dimanche 30 septembre 2012

Voyons-nous… SAMEDI ?

Épisode 4 : Rencontrons-nous

Le rendez-vous était pris : samedi, 14H, expo « Paris vu par Hollywood » à l’Hôtel de Ville de la plus belle capitale du monde. Rien que ça.
J’ai tenu à prendre mon temps, faire ce qu’il fallait pour être jolie – et y avait du boulot, croyez-moi ! Le plus dur étant encore et toujours de se convaincre qu’on envoie du pâté ! Petit « tip » à ce sujet : se regarder dans la glace juste avant de partir et s’auto-complimenter. Mon encouragement préféré : « Cocotte, t’es canon, y a pas à dire ». Ça marche à tous les coups, vous devriez essayer.
Je pars donc de chez moi, étonnamment sereine, mais non sans avoir relu au préalable la fiche de Mr O, histoire de recadrer le personnage et de pouvoir très facilement entamer une conversation.
Et puis le support du site www.voyonsnous.fr est vraiment là pour toi : j’espère d’ailleurs que tout est automatisé, sinon, je les imagine passer leurs soirées et leurs week-ends à nous envoyer des messages rassurants… En tout cas, ils font tout pour que tu ne te sentes pas abandonné(e) et on les remercie vivement de compatir.

Me voici sur place : il est à l’heure – bon signe. Je le reconnais tout de suite – bon signe aussi.
En effet, je déteste les mecs qui se survendent via des photos improbables, prises le soir par une nuit sans lune, ou à contre-jour en contractant les abdos, ou avec des lunettes et à 300m de distance.
Bref, je lui claque la bise, comme si je le connaissais depuis des lustres. Plus cool tu meurs. Et là, je tombe. Mais c’est quoi cette haleine de fennec ??? Ouh putain, l’expo va me sembler longue. Très longue en fait.
Bon, à part ça, soyons 100% honnête : je n’ai rien à lui reprocher à ce pauvre garçon. Il est cultivé, il a l’air d’avoir de l’éducation, il présente bien, il a une bonne situation et un chat. Tout va bien donc. Oui, mais voilà, y a pas le ptit truc en plus : l’étincelle, le coup de cœur, les papillons dans le ventre. Il n’est pas très bavard non plus, ce qui me fait me sentir un peu seule. Mais bon, c’est son premier rendez-vous, je conçois que tout le monde ne puisse pas se sentir hyper à l’aise, la situation reste malgré tout un peu délicate et effrayante quand on y pense.

Alors voilà, quoi faire ? Bon, déjà reculer quand il me parle, c’est un premier point stratégique. Après 2H de visite, je vous recommande vivement l’expo by the way, nous sortons et il me propose de boire un verre/manger quelque chose. Et là, c’est le drame. Au plus profond de moi, je le sais, j’ai pas envie. C’est triste, mais c’est la vie.
Je le laisse planté là, en lui jetant un malhonnête « Il faut que je rentre, je dois voir des amis. Quelle heure est-il ? 16H30 ?! Ah oui, vraiment, faut que j’y aille. Salut. ». Planté je vous dis.
Je suis à la fois confuse - le pauvre - et dégoûtée : je voulais me balader dans le quartier, mais il y habite et j’aurais trop peur de le croiser, alors je reprends le métro…

Il n’empêche que ce mec me correspondait dans l’absolu, que la sortie était sympa, et que je retenterai ma chance. Sans aucun doute. Vous le savez maintenant, je ne lâche jamais l’affaire. Jamais, ô grand jamais.
Sans compter que je continue à recevoir plein d’invitations, et que j’ai bien envie de lancer la mienne au passage.

Teasing ???!!!

Difficile tata Bridget ? OUI !
Blasée ? NON !
Mon ptit cœur qui bat pour quelqu’un d’autre ? PEUT-ÊTRE …

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!