lundi 27 juin 2011

Jeudi 7 avril 2011

Comment ? Quoi ?? Hein ???
Se pourrait-il que ce soit déjà mon dernier jour ici ? Il se pourrait bien en effet. Je me venge en faisant une grasse mat’ (encore 10H15) et suis le conseil de Manou. Je cite : « Tu ne peux pas partir sans avoir goûté au meilleur hamburger d’Auckland ». Ok, merci pour le régime ! En même temps, au point où j’en suis, je verrai en rentrant. Je promets de faire une orgie de bouillons, thé Détox, et Dukan s’il fallait passer à la vitesse supérieure !
Petit tour au préalable sur Ponsonby Road, puis je me pose au Burger Wisconsin… Au menu : Phoenix organic ginger beer (j’adore, comme tout ce qui est à base de gingembre J) + burger pestarella (bœuf/pesto/mozza) + kumara fries (genre de patate douce régionale qui donne un petit goût sucré et doux très agréable) + sauce aïoli. Je me régale. Mes hanches aussi.
Et hop, je vais à Mission Bay voir la mer une dernière fois, mais le temps n’est pas de la partie. Dommage.
Pour notre dernier dîner tous les 3, ce sera japonais. Un délice (319 Queen Street). Décidément, tout tourne autour de la bouffe !

dimanche 26 juin 2011

Mercredi 6 avril 2011 - Suite et fin

Je ne me suis pas arrêtée là : j’étais déjà passée rapidement par Parnell Road, mais je n’avais jamais eu l’occasion de m’y arrête. C’est chose faite : j’aurais d’ailleurs pu rester des heures à flâner entre les toutes petites boutiques et les restaurants branchés cachés dans les passages. J’en profite pour faire une pause gourmande à « La Boutique du Chocolat » où je déguste en terrasse 3 chocolats, un thé vert japonais et des waffles. Tout ça en lisant un bon Elle du vieux continent. Comment dire… Voilà l’idée que je me fais de la vie et des vacances ! Tout est parfait, serein, reposant.
Même pour une hyperactive comme moi car je n’en démords pas : je ne partirai pas sans avoir fait la Skytower ! Cette tour si reconnaissable est l’un des emblèmes d’Auckland et surtout le plus haut point de vue de l’île. Je prends l’ascenseur pour parvenir à mes fins, et je me fais doublement piéger : d’abord le sol de l’ascenseur est partiellement transparent, et les portes laissent carrément vue sur l’extérieur puisqu’elles sont vitrées. Double piège, double infarctus ! Je lâche un « Oh my God » totalement apeuré et je prends le soin de fermer les yeux jusqu’en haut où il me faudra également un temps d’adaptation avant de pouvoir en profiter pleinement.
Je décide sagement de ne pas trop m’approcher des vitres le temps de me sentir plus à l’aise. Les photos sont donc prises de loin et non, je ne marcherai pas sur les plaques en verre. Merci, mais non merci !
Et quoi ça ? Mon billet me permet de monter encore plus haut ?? Ce serait trop dommage de ne pas en profiter en effet (comme me le fait gentiment remarquer le jeune employé de la Sky Tower). Je lui demande quand même par acquit de conscience : « Is it scary ? » - genre pauvre petite chose effrayée. Il me rassure alors je monte. Étonnamment, je me sens mieux dans ce - pourtant - plus petit espace.
Comme je ne suis pas pressée, je pose mes (grosses) fesses (de vacancière qui en a beaucoup, mais alors beaucoup trop profité) sur le seul et unique canapé où je fais la connaissance de… Bruce ! Décidément, rien ne m’arrête ! Très sympa aussi Bruce l’Australien, il ne comprend d’ailleurs pas comment on peut avoir envie de s’expatrier :
« On n’a pas le Mont St Michel ici – There’s nothing like it here ! »
Merci Bruce, j’en prends bonne note.
Retour à l’appart pour une soirée filles : soupe/salade/DVD avec Brad. Oh Brad ! (Bonne nuit – smiley clin d’œil)

