vendredi 22 novembre 2013

Une bien jolie histoire

Je vous écris aujourd’hui depuis Philadelphia, USA, la ville du fromage à tartiner J Ma destination finale ? Williamsburg, Virginia. Une petite ville (enfin, à échelle américaine of course), jolie et paisible, non loin de Richmond, côte est, au sud de Washington pour que vous situiez. Je vous rassure, je n’ai pas fait tourner ma vieille mappemonde en fermant les yeux, pointé mon doigt sur la carte, et ainsi décidé de cette destination.



Oh que non, il y a une très jolie histoire autour de ce voyage, et tout a commencé…

En 1999 !
Voyage linguistique via le CE de mon Père. Je choisis la côte Est des Etats-Unis et tombe dans une famille géniale : Kirsten m’accueille comme sa propre fille et me trimbale partout. Carl est en voyage, elle est seule avec son chien Goldie, et ils n’arrivent pas à avoir d’enfants. Ils ont une maison splendide et me choient à mort. Evidemment, j’y prends goût J
Ils m’emmènent faire du bateau dans sa famille à lui, on passe des vacances tous ensemble à la mer, à Corolla, pendant que mes petits amis prennent leurs cours d’anglais, elle m’emmène au restaurant (mon 1er jap), me fait manger les meilleures glaces de ma vie et me fait découvrir deux CD qui sont depuis devenus des incontournables de ma playlist (BO « Quand Harry rencontre Sally » par Monsieur Harry Connick Jr, vu 2 fois en concert depuis et la BO « The Commitments »).  Bref, elle est méga-cool.
Depuis ce voyage, ils sont devenus « ma famille américaine ».


L’aventure se poursuit en 2000 :
Me voilà en stage à Myrtle Beach, South Carolina, dans un parc d’attractions. Une fois ma mission terminée, je prends un Greyhound (bus américain, une institution ici), direction la Virginie. Et je termine mon séjour avec Kirsten.

Et en 2002 :
La nouvelle tombe et elle est de taille : Kirsten est enceinte ! Première FIV réussie, ce seront des jumeaux : Kaallie et Jack. Ils me font alors une proposition que j’aurais rêvé de pouvoir accepter mais, engagée dans mes études, que je ne pouvais que refuser. Ils m’ont en effet demandé d’être jeune fille au pair !
Mais voilà, comme je ne lâchais déjà rien à l’époque, j’ai proposé de venir 2 mois à temps plein pour les aider. J’ai donc passé mon été à gérer 2 petits choux de 8 mois – c’était crevant mais inoubliable, sans parler des progrès considérables en anglais étant donnée mon immersion totale dans la vie américaine.
Je les ai donc rejoint à Williamsburg avant d’aller au New Hamshire (une splendeur) puis de redescendre en North Carolina, pour finir à Williamsburg. La boucle était bouclée.

Depuis, nous échangions quelques mails. Plus ou moins régulièrement je l’avoue. Mais elle me demandait toujours quand je viendrais leur rendre une petite visite. Je bottais en touche en retournant la question : et une petite visite sur Paris alors ?

NOW ! En 2013 – décidément une grande année en ce qui me concerne :
Moment de désespoir sans doute, je décide que je ne finirai pas l’année sans avoir pris quelques vacances bien méritées. Destination inconnue, je réfléchis à mes amis à l’étranger et aux possibilités qui s’offrent à moi… Et finalement je me dis que c’est maintenant ou jamais. L’appel des USA a été plus fort.
Ils sont ravis de ma venue et m’attendent sans doute déjà à l’aéroport de Richmond. Moi, je suis partagée entre excitation absolue et stress de retrouver « ma famille » que je n’ai pas vue depuis 11 ans. Avec la fatigue par là-dessus et mon manque de pratique de cette langue que j’affectionne pourtant tellement, ça promet d’envoyer ! Sans compter que les bébés que je gardais ont aujourd’hui… 12 ans !

Plus le temps de faire marche arrière : man avion décolle dans 50 minutes très précisément. Il faudra s’habituer à mon « French accent ». A prendre ou à laisser J

Aucun commentaire:

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!