mardi 27 juillet 2010

Oh my gode !

Le désert de Gobi. Voici à quoi ressemble ma vie sexuelle depuis… un peu plus de 7 mois. Wouah ! Le simple fait de l’écrire me fait me rendre compte à quel point le temps passe vite. Puisque je ne sais pas quand cette période de disette prendra fin, j’assure mes arrières. Après tout, on n’est jamais mieux servie que par soi-même.

Non mécontente de mon premier petit jouet sexuel, mon Lelo qui m’a rendu bien des services, et ne m’a jamais lâchée (lui !), je décide de sauter le pas et de passer à la vitesse supérieure (sans mauvais jeu de mots).

1ère adresse : Le passage du désir, dans le Marais.
Déception ! Plein de touristes et de mecs qui se moquent de l’offre proposée (qui répond forcément à une demande croissante Messieurs, ne vous voilez pas la face). Je teste néanmoins les différents modèles au fond du magasin alors que le vendeur, très décontracté, fait l’apologie de ses godes anaux au couple à côté de moi.
Mouais, j’ai beau être moi-même plutôt ouverte d’esprit, je ne me sens pas très à l’aise ici.

2nde adresse : 1969, Rue St Martin.
On ne change pas une équipe qui gagne : bien qu’installée en face d’une église ( !), la boutique est beaucoup plus avenante et glamour que la première. La vendeuse n’est pas vulgaire, et nous renseigne avec gentillesse sur les modèles invraisemblables pour lesquels mon amie et moi-même avons clairement besoin d’un mode d’emploi.
Je trouve mon bonheur sur un présentoir non sans avoir au préalable vérifié que je faisais le bon choix en testant (manuellement of course) tous les modèles possibles et imaginables, des plus improbables aux plus énormissimes.

Une seule question : orange ou vert ?
- Dites-moi Madame, n’y aurait-il pas un modèle rouge, c’est ma couleur préférée ?
- En même temps, pour là où il va aller, on s’en fout un peu de sa couleur non ?

Chère vendeuse, tu marques un point. Je prends donc le modèle orange, et délestée de 120€, je me souhaite une belle soirée… orgasmique !

mercredi 14 juillet 2010

On passe la seconde.


Vous allez vous dire qu’après tout, c’est bien normal que je sois célibataire : je suis trop compliquée et trop difficile. Possible en effet.
Hier, « date » avec P.
Avant de nous retrouver et en toute logique, P. m’a demandé mon numéro de portable. Sauf qu’il m’a envoyé un texto dans la demi-seconde qui suivait. Pour me proposer de dîner après le verre et d’aller au bal des pompiers. Tout ça après m’avoir envoyé plusieurs mails. Puis il m’a poké sur Facebook.
Là, c’est la goutte de trop : un poke, c’est tellement 2008 ! J’ai donc dépoké illico presto.
Il faut savoir imposer ses limites sans tarder car P. s’emballe vite.
Donc : RDV à 19h30 qu’il repousse à 20h à cause d’une réunion. Finalement, il est sur place à 19h45 et j’arrive à 20h25. Je sais, je suis une garce.
Évidemment, un 13 juillet au soir, le Marais est bondé, et impossible de squatter un bout de table en terrasse. Nous buvons donc un verre en intérieur, et j’ai les fesses collées sur le skaï de la banquette parce qu’il fait à peu près 45°C dans le bar.
Bons points : il m’invite. Et glisse qu’il aime les enfants.
Mauvais points : il est vraiment petit, non ? Et vraiment chauve !
Je sais, je suis une garce. Plutôt deux fois qu’une.

Mais ce n’est pas le plus grave : je m’ennuie. Je fais la conversation pour éviter les blancs et finis par trouver une excuse pour m’éclipser.

