dimanche 27 janvier 2013

All you need is love… And love is all you need…


Je suppose que vous brûlez d’avoir un point à date sur ma situation sentimentale…
Parce que vous le valez bien :


Je continue à voir mon Sanglier. Une fois par semaine - dans le meilleur des cas - c’est déjà bien. Enfin, je me comprends, disons plus simplement que je m’en accommode. Moins fréquemment en revanche, c’est nettement plus difficile à gérer. Parce qu’il me manque. Oui, j’ai refusé d’accepter l’évidence alors qu’elle était là depuis le début : j’ai des sentiments pour Lui. Je ne peux pas le nier, je ne peux que l’accepter et vivre avec.
Alors je continue à profiter de tout ce qu’il m’apporte de beau et j’occulte le reste. Je profite, et croyez-moi, coquine que je suis, je profite bien !

En revanche, j’ai une sérieuse tendance à me trouver particulièrement insupportable : plus j’avance dans cette « relation », plus je me rends compte de mon besoin maladif d’être rassurée. L’homme qui partagera ma vie – si tant est que je le trouve un jour ! – aura du pain sur la planche : je ressens la nécessité constante de me sentir valorisée, aimée, désirée. Cet homme devra clairement me donner confiance en moi et me faire sentir unique… Bon courage !

Au-delà de ça, je suis également extrêmement méfiante et je doute. Je doute de moi, je doute de Lui. Je doute tout le temps de Sa franchise et de Sa sincérité. J’ai peur en fait. J’ai peur de Le perdre. Du coup, je me remets tout le temps en cause : quelques heures sans texto et je crains de ne plus jamais Le voir. Un peu de distance dans nos échanges et je me dis qu’Il en a déjà marre de moi.

Avec un peu de recul, j’aurais tendance à penser qu’il s’agit là d’un petit souvenir laissé par Mr T, à n’en pas douter.

En même temps, la situation dans laquelle je me trouve aujourd’hui est compliquée, on est bien d’accord.

Raison pour laquelle je reste totalement lucide : un jour ou l’autre, je risque de ne plus me contenter d’une nuit par semaine. Il m’en faudra plus. Alors je suis toujours en chasse pour ainsi dire.

La nouvelle année a été l’occasion de me relancer sur le marché du célibat. J’ai donc lancé une sortie via le site de rencontres Voyons Nous, et j’ai reçu 9 réponses positives à ma proposition… Pas loin du carton plein, inutile de préciser que je n’étais pas peu fière !
J’ai pris un risque en choisissant le garçon dont je ne distinguais pratiquement rien sur la photo, mais qui a su m’intriguer avec un profil bien écrit, de l’humour, et sans fautes d’orthographe de surcroît.

Voici le contexte dans lequel j’ai rencontré il y a maintenant presque 2 semaines, un jeune homme charmant et extrêmement érudit. Appelons-le… « le pilote » - rapport à son activité professionnelle du moment ! Je kiffe ces surnoms, ça me fait grave triper.
  
Beau garçon, mais pas forcément mon style, j’ai su rapidement faire abstraction de ma non-attirance toute relative au fur et à mesure de la conversation. Et encore plus quand à la fin du verre il me dit ne pas comprendre : il me trouve jolie et intéressante, comment diable se fait-il que je sois seule ? Ah ben en voilà une bonne question ! Inutile de vous préciser qu’avant d’envoyer une répartie bien sentie, il a fallu que je gère mon visage cramoisi. Je ne sais pas si c’était sincère ou s’il fait le coup à toutes les filles qu’il croise, mais ça marche, bonne technique pour marquer des points ça ! Surtout quand il enchaîne en me disant qu’il aimerait beaucoup me revoir, et qu’il valide cette motivation par un texto parfaitement rédigé le lendemain…

« Le pilote » pilote donc plutôt bien jusque-là, nous allons donc nous revoir. Malheureusement, les circonstances faisant qu’il partait en vacances juste après notre rencard, il aura fallu patienter un peu.
Je vous rassure, il vient de rentrer donc la seconde « date » ne devrait pas tarder, et je serai alors en mesure de vous en dire plus.

