jeudi 1 août 2013

Vague de chaleur


Hihi, je vous ai fait une blague : il n’est pas question que je parle ici de météo, détrompez-vous. Oh que non. Je vais pourtant vous parler de températures élevées, de fronts chauds et humides et de vague caniculaire, certes. Je vais vous évoquer les baraques à frites et parler de mecs, bien sûr.

Sans doute pas mon article le plus classe et le plus littéraire, je vous l’accorde. Mais bon.

Je réponds à un besoin imminent : une fois de plus, je suis restée au bureau pour le pot de départ (encore !) d’une collègue, et, chemin faisant, me retrouve avec une petite roteuse dans les mains. Après une dure journée de labeur et sous une chaleur écrasante, rien de tel.
Je me tape déjà une légère bouffée de chaleur quand ma température corporelle monte soudainement de plusieurs degrés… Non, ce n’est pas la ménopause, mais un petit (= jeune) collègue - exagérément musclé et arborant de nombreux tatouages - yeux bleus ravageurs et sourire timide de surcroît – qui décide de soulever subitement la table derrière moi et de la poser devant nous pour que nous puissions y déposer nos binouses.

Mes yeux se sont alors posés là : sur cette partie du corps masculin qui me fait hérisser les poils et qui me fait graaave fantasmer : les biceps/triceps/bras/épaules ! Pas besoin de faire de psychanalyse pour savoir que c’est le besoin de protection qui me fascine. Bref. Le ptit jeune en question n’est pas ma tasse de thé dans l’absolu, en tout objectivité et sans même parler de la différence d’âge, mais je dois me rendre à l’évidence : je suis en manque. Chaude comme une baraque à frites. Chaude comme la braise. Bouillante. En ébullition. J’ai faim.

Call 911, I'm on fire !
PS : Evidemment, ce ne sont pas mes jambes ci-dessous. 
Sinon, je ne serais pas en train d'écrire cet article, je m'éclaterais au lit.



Et que dire lorsque le même jeune homme a passé la main dans le bas de mon dos pour jouer avec moi au baby-foot ?! Hum, calor, caliente, chaud patate… S’il savait. S’il savait à quel point je jouais mal et qu’on allait se prendre une grosse branlée (sans mauvais jeu de mots). Et pour cause : j’ai marqué à peu près 6 buts. Contre mon camp. On a perdu donc. Dommage, j’aurais peut-être pu demander à tâter les biscotos pour fêter notre victoire… Si seulement !

C’est vrai quoi : pour être totalement transparente, personne ne m’a touché depuis des mois, et les soirées à colorier des mandalas*, c’est hyper sympa, mais ça fait pas grimper aux rideaux. Tripatouiller le galet offert par ma sophrologue* fait peut-être prendre de la distance, mais ne me fait pas prendre mon pied !

Messieurs, ne croyez pas que vous ayez le monopole, je viens d’ailleurs avec plus ou moins d’élégance de vous le prouver : à nous aussi ça manque le sexe - les câlins - le cul - les caresses.

Et dire qu’à l’approche des 32 ans je devrais être en pleine apogée sexuelle ! Pfff.

Qu’à cela ne tienne : 2013, année de la baise et été caniCULaire en prime, je n’ai pas dit mon dernier mot !


* Cf mon article précédent :
http://ilfautsouffrirpouretreblonde.blogspot.fr/2013/07/clio-boulot-dodo.html

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!