16H58. Arrivée devant le Grand Palais sous un soleil radieux (comme moi) mais avec un vent à décorner les bœufs, d’où la barrette-fleur-j’évite la catastrophe capillaire. Question du moment : mais POURQUOI j’ai passé autant de temps à me coiffer ? Parce que franchement, ça servait à rien. Qu’importe, maintenant qu’on y est, on y est et c’est tout. Décoiffée mais sereine.
17H01. Vive les billets coupe-file.
17H02. Rappelez-moi pourquoi Helmut Newton ? Célèbre photographe de mode, certes. Du nu, du nu, du nu. Parfait pour se sentir à l’aise pour un rdv galant !… Mais rien ne m’arrête – c’est bien connu – donc les blagues et jeux de mots fusent. Il y a du répondant, j’aime bien ça. Bref, on rigole. C’est bien parti. Je donne des mentions spéciales aux photos suivantes :
- Charlotte Rampling, superbe.
- Jean-Marie Le Pen pour avoir su exploiter son côté dark.
- Le galbe d’un pied de femme dans une chaussure à talons. Parce que c’est beau. Et parce que je suis un peu fétichiste des pieds.
- Les 2 portraits de YSL.
- La double photo de mode avec 4 femmes habillées puis nues, mais dans les mêmes postures, trait pour trait. Magnifique.
17H45. Fini. Enfin, expo finie, mais pas rencart fini. On va boire un verre ? Allez. Direction Madeleine dans un premier temps (à pied, toujours sous le soleil). Bifurcation inopinée Rue Saint Honoré parce que finalement un dimanche à 18H, rares sont les bars sympas ouverts dans le 8ème. Évidemment je m’extasie au passage devant quelques boutiques de jolies chaussures (vite fait quand même, je ne voudrais pas l’inquiéter) pendant qu’on avance vers la place du marché St Honoré.
18H05. STOOOOOOOOP !
- Lui : « Si on allait boire un verre chez Costes ? »
- Moi : (Quoi ??!!) « Ben non, peut-être pas quand même… »
- Lui : « Y a un patio intérieur, c’est vachement sympa. T’es sûre que tu veux pas y aller ? »
- Moi : (Hésitation longue – Durée estimée à 1/4 de seconde) « Ben si, après tout, on n’a qu’une vie ! »
Note de l’auteur :
1. Il a bon dos le « on n’a qu’une vie », et il est pratique en toutes circonstances, je vous le recommande chaudement.
2. Qui a dit que j’étais une femme de convictions ?
3. Costes pour un premier rencard, je dis OUI ! Canonissime !!!
Très sympa le patio en effet, les serveuses sont bien vulgos comme on les aime (on = les hommes). Les prix… Ben Costes quoi, on sait à quoi s’attendre et on n’est pas surpris. Petit verre de vin blanc qui va bien, je le laisse commander pour moi. Grande classe.
19H30. Un verre de vin aurait-il suffit à me faire tourner la tête ? Ou est-ce la combinaison vin-bonne compagnie ? Je penche pour la seconde option alors que nous quittons l’endroit. Je regrette presque de ne pas avoir mis mes Louboutin pour l’occasion.
19H50. Nous remontons jusqu’à Champs-Elysées Clémenceau où je récupère la ligne 1 alors qu’il rejoint sa voiture.
Bise de rigueur sous un soleil radieux (comme moi).
J’ai passé un bon moment - à ce point-là c’était inespéré - et je vais même vous faire une confidence : s’il y avait eu plus que la bise de rigueur, je n’aurais pas dit non...
De quoi avons-nous parlé ?
De grands peintres : Monet, Turner, Courbet, Ingres, Picasso, Matisse.
Des derniers endroits pour danser à Paris.
De grands photographes : Diane Arbus, Doisneau, Willy Ronis, Berenice Abbott.
De bouffe, de chefs étoilés, de vins.
De boulot.
De voyages : ceux qui viennent de se terminer, ceux qui se profilent.
De cinéma.
Des grands hôtels parisiens où boire un verre.
De chaussures !
Est-ce que j’ai sorti le texto de rigueur en rentrant de chez moi ?
Bien sûr que je l’ai sorti !!! Je me suis dit qu’il fallait lui faire comprendre que c’était… feu vert en quelque sorte. Je n’ai pas fait dans l’originalité, je l’avoue. Extrait : « J’ai passé un bon moment avec toi. Merci pour le verre et… Vivement mardi.»
