Hier soir, nouvelle « date ». Puisque je suis sur une bonne lancée, autant enchaîner !
19H30 métro Ternes. Plutôt pas mal ( !), et surtout à l’heure ( !!), T. me rejoint pour boire un verre en terrasse. Finalement, je me dis que pour mon troisième rendez-vous galant rencontré sur Internet, je me débrouille pas mal.
Malheureusement, cette première impression ne durera pas : je me rends vite compte qu’à part sa petite personne, T. n’a aucune conversation. Toutes ses phrases commencent par « JE » ou « MOI ». Insupportable.
Je commence à échafauder un certain nombre de plans pour m’extirper de là, y compris le fait que je doive nourrir le poisson d’un ami (elle est pas belle celle-là ?).
20H30. Rien n’y fait : T. a l’air à bloc et s’empresse de m’annoncer qu’il meurt de faim. Je fais la moue genre est-ce que j’ai l’air d’avoir envie de dîner avec toi là tout de suite maintenant ? Est-ce que j’ai l’air d’avoir envie de dîner tout court d’ailleurs ?! Non car cher ami, l’appétit tu m’as coupé.
21H. Je me reconnais dans l’étape suivante : incapable de lui dire que moi aussi j’ai une vie, ni de le rejeter, je joue la gentille et me dis qu’après tout, ça ne me coûte pas grand-chose de dîner avec lui.
C’est là que je me goure. Lourdement. Je rêve :
1. De me pendre pour abréger mes souffrances. Enfin.
2. De le tuer avec le gressin qui trône sur le dessus de ma salade car après tout, je mérite de vivre, contrairement à lui.
Le « poisson à nourrir » ressurgit TRÈS régulièrement dans la conversation, comme un appel au secours, un vœu pieux, une mission de survie.
22H30. Ouf, il se décide à ne pas prendre de dessert, et règle l’addition. Le seul bon point de la soirée finalement. En gentleman accompli, au lieu de me dire que ça lui fait plaisir, il me sert un « à charge de revanche ».
Alors là, mon gars, j’applaudis. J’ose espérer que tu es le dernier de ton espèce à peupler cette Terre, mais tu me permets néanmoins de réaliser que oui, il vaut mieux être seule que mal accompagnée, 3H pour vérifier cette célèbre réplique.
Je profite même d’un (trop) court séjour de sa part aux toilettes pour envoyer un SMS à mon Aurél préférée : « HELP ! ».
23H. Je me barre, lasse, moralement épuisée, littéralement anéantie.
Le temps de rejoindre mon appart qu’un texto m’attend déjà :
« JE viens d’arriver chez MOI, JE vais vite aller au dodo, JE suis KO. Bla Bla Bla. Merci pour cette soirée, c‘était très sympa. A bientôt ».
Alors voilà ce que je tiens à te dire T. :
1. MOI aussi je suis bien rentrée, merci de t’en préoccuper.
2. J’imagine à quel point la soirée a été sympa pour toi en effet. C’est tellement enrichissant de parler de soi et ne pas s’intéresser 2 secondes à l’autre. Pour préciser, T. ne sait pas ce que j’aime, quel boulot j’ai, où je vis, où je travaille. Rien. Il s’en tape. Grand bien lui fasse.
3. Comment peut-on s’écouter au point de ne pas se rendre compte que la personne assise en face de soi se fait chier comme un rat mort ?
4. Pas à bientôt, non, T. Je préfèrerais passer la soirée devant l’Amour est dans le pré. Et comme ça, pas de « à charge de revanche », ça te fera les pieds.
Argh, il ne lâche rien, je viens encore de recevoir un texto pour me dire qu’il a eu une journée difficile.
Kill me !
19H30 métro Ternes. Plutôt pas mal ( !), et surtout à l’heure ( !!), T. me rejoint pour boire un verre en terrasse. Finalement, je me dis que pour mon troisième rendez-vous galant rencontré sur Internet, je me débrouille pas mal.
Malheureusement, cette première impression ne durera pas : je me rends vite compte qu’à part sa petite personne, T. n’a aucune conversation. Toutes ses phrases commencent par « JE » ou « MOI ». Insupportable.
Je commence à échafauder un certain nombre de plans pour m’extirper de là, y compris le fait que je doive nourrir le poisson d’un ami (elle est pas belle celle-là ?).
20H30. Rien n’y fait : T. a l’air à bloc et s’empresse de m’annoncer qu’il meurt de faim. Je fais la moue genre est-ce que j’ai l’air d’avoir envie de dîner avec toi là tout de suite maintenant ? Est-ce que j’ai l’air d’avoir envie de dîner tout court d’ailleurs ?! Non car cher ami, l’appétit tu m’as coupé.
21H. Je me reconnais dans l’étape suivante : incapable de lui dire que moi aussi j’ai une vie, ni de le rejeter, je joue la gentille et me dis qu’après tout, ça ne me coûte pas grand-chose de dîner avec lui.
C’est là que je me goure. Lourdement. Je rêve :
1. De me pendre pour abréger mes souffrances. Enfin.
2. De le tuer avec le gressin qui trône sur le dessus de ma salade car après tout, je mérite de vivre, contrairement à lui.
Le « poisson à nourrir » ressurgit TRÈS régulièrement dans la conversation, comme un appel au secours, un vœu pieux, une mission de survie.
22H30. Ouf, il se décide à ne pas prendre de dessert, et règle l’addition. Le seul bon point de la soirée finalement. En gentleman accompli, au lieu de me dire que ça lui fait plaisir, il me sert un « à charge de revanche ».
Alors là, mon gars, j’applaudis. J’ose espérer que tu es le dernier de ton espèce à peupler cette Terre, mais tu me permets néanmoins de réaliser que oui, il vaut mieux être seule que mal accompagnée, 3H pour vérifier cette célèbre réplique.
Je profite même d’un (trop) court séjour de sa part aux toilettes pour envoyer un SMS à mon Aurél préférée : « HELP ! ».
23H. Je me barre, lasse, moralement épuisée, littéralement anéantie.
Le temps de rejoindre mon appart qu’un texto m’attend déjà :
« JE viens d’arriver chez MOI, JE vais vite aller au dodo, JE suis KO. Bla Bla Bla. Merci pour cette soirée, c‘était très sympa. A bientôt ».
Alors voilà ce que je tiens à te dire T. :
1. MOI aussi je suis bien rentrée, merci de t’en préoccuper.
2. J’imagine à quel point la soirée a été sympa pour toi en effet. C’est tellement enrichissant de parler de soi et ne pas s’intéresser 2 secondes à l’autre. Pour préciser, T. ne sait pas ce que j’aime, quel boulot j’ai, où je vis, où je travaille. Rien. Il s’en tape. Grand bien lui fasse.
3. Comment peut-on s’écouter au point de ne pas se rendre compte que la personne assise en face de soi se fait chier comme un rat mort ?
4. Pas à bientôt, non, T. Je préfèrerais passer la soirée devant l’Amour est dans le pré. Et comme ça, pas de « à charge de revanche », ça te fera les pieds.
Argh, il ne lâche rien, je viens encore de recevoir un texto pour me dire qu’il a eu une journée difficile.
Kill me !
1 commentaire:
OMG !!!!
Quel goujat !!!
Pitié, ne te pend pas...Il n'en vaut vraiment pas le coup ! ;-)
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