vendredi 18 septembre 2009

Bridget a une "date"... Chaud devant ! (ou pas)

Chers lecteurs, je vous ai lâchement abandonnés ces derniers jours. Et je le regrette.

Je crois que je ne voulais pas m’étendre sur… les 3 derniers rdv galants que j’ai eus… !!!

Rappel du contexte : Un mec avec qui j’ai travaillé il y a bien longtemps reprend contact avec moi sur Facebook. Ayant gardé une image plutôt positive de lui, j’accepte d’aller boire un verre.

Règle n°1 : Je décide de ne pas m’emballer (!!!) et garde la tête froide. Un verre, point.

Rancard 1 : Il est ponctuel, et toujours aussi mignon, ce qui ne gâche rien. Une bonne première impression donc. L’alcool coule à flots, notre conversation aussi, tout va bien. (On ne s’emballe pas ma poulette, on ne s’emballe pas).

Il me propose d’aller boire un verre ailleurs après m’avoir invitée (youpi, ça sent bon quand même, non ?). Je passe un bon moment (mais je paie cette fois). Il suggère que nous allions dîner, j’hésite mais j’accepte,soyons fous.

Au moment de nous séparer, il me propose de nous revoir 3 jours plus tard (il est donc au taquet, j’exulte).

Rancard 2 : Une semaine plus tard, nous remettons ça et je passe une fois de plus une bonne soirée mais… je reste sur ma faim parce que je pensais qu’il se passerait peut-être quelque chose et là, encéphalogramme plat.

PS : Bien qu’étant une adepte des mecs petits, je note qu’une fois montée sur le trottoir, je pourrais manger sur sa tête, et je ne suis pas sûre que ça m’excite finalement.

Je repars donc frustrée, et rêve qu’il fasse demi-tour et m’embrasse fougueusement sur le quai du métro en me disant qu’on s’est séparés trop vite. Ah, romantisme, quand tu nous tiens.

Je rentre en débriefant avec Aurély pendant 1h. Rien de tel qu’une bonne copine compréhensive pour vider son sac.

Next step : Au prochain rdv, je saute sur Mr Timide. Un point c’est tout.

Rancard 3 : Cette fois, j’avoue, je ne suis pas motivée. Il faut battre le fer pendant qu’il est chaud, c’est ma devise, et dans le cas présent, c’est plus du préchauffage tiédasse. Bon, on y va quand même, après tout, c’est pas tous les jours que j’ai un rdv galant non plus.

Malheur, je me fais ch… comme un rat mort ! Heureusement qu’il y a une retransmission du match de Lyon, l’action sur le terrain est mille fois plus intéressante qu’à ma table. Je baille 2 ou 3 fois pour signifier mon ennui, mais je n’ai pas l’impression qu’il comprenne bien le message. C’est terrible, mais je me dis que je serais bien mieux chez moi…Et puis il y a cette pluche qui reste accroché à sa barbe, ça me fige sur place.

Résultat : Mieux vaut être seule que mal accompagnée, je finis par le savoir ! Je ne suis pas sûre de ce dont j’ai vraiment envie aujourd’hui, mais je suis bien certaine de ce que je ne veux pas : me forcer ou ne pas être moi-même !!! Alors tant pis pour toi mon gars, tu as raté le coche et je ne laisse pas de seconde chance aux losers. (Je sais, vous me trouvez affreusement méchante, j’assume).

Conclusion : À bas les grands timides, les pluches, les nains, les mecs qui ne paient pas l’addition et qui maîtrisent moins le foot que moi !!!

Aucun commentaire:

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!