lundi 4 juillet 2011

Vendredi 8 avril – Arrivée à Séoul

Ouh là là, l’organisation version asiatique : tout est rodé, il faut foncer, on s’inscrit au comptoir, on a la distribution des vouchers, la navette pour l’hôtel est déjà là. On vient me chercher alors que je pisse (!!!) pour ne pas la louper. Si, si, je suis sérieuse. En gros, y a pas une pinute à merde.
Cela étant, ils ne se foutent pas de notre gueule Korean Airlines : logement au Hyatt Regency, dîner et ptit déj inclus. En même temps, j’ai payé pour ça, non ? Alors je vais profiter et vu que ma chambre fait la taille de mon appart (bon, là, je pousse peut-être un peu), c’est cool ! Je choisis mon lit (Hum, plus proche des toilettes ou de la fenêtre ? Mon cœur balance...) et prends la douche tant rêvée.
Je décide d’aller faire un tour au dîner-buffet que j’espère aussi prometteur que la chambre… Bingo ! Je limite quand même la casse vu le nombre de kilos pris pendant ces 3 semaines d’orgies !
Un excellent point pour les petites vapeurs, une véritable tuerie, et pour la mousses aux fruits de la passion, un régal pour les yeux et les papilles.
Malgré tout, je suis vraiment crevée, j’ai les yeux gonflés et un mal de crâne absolument terrible. Je remonte vite me coucher… à 21h et m’endors (étonnamment) comme une souche ! Je parie que j’ai ronflé tellement c’était bon ! :-)
Moi qui pensais au début que c’était ridicule cette « journée de vacances perdue » (je me cite :-)) et bien je suis ravie et soulagée de ne pas avoir eu à enchaîner les 2 vols. D’autant plus que cette bonne nuit de sommeil m’a permis de me réveiller bon pied bon œil (même pas gonflé hé) pour… le buffet du ptit déj ! Mon péché mignon N°1 (ben quoi, y a zéro sexe dans ma vie, alors on se contente de ce qu’on a). C’était gargantuesque, magique, inoubliable. Des wafles, des toasts trop bons, un choix phénoménal de confitures. J’ai même mangé du saumon mariné (en mini-sandwich, what else ?) et bu un jus de mangue… Le paradis sur terre ! Mention spéciale pour le bacon, croustillant à souhait.
Et j’aurais mieux fait d’en profiter encore plus puisqu’une fois à l’aéroport, mon avion a… 2h de retard ! Génial. Et mon iPhone ne passe pas (inimaginable, je sais). Heureusement que j’ai toujours ma carte Premier, sinon je commencerais à me sentir mal.
Bon, quoi qu’on fait pendant ces 2 heures de voyage en sus ?? On feinte ! Qui a la bonne idée de demander s’il n’y aurait pas un spot internet gratuit dans l’aéroport ? C’est bibi !
Guess what ? Trop sympa, je me jette sur le fauteuil et l’écran 19 pouces ! Rien n’est trop beau. Et le temps passe quand même beaucoup plus vite. J’écoute en boucle les 3 chansons des vacances :
- The script : Nothing
- Bruno Mars : Grenade
- Rihanna : S&M
Et hop, le vol. Air France et pas Korean… Je tombe de très très haut. Vachement moins de confort, écran minuscule. Mouais. Il fait un froid de gueux en plus. Et j’ai la mauvaise place, celle du milieu. Je hais cette p***** de place ! Je suis sûre qu’ils me font payer (très cher) le fait que je suis célibataire en m’attribuant une place pourrie. Les bâtards ! Parce que je suis quand même toujours un peu en vacances, je vais positiver et trouver quelques avantages :
1. Le choix de films est différent, ce qui va me permettre de patienter.
2. Y a TSF Jazz, que j’adore écouter quand j’écris. Ça fait partie du rituel.
3. Pas d’hôtesses mais que des « hôtes » J. Certains pas dégueus d’ailleurs et comme j’ai été extrêmement déçue par les Kiwis à ce niveau-là, ça fait du bien de retrouver les petits Frenchies…

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!