dimanche 20 juillet 2014

Back to blog !

Il y a bien longtemps que je ne m’étais pas installée derrière mon ordinateur pour écrire… pour moi ! Je crois même que je commençais à avoir peur que ça n’arrive plus jamais. L’angoisse de la page blanche ? Peut-être bien, oui.
Et pourtant, me voilà. Devant lui et du coup devant vous. A nouveau. Vous m’aviez manqué.



J’avais pensé que 2014 serait mon année et en bien des façons je ne me suis pas trompée. Ou presque.

Pour que vous puissiez raccrocher les wagons - et je vous la fais courte, promis :

Les amours

Oui, je suis toujours en couple avec F. Incroyable, un record de longévité ! Evidemment, se retrouver subitement en couple après de loooooongues années de traversée du désert, c’est flippant. Et pour cause : tout change. J’ai eu si peur :
Peur de commettre les mêmes erreurs que par le passé.
Peur de me perdre, qu’il me change.
Peur de tomber amoureuse et de souffrir.
Peur de tout à vrai dire.

Je ne vous cache pas qu’il a ramé le pauvre. Il a dû gérer mes états d’âme, jusqu’à me faire remarquer - à juste titre - à quel point j’étais toujours négative à propos de notre relation et de notre emménagement. Je passais tout au crible du « si ça ne marche pas ». En effet, pas très « positive attitude »…

Depuis, nous habitons dans un très joli et vaste appartement dans le 14ème arrondissement de notre chère capitale : 90m2 rien que pour nous, une aubaine sur laquelle nous nous sommes rués. Plus éloigné de nos bureaux respectifs, certes, mais comme dirait un ami : « le luxe, c’est l’espace ». Sans compter que j’ai toujours rêver de vivre dans Paris intra-muros ! C’est donc chose faite, « call me a parisian » !

Le test ultime ? Ça y ressemble un peu : va-t-on se supporter au quotidien ? Ou plutôt : va-t-il me supporter au quotidien ? J Telle est la question.

Le boulot

Argh… Là aussi de gros changements : ma boss est partie tout début avril, je redécouvre donc une nouvelle équipe et une nouvelle directrice. Pas simple de se faire sa place, disons que j’attends qu’elle me fasse confiance. Pour pouvoir à nouveau m’éclater et retrouver la confiance en moi qu’elle a légèrement égratignée.
Heureusement, F. m’encourage et m’épaule. C’est précieux.

La famille

Il y a quelques semaines, je vous aurais dit que c’était plus calme depuis quelques mois, et que je ne m’en plaignais pas. Ma Sister et moi-même avons même emmené mon Père à Amsterdam pour ses 60 ans. Une surprise… qui fut une réussite. Depuis, il y a eu bien des chamboulements. Je n’ai pas trop envie d’en parler pour le moment, mais ça viendra sans doute.

 La santé

En l’occurrence, c’est un peu le bémol de l’année : après moult sinusites, un visage bizarrement gonflé – mais d’un seul côté, une racine de molaire qui poussait dans mon sinus, l’arrachage de ladite molaire en mode boucherie, de gros problèmes de ventre, me voici un peu calme… Bien qu’il faille régler le problème de dents de façon plus pérenne : implant dentaire avec greffe d’os ou bridge qui va me pulvériser les 2 autres molaires ?! Entre la peste et le choléra, j’hésite encore.
En même temps, comme je n’arrête jamais, j’ai accumulé beaucoup de fatigue, ce qui me rend encore plus perméable à toutes sortes d’agressions extérieures.

Les amis

Toujours fidèles au poste ! Les meilleurs. Pour la vie. Pourtant, j’ai moins de temps à leur accorder. J’espère qu’ils sauront comprendre et qu’ils savent que je les kiffe grave.

Les voyages

Après les Etats-Unis, il y a eu :

Lisbonne, cadeau que j’ai offert à F. pour Noël. J’adore cette ville : elle a du cachet et un côté rétro bien sympa, on y mange et on y boit bien, il y a plein de choses à voir, les gens sont tout bonnement adorables, c’est en même temps étonnamment branché et accessoirement pas très cher… Canon quoi, foncez-y !

