Jeudi 21 Novembre
Décollage prévu à 11H20 de
Charles de Gaulle. Petit coup de flippe quand je constate que oui, comme d’hab,
c’est le caca sur la route, et qu’il aurait peut-être fallu compter plus large
pour faire Suresnes-Roissy un jeudi matin à 8H. Heureusement, mon chauffeur de
Wecab est hyper sympa et on discute voyages et foot pendant le trajet. Grand
fan d’Arsène Wenger (ndlr pour les
novices : entraîneur de l’équipe d’Arsenal, un grand monsieur dans tous
les sens du terme), alors forcément ça nous faisait un point en commun. Oui
je sais, je vous fais peur quand je parle comme ça.
Je suis finalement pile à
l’heure à l’aéroport, et j’effectue mon premier vol dans un avion… vide ! Ils
sont même obligés de nous répartir en fonction de nos poids pour faciliter le
décollage. Pas rassurant cela étant. Lorsque je découvre ma place initiale, je
fulmine. Oui, parce que je suis assise derrière une famille, couple + 2 petites
filles, dont l’une braille déjà à tout péter alors qu’on est encore à l’arrêt
et que je n’ai même pas encore bouclé ma ceinture.
Dès que le signal
s’éteint, je bouge mon fion. Incroyable, trop cool cet avion vide, du coup je
change de place pour être plus à l'avant de l’appareil, avec mon hublot et
personne pour me faire chier, ni devant ni derrière ni à côté :)
Je profite de ce moment de
grâce pour :
pondre 3 articles
+ regarder 3 épisodes de
Glee dans le désordre, dont un qui me fait chialer
+ 1 épisode de Sex And The
City où Carrie plante Aidan devant une grande fontaine + lire mon super polar
prêté par une collègue (Maxime Chattam – Maléfices)
+ pioncer 2 fois.
Tout ça en 8H45 : peanuts
par rapport à nos trajets habituels avec Aurél, mais c’est moins fun quand on
est seule !
En revanche, plus de 5H de
transit à Philadelphie ça tue. Et les changements de température, je vous dis
même pas. Je ne quitte plus ma petite écharpe, en mode Mamie en puissance.
Heureusement, free Wifi à
dispo ! Et surtout 1H30 pour le contrôle des passeports + le check des bagages,
ce qui réduit considérablement le temps d’attente.
Avant de quitter
Philadelphie, je tente de dîner chez « Local », une taverne trop
sympa où on commande à partir d’un iPad déposé sur ta table. Lumière tamisée et
verres de vin généreux, tout ce qu’il me faut. Je m’installe, la serveuse
m’explique le concept et me montre le terminal de paiement. Horreur,
malheur : je lui demande de régler en cash. Pas possible. Elle s’excuse. Je
déguerpis.
Du coup, je dîne « Au bon pain ». Ironie du sort, vous
en conviendrez J
Mais la salade césar est bonne. J’enchaîne avec un cappuccino « to go »,
histoire de tenir le choc jusqu’au coucher – que je commande chez « Colombe », sans déconner ! On
me propose 50 sortes de lait (mais pourquoi tant de haine ???) et des
aromatisations en veux-tu en voilà. Mais je veux juste un cappuccino moi !
En mode café + lait « normal » + mousse. Voyez ?
Je décolle ensuite à 18H50 heure locale pour 1 petite
heure de vol et hop, ma famille américaine doit déjà m'attendre à l’arrivée !
Vivement la douche chaude et le lit moelleux, je vous le dis moi !
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