samedi 2 janvier 2010

Curaçao, le mot de la fin


Chose promise, chose due, voici le récit de mes quelques dernières heures de vacances avant le dur retour à la réalité…

Dans l’avion quelque part entre Curaçao et Miami, 11H45
J’adore voler. Je demande toujours à être placée contre le hublot parce que je pourrais passer des heures à regarder l’océan, ou le ciel… C’est justement ça que j’aime : à une telle altitude, il n’y a plus de distinction entre les 2 : ciel et mer ne forment plus qu’un. Pas d’horizon. Pas de limite. Fascinant.

Idem, 12H10
Je ne sais pas quelles terres nous survolons mais c’est splendide : une mer turquoise, presque transparente, et une terre aride, montagneuse, toute en contraste. Je pourrais rester ici : le monde est si beau vu d’en haut !

Idem, 12H32
Bon. On a un vrai problème : le monsieur assis à côté de moi a dormi pendant tout le trajet non stop. Il n’a même pas daigné ouvrir les yeux pour boire le seul verre d’eau qu’on nous donne pendant ces presque 3H de trajet (je hais les compagnies américaines). Mais moi je l’ai bu ce putain de verre d’eau et là, j’ai très très très envie d’un petit pissou en bonne et due forme.

À l’aéroport de Miami, 17H15
Ce fut l’un des meilleurs pipis depuis un moment. Such a relief !
Bientôt 5H que je suis ici. Ce n’est pas de problème en fait puisque j’adore les aéroports ! Encore plus quand ils sont américains : c’est gigantesque et hyper animé. En revanche, je crois que si j’entends encore un chant de Noël version piano, je pète un câble.

Dans l’avion, décollage imminent pour Paris, 18H15
Je veux mourir : je me suis tapé le groupe de pré-ados à l’aller, et bien vous n’allez pas me croire mais je me les tape aussi au retour. Et je crois qu’ils sont encore plus bruyants qu’il y a 2 semaines. Peut-être que je peux utiliser mon coussin de vieille fille pour les étouffer 1 à 1 pendant la nuit ?!

Dans l’avion quelque part au-dessus de l’Atlantique, 19H45
Je n’en reviens pas du nombre de pages que j’ai noircies pendant mon séjour. J’étais inspirée semble-t-il, et c’est toujours un plaisir de partager ça avec vous.
C’est marrant mais je me faisais la réflexion à l’instant même que pendant plus de 4 ans avec celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ;-), je n’ai que trop peu voyagé, et surtout jamais loin. Notre destination la plus lointaine ? Prague !!! Waoh, on était des tarés de la vie ! (Humour de spinster ;-))
Je me venge maintenant : seule mais heureuse, j’en profite. Même si mon empreinte carbone en a pris un certain coup cette année…
Ma prochaine destination ? La Nouvelle-Zélande ? La Floride ? Le Mexique ? La Grèce ? Tellement de choses à voir. On verra ça en temps voulu.
Pour le moment, je savoure le fait de ne pas avoir de voisin(e), ni à côté, ni derrière moi. Youpi.

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!