dimanche 30 septembre 2012

Voyons-nous… SAMEDI ?

Épisode 4 : Rencontrons-nous

Le rendez-vous était pris : samedi, 14H, expo « Paris vu par Hollywood » à l’Hôtel de Ville de la plus belle capitale du monde. Rien que ça.
J’ai tenu à prendre mon temps, faire ce qu’il fallait pour être jolie – et y avait du boulot, croyez-moi ! Le plus dur étant encore et toujours de se convaincre qu’on envoie du pâté ! Petit « tip » à ce sujet : se regarder dans la glace juste avant de partir et s’auto-complimenter. Mon encouragement préféré : « Cocotte, t’es canon, y a pas à dire ». Ça marche à tous les coups, vous devriez essayer.
Je pars donc de chez moi, étonnamment sereine, mais non sans avoir relu au préalable la fiche de Mr O, histoire de recadrer le personnage et de pouvoir très facilement entamer une conversation.
Et puis le support du site www.voyonsnous.fr est vraiment là pour toi : j’espère d’ailleurs que tout est automatisé, sinon, je les imagine passer leurs soirées et leurs week-ends à nous envoyer des messages rassurants… En tout cas, ils font tout pour que tu ne te sentes pas abandonné(e) et on les remercie vivement de compatir.

Me voici sur place : il est à l’heure – bon signe. Je le reconnais tout de suite – bon signe aussi.
En effet, je déteste les mecs qui se survendent via des photos improbables, prises le soir par une nuit sans lune, ou à contre-jour en contractant les abdos, ou avec des lunettes et à 300m de distance.
Bref, je lui claque la bise, comme si je le connaissais depuis des lustres. Plus cool tu meurs. Et là, je tombe. Mais c’est quoi cette haleine de fennec ??? Ouh putain, l’expo va me sembler longue. Très longue en fait.
Bon, à part ça, soyons 100% honnête : je n’ai rien à lui reprocher à ce pauvre garçon. Il est cultivé, il a l’air d’avoir de l’éducation, il présente bien, il a une bonne situation et un chat. Tout va bien donc. Oui, mais voilà, y a pas le ptit truc en plus : l’étincelle, le coup de cœur, les papillons dans le ventre. Il n’est pas très bavard non plus, ce qui me fait me sentir un peu seule. Mais bon, c’est son premier rendez-vous, je conçois que tout le monde ne puisse pas se sentir hyper à l’aise, la situation reste malgré tout un peu délicate et effrayante quand on y pense.

Alors voilà, quoi faire ? Bon, déjà reculer quand il me parle, c’est un premier point stratégique. Après 2H de visite, je vous recommande vivement l’expo by the way, nous sortons et il me propose de boire un verre/manger quelque chose. Et là, c’est le drame. Au plus profond de moi, je le sais, j’ai pas envie. C’est triste, mais c’est la vie.
Je le laisse planté là, en lui jetant un malhonnête « Il faut que je rentre, je dois voir des amis. Quelle heure est-il ? 16H30 ?! Ah oui, vraiment, faut que j’y aille. Salut. ». Planté je vous dis.
Je suis à la fois confuse - le pauvre - et dégoûtée : je voulais me balader dans le quartier, mais il y habite et j’aurais trop peur de le croiser, alors je reprends le métro…

Il n’empêche que ce mec me correspondait dans l’absolu, que la sortie était sympa, et que je retenterai ma chance. Sans aucun doute. Vous le savez maintenant, je ne lâche jamais l’affaire. Jamais, ô grand jamais.
Sans compter que je continue à recevoir plein d’invitations, et que j’ai bien envie de lancer la mienne au passage.

Teasing ???!!!

Difficile tata Bridget ? OUI !
Blasée ? NON !
Mon ptit cœur qui bat pour quelqu’un d’autre ? PEUT-ÊTRE …

vendredi 28 septembre 2012

Voyons-nous… SANS PLUS ATTENDRE



Épisode 3 : Trouvons-nous

Inscrite, c’est bien. Active, c’est encore mieux !