Je rentre chez moi, je grignote et suis emmenée en Audi TT décapotable au feu d’artifice de ma ville. Classe certes.
1. Je sais que P. n’est pas l’homme de ma vie, mais au moins je le sais. Pas de regret donc. Je pensais néanmoins avoir été suffisamment « froide » pour qu’il comprenne, mais P. ne lâchera rien : je viens juste de recevoir un nouveau texto. Help !
2. Je comprends maintenant où passent mes impôts locaux.
3. J’ai la sensation d’être un enfant devant ce spectacle (j’adore les feux d’artifice) et je me dis qu’être là avec un ami qui compte tellement pour moi, ça vaut bien toutes les « dates » du monde.

mardi 6 juillet 2010

Inattendu.


Il m’est arrivé un truc dingue hier. Dingue.
En rentrant chez moi, je croise un jeune homme dans le sens inverse qui finit par faire demi-tour et… me courir après pour venir m’aborder.
1er point qui traverse mon esprit : ça fait bien longtemps qu’un garçon ne m’a pas couru après. 2nd point : ah ben en fait, ça ne m’est même jamais arrivé. Gloups.
Mais que voulez-vous, il m’a trouvée « trop belle ». ( !!!???)
Présentations faites : D. est « coach ». Coach ? C’est-à-dire ? Coach en management pour grands magnats de la finance ? Coach en communication pour timides patentés ? Coach en développement personnel ?
Rien de tout cela. Non. D. est coach sportif. Et croyez-moi, ça se voit ! On sent le biscoto à fleur de T-shirt.
D . a l’air un tantinet mal à l’aise, et un peu en retard pour son cours. Du coup, il finit par me tendre sa carte. Classe, car en 2010, le coach sportif se fait imprimer ses propres cartes pro.
J’en prends plein les yeux : sur la face avant, un jeu d’altères aluminisés, tendance SM. Et en surimpression des mots doux à l’oreille : « Progression en douceur ». « Renforcement musculaire ». « 40€ par séance ». Moi qui viens de dire aujourd’hui même au médecin du travail que le sport est contre ma religion, je me retrouve une fois de plus face à mes contradictions.
Car il y a aussi sur cette carte son n° de portable ainsi que son adresse mail : d@devenir-sexy. Com ( !!!). Non ce n’est pas une blague.
Je m’interroge donc : D. est un beau produit puisque je pourrais à la fois sculpter mes abdos-fessiers et me faire masser… Tentant.
Et qui tombe bien : je suis dans ma période non pas on tente le tout pour le tout , mais plutôt on va de l’avant sans se fermer de portes.
Avec des choses qui mijotent sur le feu :
- T. : Rencontré sur Internet. Après quelques échanges, il me propose de lui chanter une berceuse. Mouais, moi j’aime bien voir avant d’entonner un air, quel qu’il soit. Et je lui ai donc proposé de boire un verre.
- P. : Un collègue d’ami. Rencontré à un dîner. Pas forcément mon style, mais néanmoins sympa et drôle, ce qui bien sûr ne gâche rien : femme qui rit, femme à moitié dans ton lit, encore faut-il avoir la bonne moitié. Alors on y va. D’autant plus qu’il vient de me proposer d’aller boire un verre. Et je vais accepter.
- J. : Mon freelance préféré. Et là, la balle est dans mon camp, et je ne vais pas tarder à tendre la perche, sans mauvais jeu de mot.

Bref, ça bouge pas mal. La température monte. Et je ne serais pas contre une petite canicule…

dimanche 4 juillet 2010

Après le plan de rigueur...

Paris 10ème. Terrasse du célèbre Brébant. Je sirote mon second Cosmopolitan (est-ce le second ? est-ce bien un Cosmo ?). Un peu pompette, Bridget ?!
Il y a de quoi : avoir en face de moi l’homme objet de mes fantasmes depuis quelques années, ce n’est pas tous les jours. Encore moins quand c’est lui qui a appelé pour proposer un dîner. Intriguée (et excitée à cette idée ;-)) je n’ai pas pu refuser.
D’autant plus qu’en bon gentleman, il fait péter la CB l’animal, ce qui n’est pas pour me déplaire. J’aime bien ce côté old school. C’est ma facette vieille France.

