jeudi 15 mars 2012

THAÏLANDE : H-24



Le départ pour la Thaïlande n’aura jamais été aussi proche…

En bonne reine de l’organisation, tout est prêt, je suis parée pour l’aventure, et en même temps inquiète sur un seul et unique tout petit minuscule point de détail : ces vacances seront le comble de l’anti-sexy !!! Si, si, je vous l’assure. Les raisons de mon inquiétude ? Les voici :

-  J’ai acheté un pantalon de randonnée beige pour le voyage et la visite des temples. En effet, les genoux doivent être couverts pour visiter ces lieux sacrés. Ouais, super concept quand il fait 37°C à l’ombre et que le taux d’humidité frôle les 70%... LA solution ? Un pantalon transformable : on défait les fermetures éclair et hop, il se transforme en short ! Astucieux, merci Décathlon. Mais tellement risible. Imaginons la scène à l’entrée d’un temple lambda : ah, attendez, j’arrive, je remets mes jambes ! Mouais. Sans compter que ledit pantalon est - bien évidemment - un peu trop serré au niveau des fesses. La grande classe.

-  Je ne vais certainement pas partir en manteau, je vais donc prendre l’avion avec le pantalon beige susmentionné, un bon slip des familles avec démarcation, un T-shirt petit bateau bleu marine, des baskets blanches et un haut/polaire noir avec des manches qui se terminent comme des gants (on peut y passer son pouce et ça épouse la forme des mains). Inutile de vous dire que je confisque TOUS les appareils photo du Terminal 1 de l’aéroport et si je croise quelqu’un que je connais OU un mec mignon OU Ryan Gosling, je me jette sur le premier douanier qui passe et lui dis que mes sous-vêtements Princesse Tam-Tam sont des contrefaçons, et que oui bien sûr, il peut vérifier sur le champ. Mais dans une sale isolée à vitres sans teint.

-  J’imagine déjà la scène à la descente de l’avion à Bangkok, après 11H de vol : un pied dehors, et bim, welcome back Rabbi Jacob ! Les bouclettes vont surgir en moins de deux, sauf que maintenant j’ai les cheveux courts, et inutile de vous spécifier que ça va être encore pire que mes précédents voyages. Solutions que j’ai trouvées pour échapper à l’humiliation absolue : emmener un stock de barrettes + prendre un chapeau en paille (joli) pour cacher la misère + avoir un serre-tête dans la trousse de toilette, just in case.

-  Le maquillage ? Oublie ! Les chaussures seyantes ? Oublie ! Sortir sans écran total ? Oublie ! Bijoux ? Oublie ! Aucun doute : je ne serai pas la digne représentante du style frenchie/parisien en Thaïlande. Décidément pas.

-  Dans le style baroudeuse, j’ai investi dans un charmant sac à dos de rando de compét Décathlon (encore eux) gris/bleu, avec plein de poches. Il est TRÈS pratique et il est aussi moche. Pas très moche, parce que malgré tout, c’était le moins moche du rayon, mais bon, c’est toujours moins flatteur qu’un sac de voyage Vuitton ou Longchamp.

-  Avant quelque sortie que ce soit, il faudra se tartiner avec la fameuse combinaison : crème solaire indice 50 (c’est ça ou je finis en friture) + anti-moustique de rigueur (le fameux « 5 sur 5 » spécial tropiques, celui que quand tu le mets tu sais que ta peau absorbe des tonnes de molécules dégueulasses et tu pues la vieille citronnelle grasse toute la journée) = décoloration assurée de tous tes vêtements blancs ou beiges.

En même temps, je ne pars pas en Thaïlande pour choper, et c’est tant mieux, parce que je vais avoir le sex-appeal dans les tongs… Quoiqu’il advienne, le pire comme le meilleur, je compilerai le tout dans mon super petit cahier rose étanche acheté spécialement pour l’occasion, et je vous en ferai un compte-rendu détaillé dès mon retour… dans 3 semaines ! 

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!