lundi 30 avril 2012

21H29. Le débrief.

16H58. Arrivée devant le Grand Palais sous un soleil radieux (comme moi) mais avec un vent à décorner les bœufs, d’où la barrette-fleur-j’évite la catastrophe capillaire. Question du moment : mais POURQUOI j’ai passé autant de temps à me coiffer ? Parce que franchement, ça servait à rien. Qu’importe, maintenant qu’on y est, on y est et c’est tout. Décoiffée mais sereine.

17H01. Vive les billets coupe-file.

17H02. Rappelez-moi pourquoi Helmut Newton ? Célèbre photographe de mode, certes. Du nu, du nu, du nu. Parfait pour se sentir à l’aise pour un rdv galant !… Mais rien ne m’arrête – c’est bien connu – donc les blagues et jeux de mots fusent. Il y a du répondant, j’aime bien ça. Bref, on rigole. C’est bien parti. Je donne des mentions spéciales aux photos suivantes :
- Charlotte Rampling, superbe.
- Jean-Marie Le Pen pour avoir su exploiter son côté dark.
- Le galbe d’un pied de femme dans une chaussure à talons. Parce que c’est beau. Et parce que je suis un peu fétichiste des pieds.
- Les 2 portraits de YSL.
- La double photo de mode avec 4 femmes habillées puis nues, mais dans les mêmes postures, trait pour trait. Magnifique.

17H45. Fini. Enfin, expo finie, mais pas rencart fini. On va boire un verre ? Allez. Direction Madeleine dans un premier temps (à pied, toujours sous le soleil). Bifurcation inopinée Rue Saint Honoré parce que finalement un dimanche à 18H, rares sont les bars sympas ouverts dans le 8ème. Évidemment je m’extasie au passage devant quelques boutiques de jolies chaussures (vite fait quand même, je ne voudrais pas l’inquiéter) pendant qu’on avance vers la place du marché St Honoré.

18H05.  STOOOOOOOOP !
- Lui : « Si on allait boire un verre chez Costes ? »
- Moi : (Quoi ??!!) « Ben non, peut-être pas quand même… »
- Lui : « Y a un patio intérieur, c’est vachement sympa. T’es sûre que tu veux pas y aller ? »
- Moi : (Hésitation longue – Durée estimée à 1/4 de seconde) « Ben si, après tout, on n’a qu’une vie ! »

Note de l’auteur :

1. Il a bon dos le « on n’a qu’une vie », et il est pratique en toutes circonstances, je vous le recommande chaudement.
2. Qui a dit que j’étais une femme de convictions ?
3. Costes pour un premier rencard, je dis OUI ! Canonissime !!!
Très sympa le patio en effet, les serveuses sont bien vulgos comme on les aime (on = les hommes). Les prix… Ben Costes quoi, on sait à quoi s’attendre et on n’est pas surpris. Petit verre de vin blanc qui va bien, je le laisse commander pour moi. Grande classe.

19H30. Un verre de vin aurait-il suffit à me faire tourner la tête ? Ou est-ce la combinaison vin-bonne compagnie ? Je penche pour la seconde option alors que nous quittons l’endroit. Je regrette presque de ne pas avoir mis mes Louboutin pour l’occasion.

19H50. Nous remontons jusqu’à Champs-Elysées Clémenceau où je récupère la ligne 1 alors qu’il rejoint sa voiture.
Bise de rigueur sous un soleil radieux (comme moi).
J’ai passé un bon moment - à ce point-là c’était inespéré - et je vais même vous faire une confidence : s’il y avait eu plus que la bise de rigueur, je n’aurais pas dit non...

De quoi avons-nous parlé ?
De grands peintres : Monet, Turner, Courbet, Ingres, Picasso, Matisse.
Des derniers endroits pour danser à Paris.
De grands photographes : Diane Arbus, Doisneau, Willy Ronis, Berenice Abbott.
De bouffe, de chefs étoilés, de vins.
De boulot.
De voyages : ceux qui viennent de se terminer, ceux qui se profilent.
De cinéma.
Des grands hôtels parisiens où boire un verre.
De chaussures !

