mercredi 21 août 2013

Voulez-vous coucher… avec moi… ce soir ?

Le grand débat du jour – et pas des moindres.

Débat sémantique pour commencer :
Doit-on coucher le premier soir ? Non !
Faut-il coucher le premier soir ? Non !
Peut-on coucher le premier soir ? Oh oui !

Qui mène à un véritable débat philosophique que j’ai eu avec des copines il y a peu, mais qui perdure depuis des millénaires : est-ce que je couche le premier soir ?



Théorie d’une des filles présentes : elle n’aurait eu que des relations longues parce qu’elle fait courir les mecs au départ, qu’elle les fait mijoter, mariner, frémir pendant… un bon mois. Sans rien donner d’elle, exception faite de quelques baisers volés. Du coup, ils rament grave et ils aiment ça semble-t-il, et paf, une fois qu’ils sont accros elle se donne. Et donne tout par la même occasion.

Faut-il faire courir les hommes ? Est-ce que j’y crois ? Je suis un peu sceptique. Je pense surtout qu’elle a tiré - sans mauvais jeu de mots - les bons numéros, des mecs qui cherchaient du sérieux, et qu’elle a le cul bordé de nouilles au passage, la garce.

A moins que je sois une grosse chaudasse… Bref. En réalité, je ne m’encombre pas de tant de stratégie, je me dis que si j’ai envie et qu’il a envie, et puisque de toute façon je finirai par passer à la casserole, autant ne pas perdre de temps. J’irais même plus loin dans mon cheminement intellectuel - je sais ça fait peur : dans tous les cas, si le monsieur veut me jeter après m’avoir sautée (classe !), que ce soit demain ou dans un mois, le résultat sera le même. Alors autant en profiter et se faire plaisir.

Exemples concrets – du vécu quoi :
Le Pilote – parfait inconnu au démarrage : Bisou après… 3 rendez-vous + gouzi gouzi dans le lit après… 5 rendez-vous de mémoire = larguée dans la semaine qui a suivi.
Le dernier en date – quelques mails échangés avant la première rencontre : premier rendez-vous = première nuit passée ensemble. Ça a duré 3 semaines – je sais un record.

En gros, je soutiens ma théorie de départ : il n’y a pas de règles. Enfin, j’espère parce que si la copine en question a raison, je vais finir vieille fille, enfin plus précisément je risque de n’avoir que des premières fois, puis plus rien ! Chiotte alors !

Le débat intervient alors que l’actualité est bouillante : en effet, voyez, j’ai une « date » demain soir… Et les questions s’enchaînent sans que j’aie de réponse à apporter à aucune d’entre elles :
- Mais qu’est-ce que je vais porter : petite robe rose ou jupe noire, p***** de m**** ?!
- Est-ce que j’y vais en voiture ? Est-ce que je me rapproche du lieu de rendez-vous en voiture ? Est-ce que je laisse ma voiture au bureau ?
- Last but not least : Et si ça se passait comme sur des roulettes, est-ce que je couche le premier soir ???


Et c’est justement ça qui est bon : ne pas savoir. Se laisser (sur)prendre.

dimanche 4 août 2013

Tattoo pour toi


Il déchaîne les passions, il crée la surprise, il provoque le dégoût.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que mon tatouage ne laisse personne indifférent…



J’ai en effet été confrontée à toutes les réactions possibles et imaginables :

Il y a tout d’abord ceux qui sont admiratifs : « Tu l’as fait, t’es trop forte ! ». Ils ont peur de la douleur et ne pourraient jamais se faire tatouer – ils n’en ont pas forcément envie d’ailleurs - ils applaudissent donc ma témérité.
J’ai aussi rencontré quelques envieux, et surtout envieuses, qui n’osent pas sauter le pas, mais qui en rêvent en secret. Je leur donne envie de se lancer, et ça me fait plaisir.

Le tattoo fait poser bien des questions : la ribambelle de curieux n’a pas tardé à se manifester : pourquoi un mot et pourquoi ce mot, pourquoi cet endroit, qu’est-ce qui m’a décidé… Ils veulent tout savoir.

La surprise a été de taille pour un grand nombre de mes proches : amis, famille, collègues… Je n’avais prévenu personne ou presque. Disons qu’un tout petit groupe de privilégiés avait eu la primeur de l’information. Du coup, l’étonnement total : « Toi, la petite blondinette, avec un tatouage ?! ». Forcément, quand on n’est pas préparé, c’est la stupeur absolue. D’autant plus que – je l’avoue – je ne suis pas le genre de fille qu’on imagine avec un tattoo, c’est certain. En même temps, ce n’est pas non plus une tête de loup sur l’épaule hein, faut dédramatiser.

Il y a les sceptiques. Ceux-là, je les kiffe bien. J’ai un collègue qui ne m’a pas cru. Très drôle. J’ai dû repasser plusieurs jours après lui avoir montré pour la première fois, histoire qu’il constate officiellement le caractère permanent de l’inscription… Il m’a regardée, l’air dubitatif : « Mais tu vas vieillir ! ». Euh, oui, merci pour l’info cher ami. Heureusement que je n’ai pas un dauphin sur l’aine alors.

