Nous
avons passé Aurél et moi notre toute première nuit de vacances… à Manille. Le
voyage s’est très bien passé, y compris la longue escale dans le fantastique
aéroport de Séoul, qui nous a finalement permis de bien nous reposer et de
régler quelques détails pratiques.
Léger
coup de stress néanmoins à l’arrivée à destination, en traversant le quartier
de l’hôtel en taxi : l’impression d’être dans un coupe-gorge, la fatigue,
la pauvreté, la chaleur… Un véritable choc des cultures, c’est certain.
On
retrouve dans la capitale des Philippines un peu de Bangkok : pas de style
architectural propre, un imbroglio de fils électriques, des échoppes qui jalonnent
les rues, une streetfood omniprésente, une saleté évidente, de nombreux enfants
en totale liberté, plus beaux les uns que les autres, une chaleur étouffante,
des Philippins qui vivent à même la rue, une circulation frénétique… Tout cela
est clairement dépaysant.
La
plus grande déception de la journée ? Le petit-déjeuner ! Tout
bonnement merdique : des restes de riz froid et de saucisses crues, arrosés
d’un café insipide et tiédasse. Je vous rassure, ça aura été le pire de tout le
séjour.
Le
meilleur moment de la journée ? Une pause bien méritée – à l’ombre, bien
heureusement – dans le parc Rizal, à observer les enfants jouer et les
Philippins… vivre ! Nous aurions pu y rester des heures entières.
Le
constat du jour ? Nous sommes deux filles en voyage, plutôt méfiantes,
formatées par nos lectures et l’avis d’autres voyageurs, exposées aux possibles
risques de se balader seules… Oui, finalement tellement méfiantes que l’on a
tendance à avoir peur de tout, et de tout le monde, tout le temps. Et c’est
bien dommage !
Nous
voilà de retour à l’hôtel après cette courte visite de la ville : étant
dans l’obligation de rendre la chambre dans la matinée, nous avons profité des
toilettes pour faire nos ablutions avant de prendre le bus de nuit pour le nord
du pays et les renommées rizières de Banaue.
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