Je n’attends pas pour lancer ma première sortie : une expo – Paris vu par Hollywood à l’Hôtel de Ville de Paris + un verre/café/goûter (au choix en fonction de l’état d’esprit du moment) dans le Marais.
Pas mal, hein ? J’espère, parce que j’ai passé du temps à me décider. Je n’avais pas envie d’une rencontre « statique », et je me disais que le thème de l’expo pouvait facilement déboucher sur des conversations diverses et variées. Mieux encore ? Je me suis dit qu’une expo pouvait éventuellement faire un premier tri sélectif. Calculatrice je suis.

Je rappelle le concept de www.voyonsnous.fr pour ceux qui ne me suivent pas depuis longtemps (pas mignons !) : cette invitation n’est envoyée qu’aux 10 candidats qui me ressemblent le plus, rapport à mon inscription sur le site. Ces hommes valident ou pas ma sortie, et s’ils l’acceptent (hum, grands fous), je reçois leur fiche.

Je n’ai pas eu à attendre longtemps avant de découvrir les 4 profils qui acceptaient de passer un samedi aprèm en ma compagnie (les veinards).

Alors, alors, ben oui, j’ai eu de tout :
- Le grand romantique, fan des magnifiques histoires d’amour à la Walt Disney. Film préféré ? La Belle et la Bête… Point particulier ? Il adore courir les karaokés. Mouais. 
Je passe mon tour, mais je dois lui reconnaître un point, un point qui me touche : il cherche l’amour avec un grand A, il le dit lui-même et ne s’en cache pas. Et ça, c’est beau.
- Le chaud patate : pour lui un rendez-vous original est un premier rendez-vous qui finit à l’hôtel. Week-end idéal ? Sexe toute la matinée et se balader à poil (!!!) – Je cite. 
Je passe mon tour, mais je dois lui reconnaître un point, un point qui me touche : il cherche du cul avec un grand Q, il le dit lui-même et ne s’en cache pas. Et ça, c’est beau. Un parent de l’Homme Paradis peut-être ? http://ilfautsouffrirpouretreblonde.blogspot.fr/2012/08/on-ira-tous-au-paradis-ou-pas.html Affaire à creuser.
- Le névrosé. Une histoire de château de sable et de pommes de terre, de rue de Rivoli et du pont du Gard, de sourires et de rêves. Ma première impression ? Un fake. Ou un délire entre potes. 
Je passe mon tour, mais je dois lui reconnaître un point, un point qui me touche : il recherche un souvenir d’enfance, il le dit lui-même et ne s’en cache pas. Et ça, c’est beau.
- Le passe-partout : pas pour sa taille, non, non, mais parce qu’aucune de ses photos ne se ressemble. Et parce qu’il ne dévoile rien ou presque dans sa description. Je pencherais bien pour cette dernière candidature, c’est la moins risquée… Je me garde un droit de réflexion jusqu’à la dernière minute, on ne sait jamais.

Et je fais bien parce qu’entre temps, je reçois une invitation pour le moins étonnante : même expo, même jour, 1H30 de différence dans le timing mais sinon on aurait pu se croiser. Mr O. a pris soin de remplir les 4 petits textes, non sans humour, et sans faute d’orthographe. Mon rêve. Photos pas mal. Je me dis que c’est une jolie coïncidence.

Je tente alors le tout pour le tout : je ne valide aucun des profils que j’ai reçus pour ma propre sortie parce que… pas de coup de cœur. Et j’envoie ma fiche à ce fameux Mr O.

J’attends qu’il fasse son choix et sachez que le site vit bien puisque je continue à recevoir des sorties, je crois que j’en suis à une quinzaine maintenant… Comme quoi les célibataires préfèrent vraiment la réalité, grand bien leur fasse !

Ironie du sort, Mr O. m’a choisie ! Eh ben voilà, c’était tout simple finalement. Nous avons donc rendez-vous devant l’expo demain. Sans pression, avec juste l’envie de passer un bon moment. Ça se passe bien ? Tant mieux, on pourra aller boire un ptit café après. Ça se passe bof ? Retour à la case départ.

Teasing ???!!! Demain est un autre jour… ;-)

dimanche 23 septembre 2012

Voyons-nous… APRÈS TOUT

http:/www.voyonsnous.fr/

Épisode 2 : Dévoilons-nous

Chose promise, chose due, j’avance dans mon inscription sur le site de rencontres http://www.voyonsnous.fr/, et tu sauras tout, fidèle lecteur.