Bien que je me sente un peu schizophrène, tout ceci est la preuve flagrante que le cercle vertueux n’a rien d’un mythe : on séduit davantage quand on a quelqu’un dans sa vie. Pour la simple et bonne raison que l’on se sent mieux dans sa peau, confiant et valorisé, qu’on a moins à prouver aussi. Plus de détachement et plus libre finalement, contre toute attente.

Faut-il alors être aimé pour s’aimer ? Et s’aimer pour plaire ? …

mardi 8 janvier 2013

Un lundi 31 Décembre à Budapest


On n’avait rien de calé aujourd’hui, alors on a erré au gré de nos envies, et on a bien fait !

Le Parlement, insolent par sa taille et sa beauté.


Balade le long du Danube, alors que la brume persistante donne une atmosphère tout à fait étonnante à la ville.

Plaque commémorative qui rappelle les horreurs commises ici pendant la seconde guerre mondiale : des chaussures appartenant aux victimes juives jetées dans le fleuve bordent les quais.


Le Millenium City Center, ou comment avoir l’impression d’atterrir seules au milieu de nulle part…


Retour dans le centre-ville pour rejoindre l’ancien Ghetto juif et la grande synagogue.

Petit thé dans une minuscule boutique, pour recharger les batteries et surtout pour se réchauffer un peu. On a tellement de mal à se repérer qu’en sortant du salon de thé, on se retrouve à Deak F. Ter, sans même avoir compris comment c’était possible. Et je n’aime vraiment pas me sentir perdue ! Mais ici, entre la langue – incompréhensible – et leurs plans tout aussi complexes, I’m lost !!!

Virée dans Belváros jusqu’au pont Szabadság híd avec un brouillard devenu hyper épais, genre purée de pois qui rend la ville fantomatique.


Retour à la chambre pour profiter des thermes et du spa. Malheureusement peu relaxants puisque je suis à deux doigts de buter un gamin totalement insupportable qui hurle dans mes oreilles fragiles et délicates.

En ville à 21H pour dégoter un restaurant susceptible de nous accueillir… et ce n’est pas gagné.
Du coup, on arrive à se caler dans un petit coin du bar « Bonnie », où nous avions dîné la veille. On ne change pas une équipe qui gagne ! C’est en revanche un peu moins « waoh » cette fois-ci : le chef n’est pas le même, et on a perdu l’effet découverte. En même temps, on est au chaud et c’est déjà pas mal vu qu’on était un peu SRF à la base (Sans Restaurant Fixe) et que nos autres options étaient :
  1. Le marché de Noël, au risque de voir nos doigts transformés en Mister Freeze.
  2. Se faire un double whopper chez Burger King, alternative qui m’excitait assez, mais Aurél n’était pas très chaude J

Nous rejoignons la place principale pour minuit. Elle est bien évidemment noire de monde, alors nous restons en périphérie pour échanger une bise de rigueur à l’heure dite.
Puis nous nous éclipsons vite pour laisser la nuit aux jeunes, aux pétards, aux puputes et à la viande saoûle.

Avec Aurél, nul besoin d’effusion parce qu’on le sait déjà : on se souhaite mutuellement le meilleur… Entre meilleures amies, il y a bien des choses qui n’ont pas besoin d’être dites.

dimanche 6 janvier 2013

Un dimanche 30 Décembre à Budapest


Les nuits se suivent et ne se ressemblent pas : celle-ci fut agitée, sans doute en corrélation avec un dîner trop copieux et surtout trop salé.

Le matin : visite du palais, du château et de St Matthias… très pittoresque.




 Retour dans le centre-ville pour un petit goûter qui nous permet également de nous réchauffer.

