Bridget, WE provincial, Acte I Scène 1

Vendredi, 14H41, Dans le TGV direction Annecy

Ouf. Me voilà dans le TGV après une arrivée mouvementée :

- Réunion au sommet à l’agence à la dernière minute.
- La cliente qui m’appelle au moment où je pars pour lui expliquer pour la 6ème fois depuis ce matin comment fonctionne le tableau Excel que je lui ai envoyé la veille.
- Une course effrénée dans les rues de Paris pour rejoindre Gare de Lyon au plus vite. Avec le gros sac qui me scie l’épaule et rebondit sur le haut de ma cuisse à chaque pas. Le cheveu de caniche hirsute et le visage rouge cramoisi.
- Ce putain de billet qui ne passe jamais du 1er coup dans la pointeuse-trouilloteuse. D’où une pluie d’insultes bien méritée (et qui m’a aussi valu quelques regards choqués).
- Et je ne m’étends pas sur mon incapacité à ouvrir mon paquet de chips ou sur mon sac, qui est déjà tombé 4 fois en 6 minutes. J’ai même, pour tout vous dire, déjà épuisé mon voisin qui dort à points fermés.

Heureusement, Aurélie m’attend à l’arrivée pour un super WE fifilles.

D’ici là, ma mission :
- Déconnecter du boulot. Pas gagné !
- Faire en sorte que mes mains ne tremblent plus après tout ce remue-ménage.
- Commencer ce bon bouquin qui m’attend.

Bref, me sentir un peu en WE !!!

Célib à terre

Ok, j’avoue. Je n’ai pas le moral.
Ma vie pro est un échec, ma vie sentimentale ressemble au désert de Gobi.
Et moi, dans tout ça, je donne l’impression d’être une fille futile en recherche d’un coup d’un soir. Alors que ce n’est pas moi ça. Je n’ai jamais été ce genre de fille et je ne le serai jamais. J’aime bien jouer avec cette image de célib libérée, et tout ça est clairement ma faute, on est bien d’accord.
Mais ce que je veux vraiment, vraiment, c’est juste me réveiller à côté de quelqu’un avec qui je partage plus que des draps. Un ami. Un amant. Un confident. 3 en 1. Et un peu d’amour merde alors !
Et tout ce que j’arrive à faire pour le moment, c’est me complaire dans ma solitude et me réfugier dans la bouffe. Mauvais, très mauvais.

WE repos, WE solo

Lundi 13 juillet 2009 – 19h20 – Chez moi

Oh merde, c’est la 1ère fois que j’écris chez moi ! C’est bon ça. Mais ce n’est en aucun cas l’objet de mon « post » du jour.

Ce WE, je n’aurai eu qu’une envie : m’affaler dans mon canap en matant des épisodes de Californication ou les bonus de Twilight. Dans mon pantalon en pilou-pilou et mes chaussettes roses. Je sais, je casse un mythe.
Heureusement, mes amis sont là pour me sortir de ma torpeur et me sortir tout court d’ailleurs.
C’est pas comme ça que je vais rencontrer le prince charment me direz-vous ! Je sais. Mais moi, le prince charmant, connais pas. Le dernier en date, mon fameux RDV de vendredi, m’a plantée quelques heures avant… par texto (je commence à maîtriser le sujet)… pour une soirée entre potes.
Waoh. Mon ego de princesse en a pris un petit coup, je l’avoue. Tant pis, il ne sait pas ce qu’il rate l’animal !

Another shortcut in the shortlist !

Je sais ce que vous vous dites : ah ah, on n’a pas eu de nouvelles, ça y est, Bridget a ENFIN chopé !
Je vais vous décevoir : non, toujours pas ! J’ai en revanche bien compris les messages subliminaux et ne tenterai donc rien de plus parce qu’un râteau, ça va encore, mais faut pas pousser mémé dans les orties non plus !
Et puis j’ai passé un bon moment et tout ce qui compte quand on y pense…

En live...

J'ai changé mon fusil d'épaule et me suis dit que l'occasion ne se représenterait peut-être pas...
J'ai donc invité Mr G à prendre un verre et... il a accepté. Je l'attends.
Youpi !!!
PS : je vous avais dit que je vous tiendrais au courant, et je tiens ma promesse !

Shortlist

Chers amis, je crois qu’il est temps de faire le point sur ma pauvre vie sentimentale.
Ma vie professionnelle étant un vrai désastre, il ne reste plus que ça à faire !

Toute ressemblance avec des événements récents serait évidemment purement fortuite et involontaire ;-) Pour éviter tout écueil, je vais bien sûr utiliser quelques subterfuges comme les changements de noms. Les faits, quant à eux, seront les plus fidèles possibles, sauf si mon imagination débordante fait encore des siennes ;-)

Commençons par le commencement :

* Mr B : Séparé, 2 enfants, Mr B me plaît (physiquement only) depuis la 1ère minute du 1er jour où je l’ai croisé au boulot (qui reste la meilleure agence matrimoniale après l’école). Eh oui, j’ai beau être un peu psychorigide et très pragmatique, je marche toujours au coup de cœur dans ces cas-là. Et puis comme je suis du genre à faire des fixettes, il est temps que ça se concrétise. Je sens qu’il n’est pas indifférent, surtout ces derniers temps, alors je tente d’accélérer un peu le processus et lui propose d’aller boire un verre. Il accepte. J’exulte. Enfin ! Et depuis ? Rien. Nada. Nothing. Finalement, les hommes ne sont pas plus matures à 38 ans qu’à 18 ! Du coup, pas de coup !!! mais la vérification d’un vieil adage : suis-moi je te fuis, fuis-moi, je te suis !

* Mr G (comme le point ;-)) : Pas mieux. Sensiblement même âge et même situation que le précédent, mais en couple tout de même (comment ça rien ne m’arrête ?). Je le sens intéressé mais du genre grand sentimental et surtout grand névrosé, il n’est pas facile d’approche. Je vais le laisser un peu mariner celui-ci. Si j’y arrive…

* Mr N : De loin mon plus grand coup de cœur depuis environ 1 an. Cousin d’un ami. Très complices le temps d’une soirée, me voilà me projetant dans une grande robe blanche à la sortie de l’église. Oui. Mais non. C’était sans compter sur le fait que le jeune homme est en couple et semble-t-il bien engagé vers l’église… sans moi ! Dommage. Au moins j’aurai tenté. Me suis pris un gros râteau mais je ne regrette rien ! J’ai retrouvé mes 18 ans quelque temps et on encaisse mieux avec une dizaine de plus, je vous le confirme. Et surtout, on passe plus vite à autre chose…

* Magnifique transition pour vous parler de Mr S. Rencontré à la même soirée que Mr N, mais beaucoup, beaucoup plus dispo. Je lui ai à peine adressé la parole, mais il semble être à bloc. Alors j’en profite, c’est pas tous les jours ! ;-) Next step : RDV galant ce vendredi et après tout, qui vivra verra…

Je ne te laisserai pas dans l’expectative cher lecteur, tu seras vite au courant…