L’étape du jour : remplir le formulaire d’inscription sur le site, soit l’exercice le plus difficile qui puisse exister au monde, sans exagération aucune bien sûr.
Tu crois vraiment que c’est facile de te vendre en restant objective, faire en même temps le point sur l’homme idéal, le type de relation que tu recherches, qui tu es et quoi tu veux ? Mmmh… Non. Pas simple.

La première partie du questionnaire concerne Charmant : à quoi il pourrait ressembler, sur la base de critères physiques et pragmatiques (âge, statut, situation professionnelle, etc.) ?
Chaque « tic » dans une case n’est pas anodin puisque je risque d’exclure des mecs tops qui ne rentrent pas dans les critères de base mais qui pourraient pourtant me rendre heureuse…
Ah ah, choix cornélien donc. Fort heureusement, http://www.voyonsnous.fr/ y a pensé et pour chaque critère, le site me demande d’indiquer si le point renseigné est indispensable, un petit peu important, important, très important ou carrément indispensable. Voilà qui est intéressant.
Puisque je suppose que les critères peuvent évoluer – et oui, c’est le cas pour l’essentiel -, je décide par exemple de cibler des hommes entre 25 et 40 ans, sans enfants. Et sur ces 2 points je mets le curseur sur « indispensable ».

J’étouffe un rire quand j’arrive à la rubrique « ma consommation d’alcool » :
Jamais = Triste.
Occasionnelle = Menteuse.
En société = Pour faire bonne figure.
Régulière = Je me fais des canons seule dans mon canapé en regardant pour la 12ème fois toutes les saisons de Sex And The City, mais tu ne le sauras pas.
Sans grande surprise, je reste politiquement correcte : « en société », ça noie bien le poisson… dans l’alcool.

Le critère qui me fait hésiter ? « Ma silhouette » :
Mince = Je me voile carrément la face.
Sportive = Ah ah, 2 cours de Gym Suédoise par semaine n’ont pas encore fait apparaître de jolis muscles. Mais ils sont là, hein, ils sont juste un peu cachés, c’est pour ça !
Normale = Ben normale, quoi. Comme le dirait le hautement vénéré Petit Larousse : « Conforme à une moyenne considérée comme une norme ; qui n’a rien d’exceptionnel ; ordinaire, habituel ».
3 kilos en trop = Il y a de quoi s’accrocher et ce n’est pas désagréable.
Ronde = Voluptueuse.
Je choisis… la normalité.

Viennent ensuite la vision du couple : quel type d’engagement, quid de notre future vie sexuelle (Une vie quoi ? Ah oui, SEXUELLE. Pardon, ce mot ne fait plus partie de mon vocabulaire depuis fort longtemps, je ne me souviens pas.)

Mes activités et centres d’intérêt ? Easy baby.

Ma personnalité : s’il est délicat de se poser la question sur l’homme de mes rêves, crois-moi, faire le point sur soi n’est pas non plus si évident. Et pourtant, il est important de rester honnête, tant pour soi que pour l’autre : baser la rencontre sur un tissu de mensonges ou simplement tenter d’arranger la vérité ne rime à rien. Se connaître et assumer qui on est : voilà qui est essentiel pour la suite des évènements.

Il ne me reste plus que 2 étapes ! Jusque-là, j’ai fait vite, 15-20 minutes et c’était gentiment torché.
Je dois désormais approfondir 4 thèmes parmi la liste qui m’est proposée, ces textes faisant ensuite partie intégrante de mon profil. J’adhère à ce concept de ne pas m’imposer le traditionnel « décrivez-vous »… bla bla. Non, j’ai le choix, et je vais justement choisir de ne pas me décrire. Mes sujets ? :

Un rendez-vous original, c’est…
J’aime quand…
Mes vacances favorites…
Je rêve de…


Et hop, je me lance dans la rédaction. Là, tu te dis que Bridget, passant son temps à écrire, devrait kiffer cet exercice. Mouais, ben pas tant que ça. Peut-être parce que je sais que c’est sur ce point que je vais accorder le plus d’importance dans les profils que je vais recevoir… Il est donc important de me poser un peu. Mon objectif ? Respecter mon style : sincère ET drôle. Histoire de sortir un peu du lot.