La Birmanie, pendant 3 semaines, avec F. toujours.

Et il y aura :

La Rochelle, 1 petite semaine en septembre. Histoire de se reposer un peu.

Scoop : le Laos en décembre !

La balance

Sujet sensible : évidemment, depuis que je suis avec F., je bouffe comme une porcasse, je picole tout le temps et ne vais plus à la gym. La totale. Résultat ? Je suis bouffie et j’ai pris 15 kg. Dans chaque cuisse. On dirait un ptit goret. Je me trouve affreuse. Inutile de vous dire que dès que je me serai posée – dans l’appart, au bureau et en famille - , je m’attèlerai sérieusement à ce que j’appelle volontiers « le stade critique ». A bas la graisse, bientôt une princesse ! – enfin… après 3 cours de gym par semaine et un régime draconien.


Puisqu’on parle de bonnes résolutions : je vais également me dégager un peu de temps pour recommencer à écrire sur mon blog chéri. Pour tout le bien que ça me procure, pour votre plus grand bonheur j’espère et, parce qu’à défaut de me faire maigrir, que ça défoule ! J

jeudi 28 novembre 2013

L’American Dream by Bridget


Et si on parlait de moi – après tout c’est mon blog hein ?
Il y a bientôt une semaine maintenant que j’ai rejoint ma famille américaine et que je partage avec eux « the american way of life ». Mon hôte, la pauvre K. s’excusait hier de ne pas m’emmener en boîte ou de ne pas avoir pu prévoir de faire de trucs extraordinaires avec moi.
En réalité, ce n’est pas ce que j’attends de ces vacances, bien au contraire : je suis ravie d’être en immersion totale. D’autant plus que ça me laisse beaucoup de temps pour faire ce que je n’ai pas pu faire depuis des mois : me poser, me reposer, lire tranquillement, écrire sereinement… Prendre le temps de prendre le temps en quelque sorte.

A vrai dire, je passe aussi une bonne partie de mon temps à… picoler ! Beaucoup. Beaucoup trop. Et beaucoup trop tôt. Rien comparé à K., qui sirote sa première coupe de Champagne (vin pétillant plutôt, faut pas charrier) dès la sortie de la douche. Je tiens tout de même jusqu’au déj avant mon 1er verre de vin blanc. Je me sens – un peu – coupable évidemment, mais bon. Ce sont mes vacances, je profite. Fuck la vie, fuck les lipides. On verra à mon retour. J’assumerai – ou pas.
Le bon côté, c’est que l’alcool désinhibe et que mon anglais est décidément plus « fluent » quand j’ai un ptit coup dans le pif.

Je n’ai pourtant pas à aller jusque-là : tout le monde est si adorable avec moi ici, si curieux et souriant. J’ai vraiment la sensation de faire partie de cette famille.
C’est génial d’être ici, c’est comme un retour aux sources, je me sens bien, reposée, cool. No stress, pas d’impératifs. Ça fait du bien des vacances comme ça.

Et si on parlait un peu de bouffe ?
Ben oui, merde quoi, c’est important. Contrairement à toutes les idées reçues, p***** on mange bien ! Enfin bon, encore une fois, ma famille américaine n’est pas à plaindre et fait clairement attention à ce que chacun ingurgite. Donc pas d’excès, mais des sandwiches de ouf pour le déjeuner, accompagnés de soupes « to die for » (crabe & maïs, poulet & crème…).
Les petits-déjeuners en particulier envoient du pâté : ils m’ont emmené un matin dans leur restaurant préféré, où la serveuse m’a demandé comment je voulais mes œufs. Je lui réponds : « fried », mais ce n’était pas la question. Elle me demandait comment je voulais la cuisson du jaune ! Truc de dingue. Mes pancakes étaient préparés à base de maïs et arrosés de « honey butter », de quoi mourir de plaisir. Point de café ou de thé pour faire couler le tout, mais un bloody mary bien épicé, bien frais.

