vendredi 22 novembre 2013

Getting to Williamsburg, VA : le jour le plus long

Jeudi 21 Novembre

Décollage prévu à 11H20 de Charles de Gaulle. Petit coup de flippe quand je constate que oui, comme d’hab, c’est le caca sur la route, et qu’il aurait peut-être fallu compter plus large pour faire Suresnes-Roissy un jeudi matin à 8H. Heureusement, mon chauffeur de Wecab est hyper sympa et on discute voyages et foot pendant le trajet. Grand fan d’Arsène Wenger (ndlr pour les novices : entraîneur de l’équipe d’Arsenal, un grand monsieur dans tous les sens du terme), alors forcément ça nous faisait un point en commun. Oui je sais, je vous fais peur quand je parle comme ça.

Je suis finalement pile à l’heure à l’aéroport, et j’effectue mon premier vol dans un avion… vide ! Ils sont même obligés de nous répartir en fonction de nos poids pour faciliter le décollage. Pas rassurant cela étant. Lorsque je découvre ma place initiale, je fulmine. Oui, parce que je suis assise derrière une famille, couple + 2 petites filles, dont l’une braille déjà à tout péter alors qu’on est encore à l’arrêt et que je n’ai même pas encore bouclé ma ceinture.

Dès que le signal s’éteint, je bouge mon fion. Incroyable, trop cool cet avion vide, du coup je change de place pour être plus à l'avant de l’appareil, avec mon hublot et personne pour me faire chier, ni devant ni derrière ni à côté :)
Je profite de ce moment de grâce pour :
pondre 3 articles
+ regarder 3 épisodes de Glee dans le désordre, dont un qui me fait chialer
+ 1 épisode de Sex And The City où Carrie plante Aidan devant une grande fontaine + lire mon super polar prêté par une collègue (Maxime Chattam – Maléfices)
+ pioncer 2 fois.
Tout ça en 8H45 : peanuts par rapport à nos trajets habituels avec Aurél, mais c’est moins fun quand on est seule !



En revanche, plus de 5H de transit à Philadelphie ça tue. Et les changements de température, je vous dis même pas. Je ne quitte plus ma petite écharpe, en mode Mamie en puissance.
Heureusement, free Wifi à dispo ! Et surtout 1H30 pour le contrôle des passeports + le check des bagages, ce qui réduit considérablement le temps d’attente.

Avant de quitter Philadelphie, je tente de dîner chez « Local », une taverne trop sympa où on commande à partir d’un iPad déposé sur ta table. Lumière tamisée et verres de vin généreux, tout ce qu’il me faut. Je m’installe, la serveuse m’explique le concept et me montre le terminal de paiement. Horreur, malheur : je lui demande de régler en cash. Pas possible. Elle s’excuse. Je déguerpis.
Du coup, je dîne « Au bon pain ». Ironie du sort, vous en conviendrez J Mais la salade césar est bonne. J’enchaîne avec un cappuccino « to go », histoire de tenir le choc jusqu’au coucher – que je commande chez « Colombe », sans déconner ! On me propose 50 sortes de lait (mais pourquoi tant de haine ???) et des aromatisations en veux-tu en voilà. Mais je veux juste un cappuccino moi ! En mode café + lait « normal » + mousse. Voyez ?


Je décolle ensuite à 18H50 heure locale pour 1 petite heure de vol et hop, ma famille américaine doit déjà m'attendre à l’arrivée ! Vivement la douche chaude et le lit moelleux, je vous le dis moi !

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!