Est-ce que j’ai sorti le texto de rigueur en rentrant de chez moi ?
Bien sûr que je l’ai sorti !!! Je me suis dit qu’il fallait lui faire comprendre que c’était… feu vert en quelque sorte. Je n’ai pas fait dans l’originalité, je l’avoue. Extrait : « J’ai passé un bon moment avec toi. Merci pour le verre et… Vivement mardi.»
Ben oui, parce qu’il m’a invitée ! « Independant woman » certes, mais Bridget sera toujours sensible à la galanterie masculine. Na.

Qu’est-ce qui va se passer maintenant ?
Pour moi : un ciné demain aprèm…
Pour vous : un nouveau débrief…

dimanche 29 avril 2012

I’ve got a date !


Hé ouais, ça vous en bouche un coin, hein ?
Je sais ce que vous vous dites : a y est, l’homme mille-feuille s’est jeté à l’eau ! Je vais vous décevoir mais non. Absolument aucune nouvelle. Encore un qui n’assume pas : un pas en avant, deux pas en arrière Je connais, j’ai déjà donné, merci.
Je ne vais pas m’enfermer chez moi le temps que Monsieur se décide, j’ai d’autres problématiques à régler avec moi-même, du genre qui ne peuvent pas attendre.

Là commence la partie philosophique de mon récit : cher lecteur, accroche-toi.
Il n’y a pas d’âge pour apprendre. Pas d’âge pour comprendre qu’on se goure depuis trop longtemps.
Ce que je cherche ? L’homme de ma vie.
C’est bien beau mais ça vient pas. Pourquoi ? Parce que je ne cesse de m’enfermer dans des critères à la con. Parce que je ne laisse PERSONNE m’approcher. Je répète : PERSONNE. Je ne me laisse pas draguer, je fuis toute tentative d’approche. Je préfère garder le contrôle et choisir moi-même l’élu. Sauf que force est de constater que je choisis mal. Très mal.
J’ai donc pris une grande décision : je vais m’ouvrir, laisser entrevoir une partie de moi-même que je cache depuis trop longtemps. Je vais me mettre à nu et prendre des risques.
Quels risques ?
Celui de me planter, mais aussi celui de me laisser surprendre.
Celui de perdre le contrôle, mais aussi celui de lâcher prise.
Celui d’aimer, mais aussi celui de souffrir et/ou de faire souffrir.

C’est donc dans ce contexte de grande introspection que j’ai osé relancer un garçon que je connais depuis… un peu plus de 2 ans je crois. Dont j’ai déjà parlé ici, et pas forcément en bien. Vous savez ce qui se dit : « Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis ». Voilà un adage qui colle parfaitement à la situation.
Je l’ai repoussé un certain nombre de fois, c’est donc en marchant sur des œufs que je lui ai envoyé un texto cette semaine – en surfant sur une vieille excuse de derrière les fagots. Il m’en tient peut-être rigueur – je le comprendrais – mais il a pourtant répondu rapidement. De fil en aiguille, nous voilà prêts pour un double RDV : Helmut Newton au Grand Palais cet aprèm et un ciné mardi. Grande classe.

Dans quel état d’esprit je suis à H-6 ?
Ben un peu stressée en fait. Et en même temps j’ai hâte… L’avantage étant que j’ai organisé un brunch OVS à 12H donc quoi qu’il en soit, l’heure n’est plus à la parlotte mais à l’action !
Remember ? On n'a qu'une vie !

mardi 24 avril 2012

3 semaines… Le récap’


3 semaines… Ça fait 3 semaines que je suis rentrée et j’ai TANT de choses à vous raconter !

Bon d’abord, je n’ai pas encore écrit le récit de nos aventures thaïlandaises parce que :
1. J’attendais les photos pour égayer mon discours.
2.  Je n’ai pas envie de vous faire un récap’ jour pour jour, mais plutôt de regrouper mes souvenirs par grands thèmes, ce qui me prend forcément plus de temps puisque ce n’est pas du recopiage pur et dur de mon carnet de voyages.
3.  Je n’ai pas pris le temps de le faire, je n’arrête pas.
(C’est tellement facile d’avoir des excuses quand on écrit pour son propre compte.)
Ce que je veux dire par là, c’est encore un peu de patience, ça vient !

Depuis mon retour :
-         J’ai repris les sorties OVS. J’ai même organisé un brunch ce dimanche.
J’ai participé à un enterrement de vie de jeune fille. J’ai beaucoup, beaucoup bu, et me suis couchée à 7H44 après avoir fait l’ouverture ET la fermeture du Globo.
J’ai passé un week-end dans la Drôme/l’Ardèche pour le mariage de cette amie. Fabuleux moment by the way. Zéro chope en revanche.
J’ai eu une promotion inattendue.
J’ai repris la Gym Suédoise.
J’ai eu une proposition pour aller boire un verre, et une autre pour aller dîner… De 2 garçons différents !

