lundi 17 octobre 2011

Et bim.

Bref. Je suis allée à cette soirée samedi. Y avait ce mec, Brandon, qui me drague depuis plus d’un an. Au moment de sabler le champagne, assis côte à côte…

Il a dit : Ben alors Bridget, t’es la seule qui n’a pas eu de coupette ?! Je te sers ?
J’ai dit : Non, merci.
Il a dit : Pourquoi, t’es enceinte ?
J’ai dit : Non.
Il a dit : T’es enceinte et tu sais pas qui est le père, c’est ça ?
J’ai dit : (Rien).
J’ai dit : C’est dégueulasse ce que tu viens de me dire. Qu’est-ce que tu sous-entends ? Que je me tape tous les mecs qui passent ?
Il a dit : Ouais. Tous. Sauf moi.
J’ai dit : (Rien. Je me suis levée et je me suis barrée.)

Bref. J’ai pris une claque.

dimanche 16 octobre 2011

Chasse, pêche et… tradition

Pas de news de notre target n°3 ?! Et bien non, et voici en résumé le pourquoi du comment :

Alors que je me transformai en Diane chasseresse lors de cette fameuse « soirée à targets », l’œil vif, aux aguets, les cils papillonnant, la poitrine en bouclier et les phéromones en ébullition, ma target n’avait qu’une idée en tête : la pêche à l’ex. Bon, moi clairement, la pêche c’est pas mon truc, suis décidément trop impatiente pour attendre, attendre, et encooooore attendre que le poisson daigne mordre enfin à l’hameçon.

Comment le sais-je ? Tout simplement parce que – malgré mon aversion pour cette pratique - je suis allée à la pêche… aux infos ! Alors oui, il m’a trouvée sympa, mignonne, bla bla, bla bla, MAIS… ex dans les environs = abdication !!!

Fin de l’histoire somme toute assez traditionnelle en ce qui me concerne : y a un peu toujours un grain de sable dans l’engrenage, non ? Toujours un MAIS qui traîne.
Je rentre donc bredouille, la besace vide, jusqu’à… la prochaine « party »… de chasse !

mercredi 5 octobre 2011

Target d’un soir… tu vas voir !

Il y a cette question, qui, je suis sûre, hante vos nuits depuis la lecture de mon dernier billet : Bridget a-t-elle eu des nouvelles d’(au moins)une de ses targets ?
Réponse : Non, évidemment : Target d’un soir… Au revoir ?
Pourquoi ne suis-je pas étonnée ?

Eh bien je n’aime pas particulièrement faire des généralités, mais ces ô combien longues années de célibat ont eu raison de mes convictions de départ.
Je finis donc - malgré moi et j’en suis désolée - par classer ces chers messieurs en deux catégories :
1. Ceux qui veulent… te baiser, ou : Target d’un soir, marque son territoire. Et qui, une fois qu’ils ont eu ce qu’ils voulaient, t’oublient instantanément. Des exemples ? On en a toutes, et moi en particulier, merci.
2. Ceux qui veulent… apprendre à te connaître (dans mes rêves) mais qui n’ont pas les couilles de t’aborder/de te proposer d’aller prendre un verre/de prendre ton 10 chiffres/de te faire la cour, ou : Target d’un soir… en manque de superpouvoirs.
Il semblerait que les targets de samedi appartiennent à cette seconde espèce. C’est toujours mieux que d’appartenir à la première après tout, ne soyons pas défaitistes. J’ai pourtant lancé des signaux qui me semblaient clairs, mais je suis soit trop subtile ( ?!), soit trop… impatiente (ENCORE ? Oups).

So what ? Target d’un jour… target sans retour ?
Quoi qu’il en soit, puisque j’ai décrété que de quête du prince charmant il n’y aurait plus, je ne relance pas. Bon, ça ne m’empêche pas de vérifier 960 fois par jour que je n’ai pas de demande d’invitation Facebook ou de mail fraîchement arrivé (calcul savant pour une blonde : une fois par minute pendant mes 16h d’éveil sachant qu’une heure compte 60 minutes…). Que voulez-vous, on ne peut pas se refaire complètement non plus. Ça se saurait.

Je ferais bien le premier pas, mais je sais par expérience que je suis du genre à effrayer la gent masculine, alors je m’abstiendrai : Target d’un soir… flippe au bout du couloir.
Alors quoi ? What’s next ? Ben en fait rien. Wait and see. Je continue à garder une toute petite - minuscule - microscopique - mais néanmoins nécessaire - lueur d’espoir : Target d’un soir… il faut toujours y croire !

mardi 4 octobre 2011

Le parcours du combattant de la parfaite célibataire (blonde de surcroît) - Épreuve N°2

Le parcours du combattant de la parfaite célibataire (blonde de surcroît) :
Épreuve n°2 : Survivre à une soirée où j’ai croisé… hum… 4 de mes ex (mes calculs étaient donc exacts et je m’en serais bien passée) !