Last but not least, les photos. Dieu merci, j’ai le droit de faire une pause dans mon inscription quand je le souhaite, ce qui va me permettre de trouver THE 3 photos. Bon, ça pour le coup, ça m’a bien pris 2 jours !  - Heureusement qu’ils n’en demandent que 3 max sinon j’y serais encore !!
Oui, 2 jours, le temps de retrouver des photos de moi récentes, tentantes, attrayantes, séduisantes. Pour ce faire, j’ai demandé aux copines de déterrer les photos des récents EVJF et mariages, et autres petites sauteries, j’ai fouillé dans mes photos de vacances, de famille, de soirées. La totale. Je voulais des photos qui me ressemblent, des photos naturelles, qui me mettent en valeur, mais surtout des photos où je ne triche pas. Je suis finalement assez contente de mon choix.

Bon. Ben voilà une bonne chose de faite, non ? Pour le moment, je trouve ça plus intéressant et plus sympa que les sites classiques.

Il ne me reste plus qu’à lancer une sortie et recevoir des propositions. Pas de catalogue de mecs, pas de soirées à passer devant mon écran à chatter avec des inconnus alors que je pourrais mater tranquillos L’Amour est dans le Pré affalée dans mon canap Ikea. Bref, peu d’efforts pour beaucoup de réconfort, je l’espère !!!

Teasing ? :-)
Depuis mon inscription, j’ai lancé une sortie, reçu 4 réponses. J’ai beaucoup ri. Et j’ai choisi.
Depuis mon inscription, j’ai reçu au moins 5 propositions de sorties. Et j’en ai accepté une.

jeudi 13 septembre 2012

Voyons-nous… EN SECRET


 Épisode 1 : Rencontrons-nous !

Fascinante.
Fascinante et troublante est la vie.
Elle ne cesse de m’étonner une fois encore : alors même que je renonce - pour la quarante-troisième fois – à chercher Charmant, je reçois un étonnant et tout aussi excitant email.
Michel vient en effet de lancer en juillet un nouveau site de rencontres et c’est dans ce contexte qu’il me contacte car il a cru comprendre que… comment dire… j’étais dans la cible. Il me propose de déjeuner pour approfondir le sujet.

Ma première réaction ? Oh merde, me vlà approchée par un Xième site de rencontres. Et en même temps, Michel a de la chance : je suis à la fois maladivement curieuse et terriblement méfiante. Alors j’ai consulté le communiqué de presse en pièce jointe de son mail, je suis allée voir le site  http://www.voyonsnous.fr/, le magazine online http://www.voyonsnous.fr/magazine et la page Facebook, et j’ai au passage stalké son nom sur Google.
Pour les néophytes qui ne partagent pas leur bureau avec une geekette, « stalker » = « un individu, à l'affût, qui en cible un autre, dans le but de simplement l'espionner, ou bien de l'importuner, le harceler ou le menacer » selon Wikipedia.
Dans mon cas, je n’avais qu’un seul et unique objectif : m’assurer du sérieux de la démarche de mon interlocuteur.

Verdict ? Rien de compromettant, tout est clean. J’en profite pour m’intéresser au concept de base, je brûle d’en savoir plus.
Le site s’appelle « Voyons nous » : http://www.voyonsnous.fr/, et il s’appuie sur ce concept de base : « priorité à la rencontre réelle ». Autrement dit, pourquoi perdre du temps à s’envoyer des mails et se tourner autour virtuellement alors qu’une simple rencontre, un échange verbal, un bon moment passé ensemble rendrait les choses tellement plus faciles ?
Comment vous dire ? Moi qui suis un peu/beaucoup hermétique aux sites de rencontres traditionnels, j’adhère totalement au concept et je dis oui, je veux déjeuner ! Et je veux en savoir plus.

Je potasse en attendant le grand jour du tête-à-tête, histoire de me la jouer un minimum pro.

D’abord, comment ça marche concrètement ?

Etape 1 : Tu te jettes à l’eau : tu décides de t’inscrire. Tu remplis un questionnaire confidentiel précis sur ta personnalité, tes passions et tes goûts, la relation que tu recherches et tu ajoutes de jolies (mais néanmoins réalistes) photos de toi, ainsi que des textes de présentation que tu auras pris soin de rédiger sans faute d’orthographe (ah pardon, ça c’est moi qui le dis).
Etape 2 : Tu lances une « date » : un lieu, un jour et une activité de ton choix.
Etape 3 : Via ton algorithme (truc de geek), Voyons Nous envoie ta proposition de rendez-vous et ton profil aux 10 célibataires qui te correspondent le plus (s’ils m’en trouvent 10, je les bénis).
C’est le seul et unique moment où ton profil est visible par d’autres membres inscrits.
Etape 4 : Tu reçois la sélection des profils qui ont accepté ton rendez-vous : leurs textes et leurs photos. Et tu peux maintenant choisir lequel de ces membres tu souhaites rencontrer (un seul hein, faut pas charrier non plus).