Mercredi 6 avril 2011

Je me suis couchée hier en me disant que les Anglo-saxons (notamment les Américains, les Néo-zélandais et les Australiens) avaient tout de même une espèce de capacité naturelle à engager la conversation avec des inconnus sans contrepartie aucune, et sans arrière-pensée, juste pour le plaisir de s’intéresser aux autres. Inutile de dire qu’à Paris, tu pourrais rester 3H assis à côté de quelqu’un sans qu’on t’adresse la parole !
Bref, ces tergiversations ne m’ont pas empêchée de dormir paisiblement jusqu’à… 10 heures ! Ma première vraie grasse mat’ du séjour. Et j’ai même pu prendre mon temps avant de partir pour la visite du musée d’Auckland. Un lieu ma foi très original pour nous, Européens, puisque :
- leur histoire est vieille de quelques petites centaines d’années,
- la présentation est très ludique, interactive et pédagogique,
- c’est à la fois un musée militaire, d’histoire naturelle (Avec des kiwis empaillés ! Enfin !) et un musée mauri.Surprenant donc, mais c’est aussi une jolie découverte qui m’aura bien pris 2 heures.
Mention spéciale tout d’abord pour la petite pièce intimiste dédiée à l’Holocauste, extrêmement touchante. J’ai aussi eu des sensations fortes en vivant la reconstitution réaliste d’une éruption volcanique depuis le salon d’une maison. Et j’ai été gagnée par l’émotion en entrant pieds nus dans une maison mauri reconstituée.

mercredi 22 juin 2011

Mardi 5 avril 2011

Lever 8H ce matin (grasse mat, la classe !). Une fois repue et lavée, je prends le bus vers la CBD / le Ferry Terminal pour acheter mon billet pour l’île de Rangitoto.
Bien sûr, organisée comme je suis, j’avais étudié les horaires, les prix, l’organisation globale de la journée, etc. Malheureusement, la chance n’est pas de mon côté : le départ de 10H30 est annulé, pour cause de… fortes rafales de vent. Hum, pas très rassurant tout ça. Ce que ça m’inspire ? Surtout que j’aurais pu me laisser pioncer 2H de plus, et oui, je suis verte de rage.
Tant pis, je tente le coup pour le départ de 12H15 (à mes risques et périls puisqu’il n’y a pas de « refund » possible), et le retour à 15H30. Chaud pour la balade niveau timing, et le temps est bof bof.
Je profite de l’aller pour manger et prendre quelques photos d’Auckland mais aussi et surtout pour mémoriser le parcours sur l’île. Objectif : perdre le moins de temps possible pour avoir le temps d’arriver jusqu’au sommet puis de redescendre avant le départ du ferry.
En effet, je me mets en mode « trekking Bridget » et je mets le turbo en décidant de grimper en 1H et non en 1H30. And guess what ?? Je l’ai fait ! J’ai bravé les éléments : la pluie, le bruine, la transpiration, le soleil, marcher sur de la lave, croiser des espèces d’oiseaux inconnues au bataillon, étaler de la crème solaire pendant que je bois d’une main et pendant que j’arrache mon gilet de l’autre main parce qu’il fait décidément trop chaud, ré-enfiler le gilet et le manteau parce que je passe à l’ombre et on se gèle, enlever les lunettes de soleil, remettre les lunettes de soleil, grignoter une barre pour ne pas tomber en hypoglycémie, dire « hello » aux heureux (mais peu nombreux) marcheurs croisés en chemin. J’avais l’impression de faire mon « woman versus wild » version Nouvelle-Zélande (j’exagère à peine bien sûr) !
En fait, ma motivation première était la suivante : j’ai démarré dans le sillon de deux mecs qui carburaient pas mal devant moi parce que :
1. Je me sentais moins seule et au cas où, il y avait quand même quelqu’un pas loin.
2. Ça me tirait vers le haut.
Sauf qu’il y en avait un qui avait des cailloux dans ses pompes et qui s’arrêtait fréquemment. Du coup, Bridget a doublé une fois. Je me suis fait redoubler ensuite. Mais un peu plus loin, hop, ils font une pause (merci les cailloux !! En même temps, quelle idée de faire la route en chaussures ouvertes !).
Du coup, sur les 7 aventuriers qui ont tenté la montée, je suis arrivée en seconde position, et la première nana ! Mon credo aujourd’hui : donne tout, ne lâche rien ! Et ça l’a fait.
En chemin, j’ai croisé des oiseaux bleus avec une petite barbichette blanche qui crient comme R2D2, mais le clou du spectacle, c’était la vue à 360° au sommet avec un arc-en-ciel sur la baie. Pas mal.
Je me suis laissée un peu plus de mou sur le chemin du retour, moins de pression oblige !
Au point de départ du ferry, opération pipi et changement de chaussures – obligatoires tous les deux ! Une fois cette mission accomplie, et mes pieds qui respirent dans les tongs, je me pose sur un petit muret tranquille mimile face à la mer. Tranquille… ou presque ! Puisque le mec à ma gauche commence à me taper la discute. Il est américain, mormon de surcroît, chiropracteur venant de Salt Lake City. Il voyage énormément le salaud, genre à donner des conférences et à former des gens dans le monde entier. Tiens, je me ferais bien masser d’ailleurs. Enfin, ce n’est pas le sujet :-)
Il n’aime pas particulièrement Paris, qu’il compare à Los Angeles pour le côté superficiel. Et d’ajouter : « Paris sucks life out of you ». Je manque de m’étouffer avec ma tong, mais je respecte son avis. Je ne vais pas faire ma chauvine de base, il y a indubitablement un fond de vérité dans tout ça.
Il s’appelle Kevin, et c’est tellement cliché. Un peu comme Brian… in the kitchen !
Il est bien sympa en même temps, et me demande mes coordonnées Facebook pour me rechercher… le soir même ! Y en a qui lâchent rien je vous dis. Il en profite pour me tagger sur une photo qu’il a prise de moi à mon insu sur le ferry. Le ouf. J’ai détaggé et l’ai viré de mes contacts. Non mais.
De retour à Auckland, je suis gelée et n’ai plus de batterie dans mon appareil photo. De fait, pas de Skytower pour moi ce soir mais une bonne douche revigorante et un dîner entre amis.