Thermes Széchenyi Gyógyfürdo : des bassins d’eau chaude (jusqu’à 38°C) situés à l’extérieur, alors qu’il fait à peu de choses près –5°C hors de l’eau!
Il règne ici une atmosphère très particulière, assez indéfinissable à vrai dire, mais je vous conseille vivement de le vivre au moins une fois : les volutes s’échappent des bassins, les vapeurs d’eau vous enveloppent, les contrastes de températures vous étonnent…
Bref, une impression sans égale, très romantique au demeurant, et totalement spécifique à Budapest.
En revanche, quid de l’hygiène de ces bains surpeuplés ? Je préfère ne pas savoir…
Aurél hérite de la toute dernière serviette dédiée à la location, et je me retrouve avec ce qui pourrait être vulgairement qualifié… de nappe, ou de drap, au choix.
Que j’enfile très rapidement sur mes épaules pour passer d’un bassin à un autre, et qui donne vaguement l’impression que je suis une chauve-souris dans le brouillard.
Associé à mon bonnet de bain, j’envoie du gros pâté.
Ah ça, c’est sûr, je vous le dis et vous le répète, j’atteins le paroxysme de la mocheté ici.
Ce qui me tue d’autant plus que les thermes semblent être le repère absolu des beaux gosses. Je dis ça, je dis rien.
Alors que je traverse le bassin le plus chaud pour rejoindre mon sus-mentionné drap-nappe, j’intercepte une conversation entre un fils et sa mère : « Regarde la ptite, le bonnet qu’elle a : c’est exactement ce qu’il nous faut ». « La ptite » ???!!! Il parle de moi ! Mais je suis plus vieille que toi ptit gars ! En tout cas, ça nous vaut un bon fou rire cette histoire.



Dîner chez Bonnie en plein cœur de la capitale : découverte d’un vin blanc hongrois absolument divin, au goût de pêche + un excellent dîner à moindres frais + un plongeur à deux doigts de perdre un œil dans sa vaisselle tant il nous matait par le hublot de la porte!

Retour à l‘hôtel, repues, pour la dernière nuit de l’année.

samedi 5 janvier 2013

Un samedi 29 Décembre à Budapest



Quelle douce nuit ! Couchées comme des poules à 22H, debout 9H, je vous laisse calculer…
Buffet du petit-déj absolument gargantuesque, je m’en donne à cœur joie (résolutions, J-3 !!!)

La Citadelle nous offre une vue panoramique et grandiose sur la capitale, le tout sous un ciel bleu resplendissant.


Les thermes Gellert Gyogyfurdo : nous avons mis du temps à trouver les vestiaires pour dames, puis une fois repérées, Aurél a profité de la proximité des toilettes pour y nettoyer dans le lavabo ses bottes toutes crottées par la terre de la balade.
Résultat : à notre sortie, le pauvre plombier s’affairait à remettre le tout en ordre, avec une légère pointe d’agacement notable.
Pendant ce temps, nous nous prélassions dans les bains chauds : « l’éloge de la mollesse » comme l’indiquait très justement notre guide.
Tout cela en gardant un œil vigilant sur nos serviettes. Au prix de la caution, il valait mieux.


Au sortir des thermes, traversée du pont pour rejoindre le centre-ville : pas facile de nous repérer dans ces rues aux noms qui nous semblent tous similaires… Ce qui finit par passablement m’énerver : je suis littéralement perdue et mon sens de l’orientation est aux oubliettes !


Superbe marché - halle couverte.


Goûter dans le splendide salon de thé Gerbeaud.
Au moment de faire une halte au pipi-room, découverte du bistro Gerbeaud attenant au salon de thé… Une adresse à retenir !

Budapest à la nuit tombée : une autre ambiance, plus de charme, incontestablement. On en profite pour apprécier les marchés de Noël et les décorations lumineuses, pour faire quelques boutiques et un peu de repérage bars + restos pour plus tard…


…Pour finalement retourner au Bistro Gerbeaud déguster un petit vin blanc hongrois. Yummy ! Ce sera donc deux demi-bouteilles – à deux hein, pas chacune ! Je suis sereine, je vous rassure, tout va bien.
Le vin ne fait que souligner ce que je sais déjà : on se marre bien toutes les 2 !

Au dodo, il est 23H20. J’ai besoin de me reposer : j’ai failli en effet faire une crise cardiaque en réalisant que mon iPhone était coincé dans ce foutu coffre-fort de l’hôtel ! Et que je ne pouvais donc ni recevoir, ni envoyer de nouvelles à Mon Sanglier adoré.
Heureusement, le personnel de l’hôtel est efficace, je suis soulagée, et je peux maintenant faire de beaux rêves…

jeudi 3 janvier 2013

Un vendredi 28 Décembre à Budapest

Il était une fois… Aurél et moi à Budapest ! Je n’avais pas envie de vous écrire un roman, mais simplement de vous donner quelques images fortes de notre séjour, sous forme d’anecdotes ou d’instantanés si vous préférez. On y va ? Allez, et… Bon voyage !

