Je suis ronchon, j’ai des sautes d’humeur, je passe du rire aux larmes en quelques minutes, je suis limite agressive… Mais surtout je suis complètement épuisée. Moi qui suis généralement d’humeur égale, je ne me reconnais plus.
J’ai identifié plusieurs causes possibles à ces manifestations intempestives :
-Un surplus d’hormones ?
-Une fatigue morale et physique qui se fait ressentir ?
-Un petit souci de santé ?
-Un mois de novembre rude et triste ?
-Un manque évident de relations sexuelles autres qu’avec mes sextoys ? ;-)
Je le saurai bientôt. Et vous aussi du coup.
Non pas que je pense pouvoir remédier au dernier point dans les jours qui viennent : mon objectif de me faire (enfin) sauter avant la fin de l’année s’éloigne petit à petit… Je chauffe le freelance, me suis fait une raison pour le roi de la pomme de terre, et souffle sur les braises au bureau, là où la flamme pourrait éventuellement être rallumée. A priori, tout cela est loin d’être suffisant. Si je ne réussis pas cette mission, je fêterai alors la plus longue période d’abstinence depuis ma première fois. La honte !
Malgré cela, ce qui me manque le plus dans l’absolu, ce n’est pas le cul. Non. Je regrette plutôt l’idée d’être désirée. La tendresse. L’affection. Je suis une grande romantique dans l’âme, bien que ce ne soit pas toujours l’image que je véhicule. Se retrancher derrière des mots, c’est tellement facile…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire