30-1.
La dernière année avant le grand saut.
Je les entends, tous ces gens qui murmurent qu’il serait peut-être temps de se caser. Qui se demandent si je n’ai pas un problème avec les garçons.
La voisine qui souffle à ma mère que ma dernière rupture a décidément laissé trop de traces.
Les petits vieux qui me demandent si j’ai (enfin !) un copain.
Ma mère qui me recommande chaudement de me trouver un jules asap et de tomber enceinte dans la foulée (et tout ça dans l’année à venir).
Les amis qui se penchent sur « mon cas » : il va falloir me trouver quelqu’un quand même. Et puis c’est peut-être de ma faute si je n’ai personne : je ne sors pas assez, je ne me laisse pas draguée...
STOP ! BASTA ! ENOUGH !
Je vais vous dire :
1 . Je ne suis pas encore ménopausée. On a bien dit pas encore.
2. Je suis bien comme ça. Enfin, les jours avec.
Ça n’empêche :
Je décide aujourd’hui devant vous de porter fièrement mes 29 ans et de m’amuser. Parce que ça, je dois l’avouer, j’ai un peu oublié de le faire ces derniers temps.
Je vais me lâcher, pendant qu’il en est encore temps et que mes ovaires fonctionnent.
Me bourrer la gueule, me taper des mecs comme ça, ou pour plus que ça. Draguer sans retenue. Distribuer mon numéro de téléphone à tous les inconnus (mignons of course) que je croise.
Après tout, on n’a qu’une vie, et je crois que je ne me le dis pas assez.
Ce n’est pas à 39 ans que je me lâcherai, parce que je risque alors d’être :
- seule,
- aigrie,
- obèse,
- affalée dans mon rocking-chair avec mon chat (tout aussi obèse) et mon plaid Ikea élimé sur les genoux,
- dans les 40m² dans lesquels je vis aujourd’hui,
- à chialer devant la énième diffusion de Dirty Dancing (ah, Patrick).
Allez hop, pour mes 29 ans, je m’offre… un bon coup de pied au cul ! (Et en plus c’est un cadeau gratuit !!!)
La dernière année avant le grand saut.
Je les entends, tous ces gens qui murmurent qu’il serait peut-être temps de se caser. Qui se demandent si je n’ai pas un problème avec les garçons.
La voisine qui souffle à ma mère que ma dernière rupture a décidément laissé trop de traces.
Les petits vieux qui me demandent si j’ai (enfin !) un copain.
Ma mère qui me recommande chaudement de me trouver un jules asap et de tomber enceinte dans la foulée (et tout ça dans l’année à venir).
Les amis qui se penchent sur « mon cas » : il va falloir me trouver quelqu’un quand même. Et puis c’est peut-être de ma faute si je n’ai personne : je ne sors pas assez, je ne me laisse pas draguée...
STOP ! BASTA ! ENOUGH !
Je vais vous dire :
1 . Je ne suis pas encore ménopausée. On a bien dit pas encore.
2. Je suis bien comme ça. Enfin, les jours avec.
Ça n’empêche :
Je décide aujourd’hui devant vous de porter fièrement mes 29 ans et de m’amuser. Parce que ça, je dois l’avouer, j’ai un peu oublié de le faire ces derniers temps.
Je vais me lâcher, pendant qu’il en est encore temps et que mes ovaires fonctionnent.
Me bourrer la gueule, me taper des mecs comme ça, ou pour plus que ça. Draguer sans retenue. Distribuer mon numéro de téléphone à tous les inconnus (mignons of course) que je croise.
Après tout, on n’a qu’une vie, et je crois que je ne me le dis pas assez.
Ce n’est pas à 39 ans que je me lâcherai, parce que je risque alors d’être :
- seule,
- aigrie,
- obèse,
- affalée dans mon rocking-chair avec mon chat (tout aussi obèse) et mon plaid Ikea élimé sur les genoux,
- dans les 40m² dans lesquels je vis aujourd’hui,
- à chialer devant la énième diffusion de Dirty Dancing (ah, Patrick).
Allez hop, pour mes 29 ans, je m’offre… un bon coup de pied au cul ! (Et en plus c’est un cadeau gratuit !!!)