocktail à base de Champagne, menthe et gingembre) que je sirote lentement (au prix de la lampée on comprend pourquoi) avec mes amies.

Puis direction le quartier japonais pour un dîner rue Ste Anne. La transition avec le Meurice est étonnante, ici c’est bruyant, rapide, il fait trop chaud, on mange pour quelques euros, mais c’est ce contraste que j’aime.

Ma collègue ma raccompagne gentiment jusqu’à mon chez moi où je remercie les dernières personnes qui ont pensé à moi : je me suis en effet fait une promesse de répondre à tous mes amis, collègues, ma famille, bref, tous ceux qui ont contribué à faire de cette journée un anniversaire inoubliable.

Il n’y aura finalement que ce mec chez qui j’avais passé une nuit fin août (cf article « Parfaite Bridget » du 21 août 2011 : http://ilfautsouffrirpouretreblonde.blogspot.com/2011/08/parfaite-bridget.html) qui a lui aussi pensé à moi (et Dieu sait que ça a été une surprise) et qui aura eu sa réponse bien sentie :
- Lui : « Joyeux anniversaire ! 30 ans c’est beau… »
- Moi : « Tiens tiens, je ne savais pas que tu avais gardé mon numéro ou même que tu penserais à moi un jour… Pique de le trentenaire que tu n’as jamais rappelée… J’ai dû louper un épisode ce jour-là. Je n’ai toujours pas compris d’ailleurs…
Ps : Tu l’as bien méritée celle-là, non ? Mais merci pour ton message. Bridget »

Évidemment, pas de réponse, en même temps, quand un mec n’a pas de couilles, on ne peut pas espérer qu’elles poussent d’un coup.

Finalement, je me couche ravie, ébahie, rassurée, heureuse, comblée, fière, épanouie, sereine. Et trentenaire.

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!