mercredi 16 mars 2011

Des vacances de rêve

A y est, ma petite crise existentielle d’hier est passée, nous pouvons tranquillement revenir à des considérations beaucoup plus bassement terre-à-terre.
D’abord, je suis bien désolée pour ce silence prolongé sur la toile. Les raisons ? Avant tout, ce nouveau petit problème de santé, qui m’a bien crevée. Je sais, j’ai pris un abonnement 2011 avec mon médecin, qui décidément voudrait que je me case puisqu’il m’en parle à chaque rdv. Il rêve que je rencontre un rugbyman néozélandais… Comme s’il était le seul :-) A moins qu’il ne me fasse des avances ? Oh mon Dieu, non, vision d’horreur.

Je rebondis d’ailleurs sur mes vacances à venir pour vous dire que :
• Pour celles et ceux qui auraient loupé un épisode, je dois m’envoler vers la Nouvelle-Zélande ce vendredi pour 3 longues semaines de vacances.
• Je les attends depuis 1 an et demi avec une impatience non dissimulée puisque qui dit 2 changements de boulot en 2010 dit aussi zéro vacance. Alors merde, celles-ci je les ai bien méritées !
• Je pars avec Aurél, et rejoins sur place ma Manou. Bref, mes deux meilleures amies rien que pour moi ! Trop la classe.
• Je dois malheureusement faire mon changement en Corée du Sud, à Séoul qui est… tout prêt du Japon ! Pour le moment, je pars toujours, mais les nouvelles sont tellement alarmantes que nous ne sommes pas à l’abri. Bref, je suis branchée 24/24 sur tous les sites d’informations possibles et imaginables.
• Vous n’aurez donc pas de nouvelles de moi pendant cette longue période. Vous allez me manquer, mais je vous donnerai TOUS les détails croustillants (et même les autres) à mon retour, promis.

Et comme ça fait bien longtemps que je n’ai pas réactualisé les infos me concernant, voici un rapide aperçu de la petite vie de Bridget ces derniers jours.

En commençant par… un coup de fil. La semaine dernière, je rentre chez moi complètement naze, malade, ne pouvant pas respirer, un mal de crâne à faire peur. Je passe vite fait au Casino dévaliser le linéaire de Kleenex (J’ai pris des actions depuis ! Leur chiffre d’affaires a fait un bond depuis 10 jours, tout ça grâce à moi – modestie quand tu me tiens !) Bref, je vous laisse imaginer à quel point j'étais de bonne humeur.
Mon téléphone sonne. Numéro masqué. Ce qui provoque toujours chez moi un sentiment partagé : excitation : mais qui ça peut bien être ? Et en même temps, ouh là là, je n’aime pas les surprises, et si c’était une mauvaise nouvelle ?
L’excitation prend le dessus, je réponds d’un ton malgré tout assez énervé, le paquet de Kleenex sous le bras, la clé de l’appart dans une main, l’iPhone greffé sur l’épaule, calé dangereusement sur l’oreille.
Et ce n’est autre que… Mister Big ! Le retour. Je m’en serais bien passé.
• « Ben alors, tu fais la gueule ? »
• « Oui, je fais la gueule parce que tu as dit à ton pote que j’étais une pute et je ne suis pas une pute »
• « Je n’ai jamais dit ça et je ne l’ai même jamais pensé ! »
• « Ben pourtant c’est l’impression que ça donne quand tu lis son mail »
Hop, sujet clos, Bridget en furie. Malgré tout, je sais que c’est la sensation que j’ai pu lui donner lors de notre dernier déjeuner, mais bon, je m’explique et je joue cartes sur table. Pas le temps de prendre des pincettes avec ce genre d’énergumènes. Nous nous quittons malgré tout en bon terme mais sans illusion aucune : je n’aurai pas de ses nouvelles de sitôt, et lui non plus d’ailleurs.

Sinon, mes journées sont bien remplies depuis que j'ai récupéré un nouveau compte client. Je ne me plains pas, c'est cette euphorie que j'aime aussi dans mon métier. Et puis... pendant que je bosse au moins je ne pense pas à X. Moins facile une fois que je rentre chez moi me shooter aux médocs et que je m'allonge dans mon lit. Là, il resurgit et ne me quitte plus jusqu'à ce que je m'endorme. J'aurais tellement aimé avoir ne serait-ce qu'un tout petit signe de lui avant mon départ en congés. Mais ce n'est pas gagné, à moins qu'il se réveille demain... Suite fin avril alors ? Les vacances arrivent à point nommé à bien des niveaux donc.

Et puis 2 blondes en van couchette à la roots à l'autre bout du monde, c'est bien loin de l'image que je me faisais du voyage idéal il y a quelques années encore, et pourtant aujourd'hui j'en rêve...

mardi 15 mars 2011

Le coup de gueule du jour

On se croirait en pleine guerre mondiale ou dans un thriller genre une course contre la mort. Inondés d’images plus violentes les unes que les autres. Presque apocalyptiques. Abreuvés d’informations incomplètes ou contradictoires. Rien ne va plus. Le monde se barre en sucette et nous regardons, impuissants, notre télévision, bien calés dans notre canapé.
Alors que des dizaines de milliers de personnes sont sans doute déjà mortes, « avalées » par le tsunami, et que des millions d’autres risquent une exposition mortelle à des radiations, nous en sommes réduits à nous poser la question du nucléaire… en France ?! Est-ce qu’il ne faudrait pas déjà aider le Japon et ces populations avant de tirer des conclusions et de se regarder le nombril ?? Je suppose que c’est une réaction humaine, mais parfois ça frôle le ridicule et l’égoïsme à l’état pur.
Oui, des problèmes nous en avons tous. Plus ou moins importants, certes, et peu importe ce qui se passe chez les autres, on ne voit que ce qui nous touche. Mais je voudrais aujourd’hui que pendant une minute on arrête de se la jouer perso pour avoir une petite pensée pour tous ces gens.
Merci.

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!