vendredi 27 novembre 2009
En direct live de Curacao !
Vous devez vous demander pourquoi tant de silence à l`autre bout du blog : à vrai dire, votre blondinette prèfèrèe se la coule douce aux Caraibes...
Je n`oublie pas pour autant de noircir des pages et des pages de journal, pour que vous ayez de quoi vous règaler à mon retour...
Bridget
jeudi 12 novembre 2009
Métro parisien. Instant volé.
Lumières blafardes, sans mon bouquin, oublié au boulot.
Une jeune fille devant moi découpe des photos de son amoureux et d’elle. Son arme ? Des ciseaux d’école fluo. Elle doit avoir 15 ans max. On croit encore à l’amour à cet âge-là. Je voudrais lui dire de se méfier, mais j’aurais l’air d’une vieille fille aigrie (ce que je suis ???).
En diagonale à ma droite, un footeux, les crampons encore aux pieds. Quelques herbes y sont accrochées, vestiges de ses exploits sportifs, tacles, tirs et autres corners. Il a l’air bien musclé d’ailleurs sous son maillot. Ah, j’ai toujours aimé les footeux ;-). Il y a son nom derrière son maillot… Thomas ! Euh, ben non, finalement, je passe mon tour.
mardi 10 novembre 2009
28 ans, l’âge de raison ?
Ça y est, j’ai 28 ans. Depuis quelques jours. Et alors me direz-vous ? Et bien à 28 ans, j’ai (enfin) décidé de m’assumer :
> Oui je ressemble à un petit bichon dès qu’il pleut 3 gouttes.
> Oui, quand j’enfile ma doudoune on dirait un mini-saucisson sur pieds (mais au moins j’ai chaud).
> Oui je fantasme sur Robert Pattinson et j’allume des mecs de 19 ans sur Adopteunmec (ils pourraient m’appeler Madame, ce serait excitant, non ?)
> Oui j’ai déjà des habitudes de vieille fille et je passe 3 heures dans la salle de bain, matin et soir.
> Oui j’ai un vibro dans le tiroir de ma table de chevet (7 heures d’autonomie et un excellent rapport qualité/prix).
> Oui mes 2 heures de gym suédoise hebdomadaires n’ont pas les effets physiques escomptés, mais j’en profite pour libérer mon esprit.
> Oui je me fais volontiers une petite verveine avant un gros dodo (+ 2 carrés de Milka choco-swing les soirs de fête, c’est-à-dire tous les soirs ;-)).
> Oui je ris comme une dinde.
> Oui, j’ai investi dans des nuisettes affriolantes qui ne sont jamais sorties du placard.
Je vais vous dire : tout ça (et plus encore) c’est moi. C’est un tout.
Ça vous plaît ? Tant mieux... Ça ne vous plaît pas, tant pis !
J’ai surtout décidé qu’aujourd’hui, je ne changerai pas.
Je me sens bien, je suis HEUREUSE.
Finalement, vieillir, c’est bien : on apprend à s’aimer.
lundi 9 novembre 2009
Contre toi
Je me retiens comme je peux à cette immonde barre d’acier. Elle est ma planche de salut, mon rempart pour ne pas m’appuyer contre son corps.
Il est pourtant là, si près que je suis à 2 doigts d’étouffer. Il me parle mais je n’arrive pas à me concentrer. Son odeur. Ses mains. Ses yeux. Ses lèvres. Je suis dans un monde parallèle, suspendue à cette barre, suspendue à lui.
Tuileries.
Il me prend par la taille et m’attire contre lui. Le métro est bondé et pour une fois, j’en suis ravie. Je voudrais rester là des heures. Son regard planté dans le mien, sa main autour de ma taille, sa bouche qui m’embrasse.
Concorde.
« Tu es très belle » : 4 mots, c’est tout ce dont je me souviens. Il descend.
Mon cœur s’arrête. Mon rêve aussi.
Cherchez Bridget
- Bridget
- Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!