vendredi 25 octobre 2013

Demain, j’aurai 32 ans

Oh mon Dieu, 32 balais… Je vais parler comme les ptits vieux, mais force est de constater que le temps passe. Vite. De plus en plus vite.
 

Demain, j’aurai donc 32 ans, mais ça, c’est demain.
 
Parce qu’avant demain, il y a ce soir : F. m’emmène en effet dîner pour fêter ça. Vendredi, ou la soirée de toutes les surprises : le lieu (vers Louvre-Rivoli)  & le cadeau (il paraîtrait même qu’il y en a 2 J). Je me laisse guider, j’ai confiance. Bien évidemment, j’ai quand même fait une petite recherche Google histoire de savoir où nous allons… Pas vraiment concluant : je ne suis sûre de rien, et j’adore ça !

Tout ce que je sais, c’est qu’il faut que je sois sapée – dilemme garde-robe depuis que j‘ai appris que lui-même devait repasser chez lui enfiler un costume ! Du coup, je dégaine ma robe noire en dentelle et suis allée chez le coiffeur hier. J’ai même mis des sous-vêtements propres, qui vivra verra.

Bizarrement, je me sens toujours un peu triste à l’approche de mon anniversaire, un mix entre nostalgie et excitation. Cette année n’échappe malheureusement pas à la règle. Pourtant, si on m’avait dit il y quelques mois encore que je serais en couple « pour de vrai » le jour de mes 32 ans, je ne l’aurais pas cru… Comme quoi, il ne faut jamais lâcher l’affaire.

C’est bien pour cette raison que je vais profiter de ma soirée, me faire chouchouter et picoler. Et finalement rentrer accompagnée et m’endormir dans ses bras après qu’il m’ait sauvagement fait l’amour.

Après tout, à 32 ans moins 1 jour, je peux tout assumer, non ? J

mardi 22 octobre 2013

Et de 3. Chez lui.

Le troisième rendez-vous est plein de promesses : je vais chez lui ! Ah ah, c’est parfait, ce sera l’occasion de voir s’il n’y a pas des photos d’ex cachées dans les placards et des vieux slips qui pourrissent sous le canapé. Notez bien que ça risque d’être compliqué de me contorsionner pour vérifier le dessous des meubles pendant le dîner. Mais bon, je ne recule devant rien.



Je l’appelle alors que j’approche dangereusement de chez lui. Il doit descendre pour m’ouvrir : « J’arrête la cuisson, j’arrive ».
???!!! Alors celle-là, je ne m’y attendais pas, on ne me l’avait jamais faite. La dernière fois qu’un garçon m’a invitée chez lui, il a dégainé une pizza surgelée Monoprix et un vieux pinard qui traînait… Mais justement, ça me donne le sourire. Trop chou, non ?

En réalité, je ne suis pas très inquiète de toute façon, j’ai bien raison puisque je constate que chez lui ben… c’est comme chez moi. Enfin, en mode mec quoi : moins de rouge, plus de taupe – la couleur pas l’animal – et un écran télé dont la taille m’affole. Je manque de défaillir parce que c’est bien rangé. Et propre ! (Ou presque parce que je l ‘assume, mes critères sont extrêmement hauts à ce niveau-là, psychorigidité oblige.) Son côté militaire ça, c’est certain. Et je suis époustouflée : la table est mise, bougies et vin qui décante dans une carafe sur la table dressée. Oh mon Dieu, depuis quand est-ce qu’un garçon a envie de faire tant d’efforts pour moi ? Je jubile intérieurement. J’ai peur aussi.

Et je ne suis pas au bout de mes - bonnes - surprises : il me demande ce que je veux boire et me propose du Champagne, qu’il a préalablement mis au frais. Une jolie coupe de Ruinart Rosé pour commencer, je sens que ça va être chaud. Enfin j’espère. Un fond jazzy agrémente le tout. On danse, on profite, RAS. Evidemment, on la finira cette bouteille.

En entrée : une assiette de foie gras, avec tartines de pain tout juste grillé, petite salade et confit d’oignons maison. Je me demande à quelle heure il est sorti du bureau le pauvre ! Heureusement qu’il est son propre patron, ça aide.
J’hésite lorsqu’il me verse un verre de Côtes de Nuits… Là, on a 2 options : soit je picole et je dors sur place, soit je compte rentrer en voiture et j’ai déjà eu mon quota d’alcool. Lorsque je lui soumets le choix, il n’hésite pas et me propose de rester… Tant mieux, parce qu’on boit bien ici ! J Ce qui n’est pas plus mal, parce que oui, il y a des sujets de conversation qui pointent le bout de leur nez, et ça va me faciliter un peu la tâche : les ex, le blog, nos familles respectives… Autant de terrains minés qui pourtant ne nous minent pas.
Les ex : des histoires similaires, avec peut-être plus de relations courtes de mon côté.
Le blog : il s’en fout. Enfin non, bien sûr il ne s’en fout pas, il ne veut pas le lire. Quelque part, ça me rassure, et je lui fais promettre que s’il change d’avis on en parlera avant. Notez bien que je n’ai rien à cacher et qu’il sait ce qu’il y a à savoir bien sûr.
Me voici donc soulagée.