dimanche 19 juin 2011

Lundi 4 avril 2011 - suite et fin

Quelle journée ! Les prévisions météo sont beaucoup moins positives pour mes prochains et derniers jours sur l’île, raison pour laquelle mon road trip de ce lundi ne s’arrêtera pas là : après Mount Eden, ce sera One Tree Hill, un autre parc en plein centre-ville, où vaches et moutons côtoient paisiblement promeneurs, touristes et joggers.
Il était temps que j’y arrive : ça a été la grosse galère en bagnole pour trouver mon chemin : personne pour me guider, et la conduite en ville est forcément beaucoup moins simple.
Énervée et fatiguée, je laisse la Sky Tower à mon planning de demain : j’en ai ma claque !
Ça tombe bien, le reste de la soirée sera zen, à l’appart tous les 3 avec au menu des poireaux – jambon – béchamel, recette que je garde sous le coude pour la refaire à Paris.
Anecdote : c’est la journée des araignées ! Partout où je pose les yeux je me retrouve nez à nez avec ces insectes que je hais et que je crains surtout ! Et je ne vous parle pas de la tarentule (bébé certes mais quand même, ce n’est pas rien !!) que j’ai trouvée sous mon oreiller au réveil…

Lundi 4 avril 2011 - suite

De retour à Auckland, je décide de filer vers Mount Eden (où nous avions déjà déjeuné avec Aurél, M et JB) m’octroyer une pause au Circus pour un délicieux panini en terrasse. Dans la mesure où il fait beau, je ne relâche pas mes efforts : c’est en effet le moment ou jamais d’aller à Mount Eden profiter de la vue sur la ville. Une fois arrivée en haut (après une courte balade, rien à voir avec ce matin !), je profite de l’endroit : c’est magique et tellement agréable d’avoir Auckland à ses pieds derrière ce gros cratère verdoyant.