J’ai aussi découvert, en top 3 de mon séjour :
3. La « chicken pot pie », sorte de tourte au poulet, avec des petits légumes (carottes, petits pois) et le tout enrobé de sauce « gravy ». Yummy !
2. « Cheesecake on a stick », un cheesecake enrobé de chocolat au lait, avec incrustations de noisettes ou de noix, je ne suis pas sûre, mais c’est un peu crunchy. Le tout présenté sur un stick, comme un bâtonnet de glace. C’est TELLEMENT bon que c’en est jouissif.
1. « Pumpkin pie », la fameuse tarte à la citrouille. Accompagnée de Chantilly c’est un régal. Pas trop sucrée, elle est parfaite. Je le jure ici devant vous : c’est mon prochain challenge culinaire ! Ici ils achètent la purée toute prête en boîte de conserve. Moi je la ferai avec mes ptites mains, foi de Bridget.

Et si on parlait de sport ?
Je n’aurai jamais vu autant de matches de football américain : quelle ferveur ! Un peu comme le foot chez nous finalement : on se retrouve devant la télé, en famille ou entre amis. Ces matches durent une éternité (genre 3 heures sans parler de l’ « over time »), ce qui est finalement un calvaire pour moi, parce que les règles sont tout simplement incompréhensibles.


Et si on parlait de Noël ?
Oh my God ! C’est comme si les américains avaient créé Noël. C’est absolument incroyable : les boutiques regorgent de décorations, plus ou moins distinguées je vous l’accorde, tout le monde décore sa maison intérieur et extérieur, les gens écoutent des chants de Noël non stop, portent des T-Shirts ou des sweats de Noël, ont des sapins qui vont jusqu’au plafond... En gros, ils passent de Halloween à Thanskgiving à Christmas. Ils n’arrêtent jamais ! Tout est bon pour dépenser bien évidemment, les US ne seraient pas les US autrement. J’espère au moins qu’ils se souviennent de l’origine de ces fêtes et de ce qu’elles représentent, mais rien n’est moins sûr…

Et si on parlait de ce qui se passe à l’autre bout de la planète ?
En attendant j’ai laissé F. tout seul à Paris, livré à lui-même le pauvre petit J

Mais c’est précisément pour ça aussi que c’est bien de partir à l’autre bout du monde en solitaire : la distance permet de réaliser que le manque est là.

lundi 25 novembre 2013

Retrouvailles américaines

J’arrive donc ENFIN à l’aéroport de Richmond, où je me dois de faire impérativement un détour par la case pipi avant de rejoindre ma famille américaine : j’ai une envie de pisser qui n’est pas piquée des hannetons ! Conséquence évidente de l’ingurgitation de quantités faramineuses de thé et de café. J’en profite pour me brosser les dents avec ma brossounette de voyage (suis organisée, que voulez-vous !), histoire d’évacuer cette haleine de chacal - pas du luxe, je peux vous le dire - avant les grandes retrouvailles… Qui s’annoncent…

Imminentes…
Je sors en effet de là et les aperçois au loin ! K. court vers moi, elle hurle, elle pleure, on saute dans les bras l’une de l’autre dans un énorme hug comme on n’en avait pas vu depuis 11 ans. Bref, du lourd.
K. & C. ont beau avoir pris une décennie dans la vue, ils n’ont pas changé ! C’est stupéfiant, et rassurant en même temps. Les jumeaux, en revanche, sont bien sûr devenus des ados, en particulier la petite - je ne peux pas m’empêcher de l’appeler comme ça même si elle fait en gros la même taille que moi et chausse du 39 ( !).

Plus que 45 min de voiture et je serai officiellement arrivée à destination. On en profite pour picoler du vin pétillant frais stocké dans une glacière, et avalé à même des coupes en plastique, dans l’énooorme Cadillac noire qui leur sert de moyen de locomotion. Je me rappelle soudain comme tout est tellement plus grand ici.

Je déplore au passage la qualité de mon anglais – qui a rudement baissé ! – et ça me donne vaguement envie de chialer. J’aime tellement parler cette langue. Je devrais l’entretenir bien plus que ce que je fais aujourd’hui. Je devrais vivre dans un pays anglo-saxon en fait. Mon rêve.