Je crois que je mérite une médaille pour avoir survécu à cet anniversaire. Voici les faits :

Samedi, 17H30 : Après une après-midi au parc avec Aurél à se raconter nos dernières histoires (d’amour, de cul, de boulot, de copines, etc.), retour à la case « appart de Bridget » pour une transformation physique en bonne et due forme – On a un planning à respecter, nous. On n’est pas là pour trier les lentilles.

Et cela commence par un essayage de la short-list vestimentaire pour que mon amie entérine mon choix, à savoir la petite robe noire avec dentelle + chaussures dorées, 10 cm de talon.
Elle acquiesce, je doute, elle me rassure, je doute, elle valide, je ne doute plus.
Ou presque…Trop habillée ? Peut-être… Je balance un petit texto à l’organisateur « est-ce qu’on peut être un peu sapées ? - Smiley qui rit » - Réponse immédiate : « Bah bien sûr ! - Smiley clin d’œil ». Je repasse malgré tout la petite robe gris/bleu, un peu plus casual, pour ne pas avoir de regrets…
Et retourne finalement à la petite robe noire – dentelle – chaussures – dorées – 10 cm – Aurél me dit que c’est « l’effet waouh garanti ». Je ne doute vraiment plus.

19H : Prêtes ! Tout est au poil : les ongles vernis, les cakes dans le sac avec les cadeaux, les chaussures plates aux pieds. Dans le Darel : pansements, bonbons pour l’haleine, lingette rafraîchissante, rouge à lèvres, miroir de poche, mouchoirs, stilettos. Dernier check-up avant le départ, OK. On est bonnes (dans tous les sens du terme).
20H24 : Assise sur le siège du métro à la station Rome, je surveille le quai : pas de tête connue, je peux donc enfiler mes échasses en toute discrétion.

20H30 environ : Je respire. On y est. 30 ans obligent, nous étions nombreux à nous retrouver dans ce bar du 17ème... Ma première impression : oh putain, tout le monde est hyper sapé. Je respire. Aurél a bien fait de me pousser à assumer le « waouh effect », je ne dénote pas.
Coup d’œil 360° : ex N°1 est déjà dans la place, avec sa copine (ex par ordre d’arrivée à la soirée et pas forcément par ordre de priorité dans la liste des ex, c’est plus simple pour mon histoire). Je ne respire plus. Je tremble. Il va falloir se calmer ma petite Bridget. Je fais le tour des bisous l’air de rien et zyeute la « bassine » de punch. Voilà de quoi stopper les tremblements. Ce soir, c’est décidé, je mange liquide.


Je ne regarde plus du tout l’heure parce que c’est une soirée vraiment super sympa ! Je vois des gens perdus de vue depuis longtemps, je repère une (première) target : blondinet, jeune, chemise bleue, footeux, je retrouve des personnes qui me sont extrêmement sympathiques, je découvre de nouvelles têtes. J’entame mon quatrième verre de punch (à la vodka). Tout cela est parfait.

Je reçois des compliments qui ne sont pas piqués de la gaufrette, voyez donc :
- « The gay guy » of the soirée décrète devant une bande de mâles hétérosexuels en rut : «Je disais que j’adooooore ton style » (oui, oui, je cite). Et comme le savent toutes les filles de cette planète, un gay ne fait pas de compliment à une fille s’il ne le pense pas, et comme les gays eux-mêmes sont nés avec du style, c’est plus qu’un compliment, c’est un adoubement. Je suis flattée, j’exulte, je bois du petit lait. Vraiment super sympa cette soirée, y a pas à dire.
- « Bonjour Bridget. Ben dis donc les filles rivalisent d’élégance ce soir ».
Hop, je saute sur l’occasion et sur le jeune homme a priori intéressé (et hétérosexuel par-dessus le marché) pour entamer une mise à niveau et flirter l’air de rien : « Alors, qu’est-ce que tu deviens depuis la dernière fois ? Si je me souviens bien, tu venais de commencer un nouveau boulot… » A noter : Bridget a une mémoire d’éléphant sur ces petits détails, ce qui peut parfois me permettre de marquer facilement des points. Target n°2 ? Vendu !

Alors que nous conversons et que j’entame mon sixième verre de punch ( !), un autre jeune homme, casque de scoot à la main, me fonce dessus (littéralement, mais je ne vais pas m’en plaindre). « C’est toi Bridget ?». Tentée de lui répondre « Qui d’autre mon lapin ? », que je troque pour un « Oui… ?! » un peu interloquée.
Il voulait me remercier pour l’organisation du cadeau, auquel il a participé… Je re-saute (toujours sur l’occasion, enfin pour le moment) pour entamer la conversation et laisser tomber lâchement la target n°2 car je crois que j’ai trouvé la target n°3… Aucune pitié donc, d’autant plus qu’il est drôle l’animal, et comme le veut le vieil adage : femme qui rit, femme à moitié dans ton lit. Encore faut-il avoir la bonne moitié, certes, et comme je suis une femme entière, je lui donnerai tout. Enfin, on n’en est pas là – pas encore.