Lundi 4 avril 2011

Réveil en fanfare à successivement :
- 5H10 : Le chat veut sortir.
- 6H10 : Texto d’Aurél qui est bien arrivée.
- 6H30 : vrai réveil cette fois !
Je récupère ma petite Daihatsu à 8H. Elle est… toute petite ! Ça change de calibre maintenant que j’étais bien habituée aux tanks. Toujours la conduite manuelle à gauche en revanche. Heureusement, j’ai eu de l’entraînement !
Je fonce (enfin tout est relatif avec ma bébé voiture) vers Shakespear Park. Mémorable. Sous un beau soleil d’été, je me lance dans la grande balade de 2H/2H30 (qu’est-ce qui m’a pris ?!) toute seule.
- Ou plutôt avec les vaches et moutons qui m’observent tranquillement.
- Au milieu des pukekos, que je peux enfin prendre en photos (ce sont des animaux typiques de l’île avec leurs plumes bleues et noires).
- Via une forêt de kauris (là aussi belle surprise car ces immenses arbres sont impressionnants, ce qui ne m’empêche pas de frissonner devant les toujours aussi impressionnantes toiles d’araignées…).
Un seul adjectif : paisible. Je me sens reposée et tout simplement bien dans cet endroit magnifique :

mardi 14 juin 2011

Dimanche 3 avril 2011

Petite surprise au réveil : il y a eu un changement d’heure et nous gagnons donc une heure précieuse sur notre journée ! Youpi.
Au choix : rejoindre JB et son pote sur leur plage de surfeurs à Muriwaï Beach ou bien s’octroyer une journée filles… Pas facile parce qu’il fait un temps splendide… Allez, journée filles !
Nous faisons les boutiques sur Ponsonby, quartier très branché d’Auckland, leur mini-Marais à eux en quelque sorte, à échelle réduite bien sûr. Déjeuner en terrasse d’un japonais qui ne paie pas de mine, mais nous nous régalons.
Puis, gonflées à bloc, nous voilà maillot de bain sous le coude à foncer vers la plage pour faire bronzette. Pas de chance, le temps se gâte et on se gèle vite, pauv’choutes que nous sommes.
Point de répit, nous changeons notre fusil d’épaule et enchaînons pour une autre session shopping à New Market cette fois-ci. Et puis une manucure ne sera pas de refus… Une vraie journée filles on a dit !
La soirée sera calme (et mixte :)), à l’appart avec une excellente pumpkin soup maison.

vendredi 10 juin 2011

Samedi 2 avril 2011

… Et réveillées à 7 pour emmener Aurél à l’aéroport, puis retour chez M et JB pour un petit-déj « à la française » à l’appart (avec pains au chocolat et baguette !).
Je suis malgré tout tristoune de laisser Aurél après ces 2 super semaines passées ensemble. C’est une amie géniale qui mérite que les gens lui rendent au centuple tout l’amour et l’attention qu’elle leur donne.
Nous enchaînons avec une virée dans la banlieue d’Auckland pour leur trouver une nouvelle voiture. Le déjeuner se fera sur la terrasse (beaucoup plus léger qu’à l’habitude), avec la visite inopinée de leur voisine italienne Eleonora, a priori en manque de badinage puisqu’elle nous a tenu la jambe pendant de longues heures. Entre nous, ce n’était pas dérangeant parce que c’est une fille qui a l’air vraiment très sympa et drôle.
Elle nous a même prêté des tenues pour notre soirée ! Nous avons malgré tout enchaîné avec une petite sortie filles/shopping dans la CBD.
Retour à l’appart pour un dîner beaucoup moins diététique (Mac Do du soir, espoir ?) puis nous nous préparons pour la soirée blanche du consul (et oui très chers) et pour la suivante, avec d’autres amis de M et JB. On n’aurait pas pu faire un plus grand écart dans les ambiances !
Ce que je n’oublie pas : les discours des expatriés qui t’incitent à venir t’installer, qui te remuent dans tes certitudes. Ce serait à creuser bien sûr, ne serait-ce que pour faire la balance entre ce qui me retient en France et ce qui pourrait m’inciter à partir…

