vendredi 1 janvier 2010

Ready ?

2009 aura été une bonne année pour moi. L’année de la reconstruction, sans conteste.
Une année pour m’occuper de moi, me réconcilier avec qui je suis. Une belle année pour profiter de mes amis, de ma famille. Pour parcourir le monde.
Mais surtout pour effacer le passé, l’affronter même finalement, et me rendre compte une bonne fois pour toutes que oui, tous ces démons sont bel et bien derrière moi.
Et qu’il est peut-être temps d’aller de l’avant en 2010. Me confronter à mes peurs : me remettre à nu, prendre des risques, me challenger. Dans ma vie professionnelle bien sûr, c’est inéluctable. Et dans ma vie privée ?…
Est-ce que je n’en suis pas là aujourd’hui après tout : bien dans ma tête, bien dans ma peau, bien dans ma solitude. Je m’assume, certes, mais je m’interroge aussi : le célibat est-il une fin en soi ? Peut-on vivre longtemps seule sans se construire une carapace qui laisse volontairement les autres en dehors de son monde ? N’est-ce pas un peu dangereux à terme ?
En même temps, s’ouvrir aux autres, c’est envisager de souffrir à nouveau. Effrayant, et excitant à la fois…
Ready to go there Bridget ?

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!