Je divague, mais ça ne m’empêche pas de remarquer qu’à 4, ils ont 4 iPhones ET 4 iPad. Ben oui, on sait jamais. Notez bien que ma famille américaine n’est pas à plaindre, hein. J’arrive d’ailleurs à Wisteria Lane. Ou pas. Mais ça y ressemble vachement !

Je découvre alors leur maison, immense et complètement décorée pour Noël. Ma chambre fait la taille de mon appartement à peu de choses près.
Je m’excuse et prends une bonne douche réconfortante avant de descendre devant le salon profiter du feu de cheminée tout en m’enfilant de longues rasades de ce vin pétillant qui me ravit. 


L’excitation me tient éveillée jusqu’à 23 heures (soit 5H du mat à Paris) alors que je réalise à peine que je suis ici, 11 ans après. Et que c’est extraordinaire.

vendredi 22 novembre 2013

Getting to Williamsburg, VA : le jour le plus long

Jeudi 21 Novembre

Décollage prévu à 11H20 de Charles de Gaulle. Petit coup de flippe quand je constate que oui, comme d’hab, c’est le caca sur la route, et qu’il aurait peut-être fallu compter plus large pour faire Suresnes-Roissy un jeudi matin à 8H. Heureusement, mon chauffeur de Wecab est hyper sympa et on discute voyages et foot pendant le trajet. Grand fan d’Arsène Wenger (ndlr pour les novices : entraîneur de l’équipe d’Arsenal, un grand monsieur dans tous les sens du terme), alors forcément ça nous faisait un point en commun. Oui je sais, je vous fais peur quand je parle comme ça.

Je suis finalement pile à l’heure à l’aéroport, et j’effectue mon premier vol dans un avion… vide ! Ils sont même obligés de nous répartir en fonction de nos poids pour faciliter le décollage. Pas rassurant cela étant. Lorsque je découvre ma place initiale, je fulmine. Oui, parce que je suis assise derrière une famille, couple + 2 petites filles, dont l’une braille déjà à tout péter alors qu’on est encore à l’arrêt et que je n’ai même pas encore bouclé ma ceinture.

Dès que le signal s’éteint, je bouge mon fion. Incroyable, trop cool cet avion vide, du coup je change de place pour être plus à l'avant de l’appareil, avec mon hublot et personne pour me faire chier, ni devant ni derrière ni à côté :)
Je profite de ce moment de grâce pour :
pondre 3 articles
+ regarder 3 épisodes de Glee dans le désordre, dont un qui me fait chialer
+ 1 épisode de Sex And The City où Carrie plante Aidan devant une grande fontaine + lire mon super polar prêté par une collègue (Maxime Chattam – Maléfices)
+ pioncer 2 fois.
Tout ça en 8H45 : peanuts par rapport à nos trajets habituels avec Aurél, mais c’est moins fun quand on est seule !



En revanche, plus de 5H de transit à Philadelphie ça tue. Et les changements de température, je vous dis même pas. Je ne quitte plus ma petite écharpe, en mode Mamie en puissance.
Heureusement, free Wifi à dispo ! Et surtout 1H30 pour le contrôle des passeports + le check des bagages, ce qui réduit considérablement le temps d’attente.

Avant de quitter Philadelphie, je tente de dîner chez « Local », une taverne trop sympa où on commande à partir d’un iPad déposé sur ta table. Lumière tamisée et verres de vin généreux, tout ce qu’il me faut. Je m’installe, la serveuse m’explique le concept et me montre le terminal de paiement. Horreur, malheur : je lui demande de régler en cash. Pas possible. Elle s’excuse. Je déguerpis.
Du coup, je dîne « Au bon pain ». Ironie du sort, vous en conviendrez J Mais la salade césar est bonne. J’enchaîne avec un cappuccino « to go », histoire de tenir le choc jusqu’au coucher – que je commande chez « Colombe », sans déconner ! On me propose 50 sortes de lait (mais pourquoi tant de haine ???) et des aromatisations en veux-tu en voilà. Mais je veux juste un cappuccino moi ! En mode café + lait « normal » + mousse. Voyez ?


Je décolle ensuite à 18H50 heure locale pour 1 petite heure de vol et hop, ma famille américaine doit déjà m'attendre à l’arrivée ! Vivement la douche chaude et le lit moelleux, je vous le dis moi !