jeudi 9 juin 2011

Retour au van avec une contravention (génial), direction l’aéroport pour notre vol Queenstown-Auckland. Je ne sais pas ce qui m’arrive, mais je suis incapable de passer la troisième, et ça m’énerve !!! Je demande donc régulièrement à Aurél de me donner un coup de main pendant que j’embraye. La honte.
Ça ne s’arrête pas là : au moment de rendre notre van, le mec voit la bosse, et nous décidons de jouer franc jeu. Il se fout de ma gueule. Quoi ? Je reculais et j’ai pas vu !!
Il me répond : « Yes, it happens » avec un sourire railleur au coin des lèvres. Connard.
Dans la mesure où nous avons souscrit une assurance, nous n’aurons rien à payer, mais il nous fait malgré tout remplir un constat. Je m’y colle :
- Vitesse au moment de l’impact : Euh, 10 km/h… max.
- Détails de l’exploit : JE conduisais et NOUS n’avons pas vu l’obstacle (la faute est bel et bien partagée, non mais !).
- Schéma explicatif de l’incident : Je vous laisse juger par vous-même.
Vol vers Auckland sans grande surprise et dîner avec M et JB dans la CBD au Moon Soon Poon : excellent, très bon rapport qualité-prix, et joli cadre. Couchées à 1H...
Tant pis. La balade le long du lac de Queenstown vers Frankton nous apaise et nous relaxe, sous ce temps splendide, il faudrait être difficiles :
Retour au Vudu Café (parce que c’est trop bon) pour un déj encore une fois trop riche (on verra en France pour le régime et nos bouées à perdre…). C’est ça d’être de grandes gourmandes ! :-)
En terrasse au soleil, la crème solaire arrive trop tard et me voilà bien rouge… Déjà que j’aurais eu bien du mal à choper en Nouvelle-Zélande, mais alors là, c’est le pompon !

Vendredi 1er avril 2011

Réveil frigorifiées (pour la première fois). Petit-déj dans la cuisine du camping pour se réchauffer. Ce qui n’était a priori pas suffisant puisque nous rangeons nos affaires et refaisons le lit avec le chauffage à bloc.
Je ne sais pas si c’est le chaud-froid du matin, mais en repartant avec le van, v’là que je percute… une cheminée en ferraille transformée en pot de cactus (Les propriétaires du camping sont des écolos qui recyclent tout ce qui leur tombent sous la main. Ce qui a le mérite d’être original mais pas toujours de bon goût !).
Impossible de remettre les cactus en place… ça pique (contre toute attente) ! On part vite fait bien fait, comme des voleuses. On n’est pas françaises pour rien ! Y a quand même un accroc au van : ce que je croyais être de la terre est en fait une belle rayure et un gnon. Oups.

lundi 6 juin 2011

Jeudi 31 mars 2011

Quelle nuit ! Les Frenchies ont fait chier toute la nuit, jusqu’à 2 heures du mat tout du moins, heure à laquelle nous avons pu enfin nous reposer. Heure aussi à laquelle mon Iphone s’est mis à vibrer : on essayait de m’appeler !
Aurél, excédée, me lance un « ben puisque maintenant de toute façon je suis réveillée, autant aller boire ». Ah oui, parce qu’en fait, c’était le seul soir depuis notre arrivée que nous n’avons pas d’eau dans le van. Le seul. Je me joins à elle, envie de pisser oblige. Vous imaginez la scène ?? 2H du mat dans un camping à l’autre bout du monde, avec la mini-lampe torche, pour aller boire/pisser ?!
Sur le chemin, j’ai retrouvé la trousse de toilette d’Aurél, qu’elle avait lâchement abandonnée par terre dans l’herbe pour s’allonger regarder les étoiles. J’ironise et « essaie » de détendre l’atmosphère :
- « Au moins ça aura servi à ça. »
- « Ouais enfin je l’aurais aussi retrouvée à 7H. »
OK. Je laisse tomber. Mal de chien à se rendormir.
Réveil difficile, forcément, mais je décide de nous payer un petit-déj au Lago Café face au lac pour me faire pardonner. Une tuerie ! Pas bon pour nos kilos en revanche…

