samedi 16 octobre 2010

Un vendredi à s’arracher les cheveux


J’ai une certaine théorie à propos du coiffeur. Je suis extrêmement fidèle à ma petite adresse du 11ème parce que je m’y sens bien. Pas de surenchère marketing ni de coiffeuse indiscrète dans ce petit salon intimiste.
Hier, après des mois de relâchement capillaire, je vais enfin profiter d’une séance de papouilles. Mon cuir chevelu exulte. Enfin, il aurait dû…

En effet, ma coiffeuse préférée, à peine la blouse enfilée, me sort un :
« Mais qu’est-ce qui se passe ? Ca ne va pas du tout ! Tu perds beaucoup trop tes cheveux. Il faut que tu fasses quelque chose, et très vite. Là, tu ressembles à un mulet ».
Moi, gueule déconfite, boule dans le ventre, je panique.
NB : Ma mère a beaucoup perdu ses cheveux étant jeune et ma hantise est que cela se reproduise chez sa progéniture, à savoir : moi !
Résultat : des cheveux coupés beaucoup plus courts que prévu et mon sourire qui s’efface. Moral dans les chaussettes. Bref, je me fais des cheveux blancs, et il ne manquait plus que ça apparemment !

Et pourtant, ce n’est pas fini : la garce me lance l’attaque fatale, l’injection létale du jour :
« De toute façon ça ne va pas du tout depuis que tu t’es fait larguer (note de l’auteur : il y a 3 ans !!!). Tout ce qui t’arrive, c’est lié à un traumatisme émotionnel. La rupture, ça pousse certaines personnes à se dépasser et d’autres ne se relèvent jamais. »

Prends-toi ça. Je manque de lui planter les ciseaux dans le pif et le sèche cheveux ailleurs, et sous mon crâne (presque chauve donc), la tempête gronde :
1. Peut-être que je devrais aller voir un psy plutôt que de relier perte de cheveux et dérèglement hormonal ?!
2. Peut-être que c’est elle qui devrait consulter parce qu’elle vient justement de se faire larguer par son mec & associé (qui l’a cocufiée et a déjà un enfant avec sa nouvelle nana, qui d’ailleurs côtoie ma coiffeuse).
3. Peut-être que je vais changer de coiffeur. Na.

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!