J’y vois personnellement plusieurs avantages :
- Pas de chat ni de mails !  Quand tu bosses et que tu entretiens un semblant de vie sociale en plus, ça aide. Tu gagnes un temps précieux.
- Confidentialité au top.
- Un magazine pour t’accompagner dans tes démarches : http://www.voyonsnous.fr/magazine : l’équipe Voyons Nous est là pour te soutenir : elle soulève des points capitaux, te titille sur les sujets sensibles… Bref, elle ne te laisse pas dans la merde : pas d’idée de sortie ? Tu hésites sur les photos à charger ? Tu as besoin d’un (ptit) coup de pied au cul pour oser lancer une sortie ? Et hop, l’équipe est là pour toi.
- Une page Facebook pour suivre les dernières infos et avoir un relais vers le mag.
- Un graphisme et des typographies ludiques, décomplexées.
- C’est gratuit ! Free ! Gratos ! Enfin… jusqu’au 2000ème inscrit. L’abonnement payant débutera ensuite avec une formule au rendez-vous et une formule d’abonnement. Alors dépêche-toi : http://www.voyonsnous.fr/ !

Pour faire simple, tu ne sens pas la grosse machine derrière tout ça, il y a de l’humain et ça, tata Bridget aime.

Une fois mes révisions faites, je gagne dignement, sur mes talons de 10 cm, le restaurant que j’ai choisi. On ne sait jamais, comme je ne m’y attends pas, ça pourrait me tomber dessus. (cf http://ilfautsouffrirpouretreblonde.blogspot.fr/2012/09/ne-pas-chercher-pour-trouver.html). 
Michel vient d’arriver, je lui claque le bisou et le tutoie d’emblée. Non mais oh, on est bloggeuse tendance ou on ne l’est pas ;-)

Il commence par me demander des nouvelles suite à mon accident de voiture (cf http://ilfautsouffrirpouretreblonde.blogspot.fr/2012/08/jojo-la-depanne.html), ce qui me fait constater que je n’ai pas été la seule à réviser. Attitude très pro, et ça aussi, tata Bridget aime.

Devant un tartare de saumon (yummy) et un filet de bar – purée maison (double yummy), il me raconte tout : la démarche, le fonctionnement, les atouts de Voyons nous vs d’autres sites de rencontres, son parcours, etc. Je ponctue de questions, j’avais bien sûr préparé une liste.

Il y en a une qui me tient à cœur ! Est-ce que Michel et son équipe s’éclatent ? OUI, un grand OUI, et ça c’est cool.

Du coup, on en vient à parler de mon (vrai) boulot, de mon blog, de nos vies respectives, et je me dis que la vie est bien mal faite, que moi, Michel, il me conviendrait parfaitement à tous les niveaux. Avec un peu de chance, il a sa propre fiche ??? (Bon, ça bien sûr, je ne lui ai pas demandé.)

Le deal est le suivant : un petit coup de pub respectif, un bon sujet en ce qui me concerne, et qui sait ? Une éventuelle rencontre ?!

Oui, chère lectrice, cher lecteur, je te dois la vérité, la vraie, sur ce nouveau site. Je ne peux pas me contenter de dire tout le bien que je pense de Voyons Nous. Ça, non. Alors voilà ce que je te propose : je vais faire le test grandeur nature : vivre l’expérience Voyons Nous pour te la retranscrire comme si tu y étais. Pour le meilleur et pour le pire, et en toute objectivité bien sûr ! Enfin…d’un point de vue… de blonde ! 

Teasing rien que pour toi : l’Épisode 2 : « Dévoilons-nous » arrive bientôt…

dimanche 9 septembre 2012

Ne pas chercher pour trouver ?!...