Repues et réconciliées, nous reprenons notre route vers Queenstown, non sans faire une halte à Arrowtown, ville de chercheurs d’or qui semble ne pas avoir changée depuis des lustres. Le petit centre-ville est charmant.
Il fait encore beau à notre arrivée à Queenstown, et nous décidons de monter à la Gondola (téléphérique) pour admirer la vue :
Nous découvrons davantage la ville en redescendant, mais sommes un peu déçues, avant tout parce que nous avons eu un tel coup de cœur pour Wanaka que c’est dur de rivaliser. Ici, shopping ou sensations fortes ; si tu n’aimes ni l’un ni l’autre, ben c’est un peu bof. Ah, mais nous on aime le shopping et… MANGER !!!
Avant ça, mission numéro 1, prendre tout de suite un emplacement au camping (en plein centre-ville) pour être tranquille et tout faire à pied. Et hop, déj rapide (mais fat) au Vudu café en terrasse. Puis shopping, et la sensation étonnante d’avoir le temps : pas de planning ou de stress, on peut se laisser vivre ! On n’a plus l’habitude du tout, ça nous fait tout drôle.
Coup de mou au camping avant de repartir dîner au Surreal : tapas platter et deux verres de pinot gris chacune. Malheureusement déçues par la carte des desserts, on fonce au Starbucks encore ouvert pour un thé et un muffin avant de rentrer au camping pour la nuit, espérons-le plus calme que la précédente.

jeudi 2 juin 2011

Mercredi 30 mars 2011

Debout 8H - grasse mat pour nous ici ! Et hop, ni une ni deux, nous partons pour Wanaka, notre prochaine destination. Géographiquement, cela veut dire que nous faisons en gros marche arrière pour revenir vers Queenstown. Nous aurions dû arriver beaucoup plus tôt, mais le soleil aidant, nous faisons un remake de la veille : nous profitons, prenons notre temps et faisons surtout des stops réguliers pour les photos d’Aurél !
Ce qui nous amène à Wanaka pour un déjeuner tardif en terrasse du Lago Café, face au lac. Nous tombons instantanément amoureuses de cette petite ville paisible. Le lac est bien sûr un atout qui donne toute sa majesté au lieu, et les montagnes qui l’encerclent ajoutent à l’harmonie que nous ressentons.
Nous suivons les recommandations de M et JB et faisons la balade du Mount Iron sous un soleil de plomb. Pour être tout à fait franche… j’en ai chié !!! J’ai trouvé la montée super dure, avec en plus la chaleur et mes problèmes digestifs (liés aux orgies de bouffe que nous faisons depuis notre arrivée), ça n’aide pas ! Enfin, j’arrête de me trouver des excuses, j’ai juste une condition physique de merde, il faut bien l’avouer :-(
Heureusement, le jeu en vaut la chandelle : la vue sur les lacs de Wanaka et d’Hawea est merveilleuse d’en haut.
Retour dans le centre-ville pour faire un peu de shopping et de sitting au bord du lac. On aurait pu y rester des heures. Il fait bon vivre à Wanaka.
Nous prenons possession de notre camping non sans remarquer que nous aurons des frenchies à côté de nous ce soir, et clairement, on s’en passerait bien.
Ce soir, ce sera petit verre de rosé frais en terrasse face au coucher du soleil sur le lac (je vous rassure, oui, nous avons pleinement conscience de la chance que nous avons !) puis dîner au Spice Room. Outre le cadre très cosy, le jeune couple propriétaire du restaurant est adorable, et nous nous régalons avec entre autres les meilleurs cheese naan de notre vie culinaire !

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!