Et voilà que je suis interloquée. J’ai en effet la sensation de découvrir quelqu’un de plus touchant et timide que ce que je pouvais ressentir via nos échanges professionnels. Moins trotskiste aussi (ouf de soulagement). Bref, je suis bluffée.
De mon côté rien à cacher ( ?!) mis à part l’existence de ce blog bien sûr ;-).
Nous nous quittons sur les coups de minuit. Moi essayant de marcher droit, lui bizarrement embarrassé… au moment de se dire au revoir de manière absolument chaste.
Alors quoi ? La petite blonde effrayerait-elle le vieux briscard ? Le monde à l’envers !
Confirmation obtenue le lendemain lorsqu’après lui avoir envoyé LE texto des classiques remerciements, Monsieur me rappelle pour s’excuser… de m’avoir laissé choir en fin de soirée. Sachez cher lecteur que ce n’était pas « dans ses intentions » (je cite). Du coup il faudrait que nous remettions ça « très vite » (Idem).

Ah ah, a bet ? Well, je vous expose ici mon dilemme :
1. Parfois, il vaut mieux que le fantasme reste de l’ordre du fantasme, au risque d’être déçue.
2. En tant que parfaite représentante féminine, je suis l’exemple même du paradoxe qui nous anime : une fois que nous avons (ENFIN !!!) obtenu ce que nous voulions si ardemment ( ;-) ) et bien non, nous n’en voulons tout simplement plus.
3. En même temps, admettez que ce serait bien dommage de gâcher une opportunité qui (ne nous voilons pas la face !) ne se présente pas tous les jours.

Je ne peux plus me permettre d’être exigeante anyway : la crise ne m’a pas épargnée comme je m’en doutais. Et tout ce que j’espère, c’est qu’après le plan de rigueur… le plan Q !!!

jeudi 1 juillet 2010

Vive les vacances !


Je reviens d’une semaine de vacances (bien méritées ma foi !). Comme toute bonne vieille fille qui se respecte, point de plan Ibiza ou St Trop avec des potes. Pour moi, ce sera Arcachon en juin, son vieux port et ses vieux tout court.
Peu importe, l’objectif a été atteint : me reposer. Et vous savez ce que j’ai aimé ?

- Ne pas avoir à me maquiller. Mascara en grève. La bonne mine n’est due qu’au repos et au petit rosé bien frais.
- Avoir des ongles de pieds nickel. Qui trempent à la moindre occasion dans l’eau fraîche du bassin.
- Regarder les mecs sur la plage, bien cachée derrière mes Burberry opaques. Comment ? Ils sont pré-pubères ? Qu’importe, 2010 année de la cougar ! Non mais.
- Prendre son temps. Flâner. Traîner. Et donc ne jamais, ô grand jamais porter ma montre pendant toute la durée du séjour.
- Laisser mon portable à l’appart. Merde quoi ! Les vacances c’est sacré. Un point c’est tout. Qu’ils se débrouillent au bureau : puisque « personne n’est irremplaçable », qu’ils s’entraînent ! ;-)
- Oublier le régime. Et me faire plaisir juste parce que j’en ai envie. Une petite glace devant la mer ? Un apéro saucisson-chips ? Goûter aux spécialités locales ? Oui Madame. On aura tout le temps de se priver pendant l’année.
- Faire la sieste à l’ombre des arbres, devant la mer. Le soleil qui me caresse le visage et mon fantasme qui me caresse le… Oups ! Pardon. Je me laisse aller.
- Lire. Plus que de raison. Policiers, chick-lit, thrillers, guides touristiques, Elle, Cosmo, Glamour & co… Tout y passe. Tout.
- Du vin à tous les repas, sans exception.
- Avoir le temps de se griller du pain frais au petit déj.
- Acheter des fringues qu’on ne remettra jamais.
- Dire bonjour aux gens que l’on croise dans la rue.
- Sentir que le stress ne m’habite plus. Que je sais encore couper et profiter de la vie.

Avec néanmoins une seule question : à quand les prochaines ???

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!