Toi, oui toi, célibataire de ton état.
Toi, oui toi qui n’est plus célibataire, mais qui l’a été un jour, et qui a un peu vite oublié.
Souviens-toi des nombreuses fois où tu as entendu la fameuse formule :
« Tu verras, c’est au moment où tu t’y attends le moins que ça te tombera dessus. »
PTDR* (*pétée de rire pour les anciens), elle est bien bonne celle-là ! On me la sert tellement régulièrement que c’en est insupportable.

Après les échecs cuisants de l’Homme Millefeuille et Mr Paradis - et tous ceux d’avant puisque j’y suis - je me suis dit qu’il ne fallait pas lâcher l’affaire, que finalement j’étais sur la bonne voie puisqu’au moins il se passait des choses dans ma vie ; après tout c’était déjà pas mal.

Alors que le plan Mr Paradis était déjà sur le déclin, j’ai été prendre un café chez des amis. Youpi, leur pote que j’aime bien / que je kiffe grave est de la partie. Je passe ces quelques heures à me dire que c’est exactement  le type de mec qu’il me faudrait dans l’absolu : drôle, cultivé, charmant et charmeur, élégant et… petit*.
*Note pour plus tard : finalement, ça m’a toujours plutôt réussi les petits.

Disons que ça faisait un moment que ça trottait dans ma petite tête de blonde, mais je n’avais pas trouvé le moment opportun, et j’émets quelques réserves quand je dois mêler – malgré eux – mes amis à une histoire. Pas évident à gérer, ni pour eux, ni pour moi.

Bref, Mr Paradis renvoyé tout droit en Enfer, je me jette à l’eau. Je ne peux pas m’en empêcher, j’ai trop peur de passer à côté de quelque chose.

Hop, mail du genre : « c’était sympa de se voir, dommage que ce ne soit pas plus souvent le cas… Et si on allait boire un verre ? ». Je vous la fais un peu courte, certes, mais c’est en substance exactement ce que j’ai balancé. Héhé, je ne manque pas de ressources.
Réponse 45 minutes plus tard : il accepte ! I am happy.

Et nous voilà un lundi soir dans un bar (bruyant, trop bruyant) du 17ème arrondissement de notre bien-aimée capitale. On aborde les sujets classiques : son boulot, mon boulot, nos amis en commun, nos relations amoureuses passées, etc. C’est tellement plus facile à gérer les « dates » quand on retrouve un mec que l’on connaît déjà. Plus dangereux aussi, mais bon, faut savoir ce que l’on veut.
Ce que j’apprécie ? Je suis détendue. Il est drôle – et un mec drôle, ça n’a pas de prix. Il me fait des remarques concernant mon appart et mon boulot, que je trouve extrêmement pertinentes et il marque un gros point : j’aime qu’on me booste, que l’on me secoue un peu (à ne pas utiliser hors contexte !).

Nous nous quittons beaucoup plus tard, après 3 verres chacun, et donc une grosse envie de pipi. Nous marchons jusqu’à – feu - ma Bridget-mobile et prolongeons la conversation sur le trottoir. Bise amicale. Texto en rentrant. Pas de réponse… Pendant 3 semaines ! Ok, message reçu. Il aura finalement la décence et la franchise de me dire ce que j’avais déjà compris : je ne l’intéresse pas. Un message qui se veut sympathique mais sans ambiguïté. Bravo, j’aime que l’on me dise les choses. Je tire donc un trait sur cette « opportunité ». Et hop, en avant soldat célibattante, tu as perdu une bataille (de plus), mais tu n’as toujours pas perdu la guerre.

Quelques jours plus tard, j’organise un verre avec d’anciens collègues, dîner auquel doit assister l’homme avec qui j’ai – malencontreusement - couché il y a tout juste 1 an, et qui m’aurait – tout aussi malencontreusement semble-t-il – totalement rayé de sa vie.
Rappel des faits ici si besoin :
http://ilfautsouffrirpouretreblonde.blogspot.fr/2011/08/parfaite-bridget.html
Je limite l’invitation à un mail, un peu/beaucoup volontairement. Or, peu avant le dîner, alors que je ne pensais plus qu’il viendrait étant donné le désormais classique silence radio dont il sait si bien s’entourer, paf, il m’appelle. Son nom s’affiche, ma réaction ne se fait pas attendre : « oh putain ! ».