Une bien jolie histoire

Je vous écris aujourd’hui depuis Philadelphia, USA, la ville du fromage à tartiner J Ma destination finale ? Williamsburg, Virginia. Une petite ville (enfin, à échelle américaine of course), jolie et paisible, non loin de Richmond, côte est, au sud de Washington pour que vous situiez. Je vous rassure, je n’ai pas fait tourner ma vieille mappemonde en fermant les yeux, pointé mon doigt sur la carte, et ainsi décidé de cette destination.



Oh que non, il y a une très jolie histoire autour de ce voyage, et tout a commencé…

En 1999 !
Voyage linguistique via le CE de mon Père. Je choisis la côte Est des Etats-Unis et tombe dans une famille géniale : Kirsten m’accueille comme sa propre fille et me trimbale partout. Carl est en voyage, elle est seule avec son chien Goldie, et ils n’arrivent pas à avoir d’enfants. Ils ont une maison splendide et me choient à mort. Evidemment, j’y prends goût J
Ils m’emmènent faire du bateau dans sa famille à lui, on passe des vacances tous ensemble à la mer, à Corolla, pendant que mes petits amis prennent leurs cours d’anglais, elle m’emmène au restaurant (mon 1er jap), me fait manger les meilleures glaces de ma vie et me fait découvrir deux CD qui sont depuis devenus des incontournables de ma playlist (BO « Quand Harry rencontre Sally » par Monsieur Harry Connick Jr, vu 2 fois en concert depuis et la BO « The Commitments »).  Bref, elle est méga-cool.
Depuis ce voyage, ils sont devenus « ma famille américaine ».


L’aventure se poursuit en 2000 :
Me voilà en stage à Myrtle Beach, South Carolina, dans un parc d’attractions. Une fois ma mission terminée, je prends un Greyhound (bus américain, une institution ici), direction la Virginie. Et je termine mon séjour avec Kirsten.

Et en 2002 :
La nouvelle tombe et elle est de taille : Kirsten est enceinte ! Première FIV réussie, ce seront des jumeaux : Kaallie et Jack. Ils me font alors une proposition que j’aurais rêvé de pouvoir accepter mais, engagée dans mes études, que je ne pouvais que refuser. Ils m’ont en effet demandé d’être jeune fille au pair !
Mais voilà, comme je ne lâchais déjà rien à l’époque, j’ai proposé de venir 2 mois à temps plein pour les aider. J’ai donc passé mon été à gérer 2 petits choux de 8 mois – c’était crevant mais inoubliable, sans parler des progrès considérables en anglais étant donnée mon immersion totale dans la vie américaine.
Je les ai donc rejoint à Williamsburg avant d’aller au New Hamshire (une splendeur) puis de redescendre en North Carolina, pour finir à Williamsburg. La boucle était bouclée.

Depuis, nous échangions quelques mails. Plus ou moins régulièrement je l’avoue. Mais elle me demandait toujours quand je viendrais leur rendre une petite visite. Je bottais en touche en retournant la question : et une petite visite sur Paris alors ?

NOW ! En 2013 – décidément une grande année en ce qui me concerne :
Moment de désespoir sans doute, je décide que je ne finirai pas l’année sans avoir pris quelques vacances bien méritées. Destination inconnue, je réfléchis à mes amis à l’étranger et aux possibilités qui s’offrent à moi… Et finalement je me dis que c’est maintenant ou jamais. L’appel des USA a été plus fort.
Ils sont ravis de ma venue et m’attendent sans doute déjà à l’aéroport de Richmond. Moi, je suis partagée entre excitation absolue et stress de retrouver « ma famille » que je n’ai pas vue depuis 11 ans. Avec la fatigue par là-dessus et mon manque de pratique de cette langue que j’affectionne pourtant tellement, ça promet d’envoyer ! Sans compter que les bébés que je gardais ont aujourd’hui… 12 ans !

Plus le temps de faire marche arrière : man avion décolle dans 50 minutes très précisément. Il faudra s’habituer à mon « French accent ». A prendre ou à laisser J

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!