J’ai un collègue trop chou, dont les yeux sont sortis de leurs orbites : « Mais qu’est-ce qu’ils vont dire tes parents ???!!! ». Mon ptit gars, j’ai 31 ans, mes parents ne me diront rien, je te rassure. Et pour cause :
Mon père : « Qu’est-ce que t’as sur le poignet ? Un tatouage ?! » Puis il part dans un fou rire. MDR quoi.
Ma mère : « T’as écrit quoi ? Alive ? Vivante ? C’est joli ! » Elle adore.

Et que dire de la flopée d’amis qui ne cautionnent pas, mais alors pas du tout. Je les mets dans deux cases différentes.
En effet, certains osent exprimer leur rejet absolu : « Moi, ce qui me dérange, c’est le côté permanent du tatouage » ou « J’aime pas la typo que t’as choisie » ou « Toi qui travaille dans une agence de design, t’aurais pu choisir une autre typo ». Ok. Au moins c’est franc et honnête, j’aime ça.
Et puis d’autres préfèrent se murer dans un silence gêné qui en dit long, très long. Qui en dit plus que n’importe quel mot à vrai dire : 

1. Moi, excitée comme une puce : « T’as vu mon tatouage ? »
Réponse : « Hum, mmmh… »

2. « Alors, quoi de neuf Bridget ? »
« Ben un tatouage ! »
« Ah oui, j’ai vu ça… » - Et hop, on change de conversation.

Pas de problème avec ça, je ne suis pas là pour faire l’unanimité, se faire tatouer est – en ce qui me concerne – une démarche purement personnelle. Après, il est vrai que j’ai choisi un endroit qui se voit, non pas pour le balancer en permanence à la tronche de mes proches, mais pour ne pas l’oublier.

Un tatouage. Une attitude. Une unicité. Et une multitude de réactions. J’adore. Je me sens d’autant plus vivante… Alive quoi !

jeudi 1 août 2013

Vague de chaleur


Hihi, je vous ai fait une blague : il n’est pas question que je parle ici de météo, détrompez-vous. Oh que non. Je vais pourtant vous parler de températures élevées, de fronts chauds et humides et de vague caniculaire, certes. Je vais vous évoquer les baraques à frites et parler de mecs, bien sûr.

Sans doute pas mon article le plus classe et le plus littéraire, je vous l’accorde. Mais bon.

Je réponds à un besoin imminent : une fois de plus, je suis restée au bureau pour le pot de départ (encore !) d’une collègue, et, chemin faisant, me retrouve avec une petite roteuse dans les mains. Après une dure journée de labeur et sous une chaleur écrasante, rien de tel.
Je me tape déjà une légère bouffée de chaleur quand ma température corporelle monte soudainement de plusieurs degrés… Non, ce n’est pas la ménopause, mais un petit (= jeune) collègue - exagérément musclé et arborant de nombreux tatouages - yeux bleus ravageurs et sourire timide de surcroît – qui décide de soulever subitement la table derrière moi et de la poser devant nous pour que nous puissions y déposer nos binouses.

Mes yeux se sont alors posés là : sur cette partie du corps masculin qui me fait hérisser les poils et qui me fait graaave fantasmer : les biceps/triceps/bras/épaules ! Pas besoin de faire de psychanalyse pour savoir que c’est le besoin de protection qui me fascine. Bref. Le ptit jeune en question n’est pas ma tasse de thé dans l’absolu, en tout objectivité et sans même parler de la différence d’âge, mais je dois me rendre à l’évidence : je suis en manque. Chaude comme une baraque à frites. Chaude comme la braise. Bouillante. En ébullition. J’ai faim.

Call 911, I'm on fire !
PS : Evidemment, ce ne sont pas mes jambes ci-dessous. 
Sinon, je ne serais pas en train d'écrire cet article, je m'éclaterais au lit.



Et que dire lorsque le même jeune homme a passé la main dans le bas de mon dos pour jouer avec moi au baby-foot ?! Hum, calor, caliente, chaud patate… S’il savait. S’il savait à quel point je jouais mal et qu’on allait se prendre une grosse branlée (sans mauvais jeu de mots). Et pour cause : j’ai marqué à peu près 6 buts. Contre mon camp. On a perdu donc. Dommage, j’aurais peut-être pu demander à tâter les biscotos pour fêter notre victoire… Si seulement !

C’est vrai quoi : pour être totalement transparente, personne ne m’a touché depuis des mois, et les soirées à colorier des mandalas*, c’est hyper sympa, mais ça fait pas grimper aux rideaux. Tripatouiller le galet offert par ma sophrologue* fait peut-être prendre de la distance, mais ne me fait pas prendre mon pied !

Messieurs, ne croyez pas que vous ayez le monopole, je viens d’ailleurs avec plus ou moins d’élégance de vous le prouver : à nous aussi ça manque le sexe - les câlins - le cul - les caresses.

Et dire qu’à l’approche des 32 ans je devrais être en pleine apogée sexuelle ! Pfff.

Qu’à cela ne tienne : 2013, année de la baise et été caniCULaire en prime, je n’ai pas dit mon dernier mot !


* Cf mon article précédent :
http://ilfautsouffrirpouretreblonde.blogspot.fr/2013/07/clio-boulot-dodo.html

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!