Le plat : magret de canard avec carottes glacées, haricots verts et ce fameux confit d’oignons maison.
Le dessert : il n’y en aura pas, je suis repue. Il avait pourtant acheté des pots Ben & Jerry’s parce qu’il savait que ce sont mes préférés. Il ne cesse de marquer des points, je dois bien l’avouer.

La nuit sera à la fois tendre, brûlante et l’occasion de confessions multiples. Elle restera aussi magique et… platonique. Pour des raisons techniques (merci Dame Nature !) et aussi parce que nous n’avons pas envie de brusquer les choses. Incroyable, non ? Il paraîtrait même que je suis « magnifique ». Je n’ai pas envie de dormir, j’ai envie de pleurer de bonheur.

Je réalise au matin que je n'ai plus 20 ans et qu'une courte nuit marque légèrement le visage, mais que je rayonne malgr tout, allez savoir pourquoi ! Lorsque je sors de la douche, mon petit-déjeuner m'attend : thé & tartines, jus d'orange & confitures, tout est prêt. Parfait. tellement parfait que je voudrais ne jamais avoir à partir.

jeudi 3 octobre 2013

Ah, les joies du TGV… Mais pourquoi tant de haine ?

A chaque fois que je prends le TGV, je finis toujours par me poser cette même question, inexorablement : pourquoi ???


- Pourquoi suis-je toujours assise à côté de la petite vieille qui pue, ou du gros qui ronfle, ou du mec malade qui passe son temps à se moucher, ou pire encore, à renifler ?
- Pourquoi certains voyageurs passent-ils 3 heures les yeux dans le vague ? Mais comment font-ils sérieusement ? Moi qui suis une hyperactive, je peux pas comprendre.
- Pourquoi est-ce toujours au moment où tu te lèves que le TGV entreprend son virage de la mort qui tue ?
- Pourquoi est-ce qu’après t’être mis du savon dans les mains, tu constates qu’il n’y a pas d’eau ? Ben oui, ça colle, je confirme.
- Pourquoi l’association sandwich (dégueu) + yaourt + boisson te coûte 2 tickets resto ? – Et encore, ils prennent les tickets resto…
- Pourquoi ton voisin ne se lève-t-il jamais pisser ? C’est un chameau ou bien ?
- Pourquoi, quand tu lorgnes discrètement sur le billet des voyageurs qui t’entourent, tu constates qu’aucun n’est au même prix et que les différences sont parfois astronomiques ?
- Pourquoi on me pique la place fenêtre alors que je la réserve exprès ?
- Pourquoi y a toujours quelqu’un préalablement assis à ta place qui te demande à ton arrivée si tu peux prendre la sienne – enfin, si ça ne te dérange pas bien sûr…
- Pourquoi y a-t-il systématiquement un enfant qui hurle dans ton wagon ?
- Pourquoi le Monsieur précise-t-il qu’il y a « un wagon bar à notre disposition » très très fort dans le micro précisément au moment où tu commençais à piquer du nez ?
- Pourquoi tu ne peux d’ailleurs jamais vraiment te reposer mais juste somnoler, en te niquant la nuque, et en dodelinant du cerveau, avec un air bien débile à la clé ?
- Pourquoi y a jamais de place pour ma valise ?
- Pourquoi les toilettes puent la mort ?
- Pourquoi tu ne captes rien ? La 3G ?! Le Wifi ?! Nada ! T’es déconnecté.
- Pourquoi les gens se lèvent-ils 15 minutes avant l’arrivée pour finalement poireauter dans l’escalier plutôt que d’attendre patiemment le cul sur leur siège ? Pourquoi vouloir être éternellement le premier ?
- Pourquoi fait-il un froid de gueux ?
- Pourquoi la dame me remercie pour ma compréhension ? Pourquoi aurais-je de la compréhension d’abord ?
- Pourquoi ce n’est jamais de leur faute si on est en retard ?


Et surtout, pourquoi je continue à me poser toutes ces satanées questions ?

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!