vendredi 10 mai 2013

L’épreuve du bus de nuit Manille - Banaue


Nous avons donc rejoint le terminal de Sampalok pour monter dans le bus de nuit, direction le nord.



Bon, je ne vous cache pas que nous ne sommes pas prêtes d’oublier ce voyage :

- Gros bordel avant même d’avoir démarré : trop de bagages par rapport à la capacité du bus, ce qui nous vaut des débats philosophiques entre Français présents.
- Je n’ai jamais eu aussi froid, un truc de dingue ! Il nous a fallu omettre quelques instants les risques encourus compte tenu du mode de conduite de notre chauffeur, et, au péril de nos vies, nous lever pour finalement lui demander de baisser cette putain de clim. « Oui, oui » qu’il nous a dit. Et mon cul, c’est du poulet ?
- Aurél pense reconnaître le petit garçon roux qui a joué dans le film Boule & Bill… Je ne relève pas.
- Un groupe de 6 mecs qui s’enfilent des bouchons de vodka à 4H du mat. Classe !
- Ma voisine de derrière qui vomit bruyamment… Pas classe !
- Dans l’obligation de rejoindre l’avant du bus pour ne pas être malade à mon tour, mais l’avantage est d’avoir une très jolie vue sur le lever du soleil.


Bref, une nuit blanche qui nous casse bien, mais n’altère en rien notre motivation légendaire !!! En effet, à peine arrivées, vers 6H il me semble, notre guide local est déjà sur le pont, y a pas une pinute à merde comme on dit. Hop, ptit-déj en terrasse avec vue sur les rizières, et chat sur les genoux, douche salvatrice, on enfile nos chaussures de marche, achetons quelques bananes pour la journée et vlan, en avant Guingamp !


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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!