Ben oui, parce qu’il m’a invitée ! « Independant woman » certes, mais Bridget sera toujours sensible à la galanterie masculine. Na.
Qu’est-ce qui va se passer maintenant ?
Pour moi : un ciné demain aprèm…
Pour vous : un nouveau débrief…
17H01. Vive les billets coupe-file.
17H02. Rappelez-moi pourquoi Helmut Newton ? Célèbre photographe de mode, certes. Du nu, du nu, du nu. Parfait pour se sentir à l’aise pour un rdv galant !… Mais rien ne m’arrête – c’est bien connu – donc les blagues et jeux de mots fusent. Il y a du répondant, j’aime bien ça. Bref, on rigole. C’est bien parti. Je donne des mentions spéciales aux photos suivantes :
- Charlotte Rampling, superbe.
- Jean-Marie Le Pen pour avoir su exploiter son côté dark.
- Le galbe d’un pied de femme dans une chaussure à talons. Parce que c’est beau. Et parce que je suis un peu fétichiste des pieds.
- Les 2 portraits de YSL.
- La double photo de mode avec 4 femmes habillées puis nues, mais dans les mêmes postures, trait pour trait. Magnifique.
17H45. Fini. Enfin, expo finie, mais pas rencart fini. On va boire un verre ? Allez. Direction Madeleine dans un premier temps (à pied, toujours sous le soleil). Bifurcation inopinée Rue Saint Honoré parce que finalement un dimanche à 18H, rares sont les bars sympas ouverts dans le 8ème. Évidemment je m’extasie au passage devant quelques boutiques de jolies chaussures (vite fait quand même, je ne voudrais pas l’inquiéter) pendant qu’on avance vers la place du marché St Honoré.
18H05. STOOOOOOOOP !
- Lui : « Si on allait boire un verre chez Costes ? »
- Moi : (Quoi ??!!) « Ben non, peut-être pas quand même… »
- Lui : « Y a un patio intérieur, c’est vachement sympa. T’es sûre que tu veux pas y aller ? »
- Moi : (Hésitation longue – Durée estimée à 1/4 de seconde) « Ben si, après tout, on n’a qu’une vie ! »
Note de l’auteur :
1. Il a bon dos le « on n’a qu’une vie », et il est pratique en toutes circonstances, je vous le recommande chaudement.
2. Qui a dit que j’étais une femme de convictions ?
3. Costes pour un premier rencard, je dis OUI ! Canonissime !!!
Très sympa le patio en effet, les serveuses sont bien vulgos comme on les aime (on = les hommes). Les prix… Ben Costes quoi, on sait à quoi s’attendre et on n’est pas surpris. Petit verre de vin blanc qui va bien, je le laisse commander pour moi. Grande classe.
19H30. Un verre de vin aurait-il suffit à me faire tourner la tête ? Ou est-ce la combinaison vin-bonne compagnie ? Je penche pour la seconde option alors que nous quittons l’endroit. Je regrette presque de ne pas avoir mis mes Louboutin pour l’occasion.
19H50. Nous remontons jusqu’à Champs-Elysées Clémenceau où je récupère la ligne 1 alors qu’il rejoint sa voiture.
Bise de rigueur sous un soleil radieux (comme moi).
J’ai passé un bon moment - à ce point-là c’était inespéré - et je vais même vous faire une confidence : s’il y avait eu plus que la bise de rigueur, je n’aurais pas dit non...
De quoi avons-nous parlé ?
De grands peintres : Monet, Turner, Courbet, Ingres, Picasso, Matisse.
Des derniers endroits pour danser à Paris.
De grands photographes : Diane Arbus, Doisneau, Willy Ronis, Berenice Abbott.
De bouffe, de chefs étoilés, de vins.
De boulot.
De voyages : ceux qui viennent de se terminer, ceux qui se profilent.
De cinéma.
Des grands hôtels parisiens où boire un verre.
De chaussures !
Est-ce que j’ai sorti le texto de rigueur en rentrant de chez moi ?
Bien sûr que je l’ai sorti !!! Je me suis dit qu’il fallait lui faire comprendre que c’était… feu vert en quelque sorte. Je n’ai pas fait dans l’originalité, je l’avoue. Extrait : « J’ai passé un bon moment avec toi. Merci pour le verre et… Vivement mardi.»
Ben oui, parce qu’il m’a invitée ! « Independant woman » certes, mais Bridget sera toujours sensible à la galanterie masculine. Na.
Qu’est-ce qui va se passer maintenant ?
Pour moi : un ciné demain aprèm…
Pour vous : un nouveau débrief…