samedi 21 août 2010

Frustration


C’est une histoire toute bête. Une histoire de frustration.

Notre relation – si tant est que l’on puisse la qualifier ainsi – n’est que frustration depuis le début.

Il y a maintenant plus de 5 ans…

Je l’ai rencontré dans ma première agence. Il passait présenter son book à mon collègue pour éventuellement travailler avec nous. Je suis restée scotchée devant la porte de la salle de réunion. Bluffée.
Il se passait quelque chose…
Je suis en couple, il l’est également. Avec un enfant en prime.
Ce qui ne nous a pas empêché d’avoir une relation toujours un peu plus proche que simplement professionnelle. Un peu plus intime.

Je guettais ses venues à l’agence et avais du mal à cacher mon plaisir de le croiser à chaque fois. Un plaisir partagé ? Je n’ai jamais trop su. Je suis du genre à m’enflammer pour un rien, alors j’avais décidé de ne pas faire de plans sur la comète. Ce qui n’était de toute façon aucunement envisageable compte tenu de nos vies privées respectives – et du second enfant qui entrait dans sa vie.

Il passe de moins en moins souvent à l’agence.
Et puis la roue tourne. Je me retrouve célibataire. J’apprends en même temps que sa compagne et lui se séparent.

Les mois passent…

Une période de renouveau qui coïncide avec le besoin pour lui de trouver des missions, sans doute plus pour s’occuper que pour des raisons purement financières. Il me rappelle. On déjeune. Je le fais retravailler avec nous.
J’espère plus ou moins secrètement qu’il va un jour se passer quelque chose. Physiquement, j’en ai plus qu’envie, mais je sens en lui une retenue qui me fait dire que si je veux obtenir ce que je veux, il va falloir que je me bouge les fesses pour de bon.
Je prends mon courage à deux mains. Ce n’est ni la première, ni la dernière fois que je fais le premier pas. Je propose d’aller boire un verre. Il accepte. Yes ! … Puis annule au dernier moment. Il me fera le coup plusieurs fois. Je renonce.

Puis je quitte ce boulot. Je sais que là où je vais je ne le recroiserai pas. J’ai d’autres chats à fouetter et je me suis fait une raison. Il y a des limites à tout, y compris au sado-masochisme.

Je n’avais sans doute pas prévu qu’il reprendrait contact. Pour être étonnée je l’ai été. À cela s’est ajouté une belle vague d’excitation avant de redescendre sur terre rapidement et de me rappeler les lapins monumentaux qu’il m’a posés.

Il veut dîner avec moi. J’accepte. Je feins de ne pas forcément être très disponible et cache mon entrain.
Depuis le début, nous deux, c’est suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis.
Marre. Rien à prouver à qui que ce soit. J’accepte donc son invitation à dîner sans autre arrière-pensée que celle de passer une soirée qui me changera les idées. Basta.

Mais ce fut plus que ça…

2 commentaires:

titi a dit…

Frustration du lectorat pour le moment... On attend la suite avec impatience

Nolwenn FRAU a dit…

Quel teasing !!! ;-)

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!