Il me tape la discute comme si de rien n’était, comme si nous nous étions quittés la veille. Jusqu’à ce que je cède à l’irrésistible tentation de lui balancer une pique de derrière les fagots, en réponse à je ne sais plus quelle remarque de sa part. Réaction immédiate :
- « C’est pour moi que tu dis ça ? »
- « Euh, non… Enfin, si, oui c’est pour toi que je dis ça, et je crois que je peux me le permettre, non ? »
- « Non, je ne vois pas pourquoi ?! »
- « Peut-être parce qu’il y a un an tu m’as sautée et que je n’ai plus jamais eu des tes nouvelles… »
- « Et là, je fais quoi à ton avis ? »
- …
- « Qu’est-ce que t’attendais ? Tu me connais ! »
- « Ben je pensais que oui mais apparemment je me trompais. »
- …
- « Oh, tu sais, ces choses-là ça va ça vient. »


« Ça va ça vient »
??!! Non mais dites-moi que je rêve, mais quel gros connard !

PS : Si par hasard tu lis ce blog mon ami, sache que tu vas prendre cher dans cet article.

OK !!! Fin de la conversation, ça m’a amplement suffi. Je clos le débat en reparlant du dîner et je raccroche en fulminant. D’abord, j’espère bien qu’il ne viendra pas. Ensuite, je me répète à quel point ce goujat est un connard, et je me le redis à voix haute  en version illimitée :
- Connard…en retournant à mon bureau balancer mon iPhone,
- Connard… en appuyant sur la touche « cappuccino » de la machine à café,
- Connard… en faisant une pause « destress » dehors, histoire de me calmer les nerfs.
En gros, une Bridget irritable et irritée pour le reste de la journée : j’ai tellement pesté que j’ai fini par aller à la gym pour « me défouler ».

Le fameux dîner : évidemment il vient et bien qu’ayant pris de la marge pour ne pas être la première au lieu de rendez-vous, j’arrive en seconde position, juste près lui. Et là, clairement, le cauchemar continue. Il s’enquiert de mon état d’esprit, il veut des nouvelles fraîches : est-ce que je fais des rencontres, est-ce que je vois quelqu’un en ce moment, ce que j’ai vécu en un an… Je subis un interrogatoire en bonne et due forme, qui se termine par l’affirmation suivante :

- « Je comprends pas que tu sois toujours célib »
- « Peut-être parce que je tombe trop souvent sur des connards comme toi ?! »
- « Tu veux que je te dise ce que c’est ton problème ? »
- « Non. »
- « Je vais te le dire quand même. »
-  ??!! (connard)
- « C’est écrit sur ton visage que t’es inscrite sur 50 sites de rencontres. »
- « 1. Tu es bien mal renseigné mon gars. 2. Tu m’emmerdes. Laisse-moi tranquille. »


Je vous fais grâce de son langage corporel : ses jambes collées contre les miennes, les regards, son bras sur le dossier de ma chaise, sa façon de me toucher le bras ou de le pincer, comme un gamin qui aurait besoin d’attention.

Et ça n’a pas arrêté de la soirée : une torture et en même temps une immense intensité sexuelle. Indéniable. Sans y succomber bien entendu : même pour un vulgaire plan Q, ce mec ne me mériterait pas. Jamais.

Je suis finalement rentrée chez moi avec la conviction suivante : bon débarras. En gros, je restais sur ma faim depuis 1 an, je regrettais de ne pas en avoir vu plus, mais je crains sincèrement qu’il n’y ait strictement rien à regretter. Ni remords, ni regrets.

Depuis ces 2 épisodes estivaux, je stagne à nouveau. Comme une sensation de déjà-vu, non ? Chez moi, c’est extrêmement cyclique : il y a des périodes propices aux rencontres, et d’autres qui nécessitent une pause : pas envie de faire d’efforts, je baisse les bras. Wait and see.

Dans ces moments d’errance sentimentale, je repense à la phrase miracle : « Arrête de chercher, tu verras BLA BLA … » et je me gausse intérieurement du ridicule de cet adage. En somme, ne pas chercher pour trouver ?! J’ai bien peur que cette stratégie ne fonctionne pas… ni aucune autre d’ailleurs. Alors je me laisse quelques jours « de répit » dirons-nous, le temps d’être de nouveau dans le bon mood. Qui sait, la rentrée sera peut-être torride…

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!