Il finit par s’éclipser, je rejoins alors la target n°2 parce que je suis chaude je ne lâche rien je suis désespérée il est extrêmement sympathique bien sûr. Mais… que vois-je ??? Oh my God, ex N°2 est dans la place, au bras de sa pineco (mouais, bof jolie, non ?). Bon, alors lui pour le coup, je préfère l’ignorer, c’était une erreur d’un soir. Pas de quoi se vanter (enfin surtout lui).

La fête bat son plein, il n’y a plus de punch dans la bassine, l’ex N°2 vient me taper la bise (beurk). L’air de rien, je passe d’un groupe à l’autre en essayant autant que possible de me rapprocher de la target n°3, un verre (vide) à la main pour me donner une contenance car l’EPREUVE de la soirée reste à venir : ex N°3 et pas des moindres, Thomas, tarde à ramener sa fraise, et plus j’attends, plus je stresse. Par principe, pas par conviction, faut pas tout mélanger non plus. Une fois qu’il arrive, je me sens mieux, soulagée. Je fête ça avec un petit Cosmo et trinque avé les copines au bar.

C’est à ce moment que surgit la target n°4, un peu timide, qui me branche foot : comme j’avais révisé mes fiches Bristol (Ligue 1, transferts, Ligue des Champions, matchs récents et à venir), je l’impressionne. Un point pour Bridget. Et tac.

Ah, mais voilà l’ex N°4 ! Oh il est bien sympa, je n’ai rien à lui reprocher. Ce n’était pas le bon moment pour moi, c’est tout. Je lui claque la bise, on discute 5 minutes (2 minutes ?) et le tiercé gagnant : gâteau + Champagne + cadeaux arrive !!!

3 coupettes de Champ plus tard, que dire ? My MODJO is back !!!

2H : Le bar nous met à la porte, il est temps de repasser à plat : je quitte mes chaussures de princesse pour repasser aux bonnes vieilles ballerines (neuves et pailletées, faut pas déconner non plus). Je frôle la target n°3 (qui reste de loin THE target of THE soirée) et lui lance (par en-dessous puisque je ne fais plus qu’1m60 grrrr) : « ça y est, Cendrillon est redevenue citrouille ». La réponse ? : « Une très jolie citrouille alors ».
1ère réaction : C’était qui déjà les autres targets ?
2ème réaction : Heureusement qu’on est sur le trottoir, entourés de mes ex, parce que :
1. Il a réussi à me faire piquer un fard.
2. Je le violerais bien, là, maintenant, tout de suite.

Et si on se faisait une after comme des djeuns que nous ne sommes plus ? Entraînés par Thomas, nous voici arpentant tout le 8ème pour rentrer dans une boîte… branchée of course. Tu parles ! C’est qu’il faut montrer patte blanche de nos jours - et moins de 18 ans de préférence – nous nous faisons donc refouler un certain nombre de fois (systématiquement en fait).
Moi, qu’importe, la target est toujours là près de moi, le reste je m’en fous royalement. On en profite pour continuer à flirter, ça commence à bien me plaire tout ça.
Malheureusement, la soirée touche à sa fin : le prince, fier chevalier, récupère sa monture (bref : la target chope son scoot) et la princesse, Cendrillon, rejoint son carrosse (bref : Bridget se fait raccompagner par Thomas en Mini, trop contente de ne pas avoir à chercher un tacos à 4H du mat en mini-jupe avec Aurél comme des crevardes sur les Champs).

C’est à ce moment précis que j’entre dans la 4ème dimension. Est-ce que cette situation n’est pas trooooop bizarre ? Si, bien sûr, ce n’est pas bizarre, c’est tout simplement inimaginable, inconcevable, invraisemblable !. Quel chemin parcouru depuis des années pour en arriver LÀ. Ça peut sembler dérisoire, mais c’est une victoire sur moi-même, je vous le garantis.

J’ai changé. La preuve ? Je n’ai pas demandé à ma target son 06 (je bouillonnait intérieurement, certes, mais je n’ai pas craqué), je ne lui ai pas enregistré mon 10 chiffres de force dans son téléphone non plus.

Bilan de cette soirée : le « waouh effect » a bien fonctionné. Mon MODJO a battu son plein. Je n’ai pas joué, j’étais moi-même, et ça me va bien.

PS : Alors cette médaille ???!!!


Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!