Et voilà, je vous propose de faire un arrêt sur ce tout dernier petit minuscule point ;-)

Le verre :
Fabrice, l’homme geek d’OVS, ne lâche rien. Premier inscrit à ma sortie brunch, il en profite pour me demander (par texto) comment étaient mes vacances. De fil en aiguille, il finit par me dire que si un soir je veux aller boire un verre, je ne dois pas hésiter à l’appeler.
Bon à savoir pour la suite : Fabrice est très gentil, il écoute, il est drôle MAIS (parce qu’il y a trop souvent un « mais ») il ne me plaît pas.
Il y a quelques jours, j’aurais dit non. Et pourtant, tout arrive et je crois que je vais en effet aller boire un verre avec lui très prochainement.
Pourquoi ? Parce qu’on ne sait jamais. Parce que je vais passer un bon moment. Parce que la vie est trop courte. Parce que je ne risque rien. Parce que je lui plais, qu’il l’assume et qu’il me le fait savoir. Et parce qu’il va m’inviter bien sûr !

Le dîner :
Ludo, l’homme millefeuille d’OVS, se lance ENFIN ! Youhou !!! Il ne peut pas venir au brunch dimanche parce qu’il garde ses filles, ce qui nous a valu un premier échange de mails rapide.
C’est là où je me suis résolue à affronter la réalité : l’homme millefeuille s’en tape de ma gueule. Et c’est en partant de ce raisonnement ma foi bien primaire que j’ai décidé… d’arrêter de ramer et de laisser tomber.
Je n’ai donc pas répondu à son dernier mail et puis l’air de rien, pouf, venu de nulle part, il m’apprend qu’il ouvre son restau jeudi (jeudi dernier donc). Je le félicite bien sûr et lui glisse qu’on devrait fêter ça – 3 petits points. (Ah les fatidiques 3 petits points qui veulent tout dire…)
Bon, ok, ok, j’avais dit que je laissais tomber mais bon, you know me.
Bref. Il me répond tout aussi platement qu’à son habitude que oui, on devrait fêter ça (sans petits points).
C’est là où je me suis résolue à affronter la réalité : l’homme millefeuille s’en tape de ma gueule. Et c’est en partant de ce raisonnement ma foi bien primaire que j’ai décidé… d’arrêter de ramer et de laisser tomber.
Forte de ce postulat, je n’ai pas répondu. Mais j’ai renvoyé un message le jeudi en lui souhaitant bon courage. En tout bien tout honneur.
Bon, ok, ok, j’avais dit que je laissais tomber mais bon, you know me.
Réponse le soir-même : ouverture repoussée à lundi (hier donc) mais il se disait que ce serait sympa de faire une « bouffe un de ces quatre» pour que je lui raconte mes vacances.
Yala ! J’ai relu le mail 53 fois, dansé dans mon bureau, soulé mes pauvres petites stagiaires, chanté du Nicki Minaj « Turn me on, turn me on… », remué mon popotin en riant. Classe.
Et puis j’ai répondu un très sobre : « Avec plaisir. » en proposant demain (samedi donc puisqu’on était vendredi). Je n’ai pas eu de réponse du week-end, mais je n’ai pas paniqué parce que grâce au site OVS, je peux à la fois savoir si la personne a lu mon message (ce qui n’était pas le cas) et je peux également rappeler le message s’il n’a pas été lu.
C’est ce que j’ai décidé de faire dimanche en changeant mon fusil d’épaule : je comprends qu’avec l’ouverture du millefeuille concept, il était overbooké… Pauv’ chou. Qu’il me fasse signe quand il était libre.
Et hop ! Depuis, ben… J’attends ! Mais j’ai hâte.
Pourquoi ? Parce qu’on ne sait jamais. Parce que je vais passer un bon moment. Parce que la vie est trop courte. Parce que je ne risque rien. Parce que je lui plais (un peu ?), qu’il l’assume (pas beaucoup !) et qu’il me le fait savoir (ou pas). Et parce qu’il va m’inviter bien sûr !

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!