- Réveil 4H : j’ai beau être matinale, j’ai mal.
- Le taxi arrive devant ma porte à 4H45 pétantes. Merci WeCab !

- Trois petits-déjeuners en quelques heures : chez moi avant le grand départ + à l’aéroport + dans l’avion. Les bonnes résolutions, ce sera pour plus tard.
- Le Relay du Terminal F n’a pas encore reçu le ELLE de la semaine. Ça me ruine mon vol… que je passe de toute façon à roupiller en écoutant alternativement en guise de berceuses du Nirvana, Swedish House of Mafia, et Wax Tailor bien évidemment.
- Ça leur arracherait la gueule de nous faire un petit sourire Mesdames les hôtesses Air France ?

- Timing parfait avec Aurél à notre débarquement à l’aéroport de Budapest. Normal, nous sommes parfaites. Et humbles.
- Ravies de l’hôtel, chambre prête malgré notre arrivée matinale.


- Et c’est parti pour une première découverte de la ville.
- Ça sent le vin chaud, les épices, la cannelle.
- Ouf, on ne dénote pas (ou pas trop) avec nos tenues de touristes prévoyantes.


- Déjeuner au Café Kör :
   - Une petite table isolée en mezzanine.
   - LA grande question du jour, qui me turlupine : y aura-t-il du pain ?…
   - Nos histoires de mecs respectives, et de cul. De mecs et de cul, de mecs et de cul.C’est bon d’être entre filles.
   - OUI ! Il y a du pain ! Je revis même si ça n’arrive pas à la cheville d’une bonne baguette tradition bien de chez nous.
   - Fou rire au dessert quand on nous apporte des crêpes recouvertes… de sable. Beurk.


- Mortes de fatigue, retour à l’hôtel pour profiter de la piscine/sauna/hammam/thermes.
- Apéro à l’hôtel du bar :
   - Un happy hour qui ne veut rien dire et qui est tout sauf happy puisque les prix affichés s’appliquent à des verres de 10 CL et que par défaut, le barman sert des verres… de 20 CL !
   - Une explication avec le-dit barman qui tient de l’incompréhension mutuelle maladive. Et de la mauvaise foi.




- Suivi d’un dîner à l’hôtel :
   - Échaudées mais bel et bien amusées par notre épreuve de l’apéro : les serveurs vont-ils se venger en crachant dans nos assiettes ? Ou en y intégrant du liquide séminal ? (Grande classe)
   - Un constat édifiant : il n’y a que 3 couples en tout dans la salle + nous, seule table qui parle, et qui se marre de surcroît ! (ça fait se poser des questions, je vous le dis moi)

- Gêner un couple de français en leur demandant – dans notre langue, alors qu’ils ne s’y attendent pas du tout – à quel étage ils montent. Et s’amuser de leur tronche.

- Passer la soirée à se remémorer nos plus beaux souvenirs de voyages et… commencer d’ores et déjà à rêver du prochain !

mercredi 2 janvier 2013

From 2013, with LOVE

Chers tous,

Je m’apprêtais à rédiger mon premier article de cette nouvelle année, quand j’ai réalisé que je ne pouvais pas me lancer sans vous souhaiter au préalable mes meilleurs vœux de santé, de bonheur, de chance, de succès… et d’Amour bien sûr !

Nous ne sommes rien sans Amour.

Alors en 2013, que l’Amour égaye vos journées, que l’Amour de vos proches vous illumine, vous guide, vous porte.
Mettez de l’Amour dans ce que vous dites, dans ce que vous faites, dans ce que vous entreprenez.

Non, nous ne sommes rien sans Amour.

Alors en 2013, donnez tout votre Amour et ouvrez vos cœurs à l’Amour que l’on voudra bien vous donner, sous quelque forme qu’Il soit.

Une très jolie année 2013 à vous tous.

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!