mardi 26 juin 2012

Moi, vieille, grosse et moche ?!


Après une jolie journée de travail – juste assez pour ne pas stresser – sans esclandre ni client désagréable – avec ce qu’il faut de conversations de minettes dans le bureau pour égayer les débats – me voilà sur le chemin du retour, direction mon « happy home ».
Comme d’hab, je suis pressée – en fait, je ne sais pas comment je me débrouille mais je suis décidément, indubitablement, inéluctablement toujours pressée en fait. Ce soir, en l’occurrence, c’est pour la – très bonne – cause : soirée filles et c’est Bridget qui reçoit. Je n’ai pas fait dans le « Top Cheffette », pas le temps à mon grand désespoir. Ce qui compte ce soir, c’est nous et nos histoires de meufs.
Bien évidemment, mon bus est blindé, mais je le chope au vol et ainsi, je gagne quelques minutes sur mon si précieux timing.
Je finis par me retrouver au fin fond de l’engin, en équilibre entre 2 sièges et 14 personnes (sans exagérer of course), mon sac à main géant qui me démonte l’épaule, un autre sac calé à mes pieds (Quoi ? Je ne sais pas voyager léger, c’est comme ça, que voulez-vous ? On ne se refait pas. Et dans mon cas, c’est trop tard anyway.)

Le monsieur assis sur mon 1/3 gauche, à 11H si vous préférez, me demande alors :
« Vous voulez vous asseoir ? »

Euh, excuse-moi mon chou mais :
1.    C’est quoi ton problème ?! Je te donne vraiment l’impression d’être enceinte ??? Et mes 2 cours de Gym Suédoise hebdomadaires alors ? Ces abdos-là c’est du béton. Ou presque. Tu veux toucher ?
Euh en fait non, je t’avais pas bien vu, oublie la propal.
2.    Est-ce que j’ai l’air SI fatiguée et SI speed que je te fais pitié à ce point-là ? Oh merde, et dire que je n’ai que 30 ans… RECTIFICATIF : oh merde, et dire que j’ai DÉJÀ 30 ans !
3.    Tu as cru que j’avais passé la barre fatidique des 70 ans ?
4.    Est-ce que par hasard tu ferais partie de cette espèce en voie d’extinction : les hommes galants sans arrière-pensée aucune ?  Je serais étonnée que ce soit le cas étant donné que je n’ai encore jamais rencontré de spécimen de ce genre sur la surface terrestre. Mais je ne voudrais certainement pas mourir idiote.

Bref, me voilà pantoise, je refuse poliment mais un poil vexée tout de même, et j’examine allègrement le personnage. Je n’en tire pas grand-chose, si ce n’est une grande interrogation métaphysique sur l’Humain avec un grand H :
Est-ce que ça ne fait pas un peu peur ? De se dire que l’on ne peut pas reconnaître en l’autre l’absence d’intérêt quelconque, simplement sa gentillesse, sa politesse, son savoir-vivre.
Ben si, ça me fait peur.

Mais merde quoi, il a quand même vraiment pensé que j’étais en mode baleine ?!. Bon, ben je vous laisse, je vais acheter puis appliquer ma crème anti-rides, me poser des patches défatigants sur les yeux et enchaîner avec une séance de 350 abdos/minute.
Oui, je vous le dis, tant que je ne serai pas enceinte ou porteuse de la carte vermeil, je ne veux plus jamais entendre ça ! 

lundi 18 juin 2012

Bridget fait sa météo


C’est LE sujet de conversation préféré dans mon bureau de meufs, juste après mes non-histoires de mecs et les derniers vernis tendances. Quoi ça ? La météo pardi !

Le temps pourri inspire : à la machine à café, chacun y va de sa petite phrase fétiche. Vous les avez entendues ces dernières semaines, et j’imagine que vous-mêmes vous avez usé de ces classiques locutions :
« Il fait beau pour un mois de novembre. »
« Je suis crevée, c’est à cause du temps. »
« On dirait qu’il fait nuit. »
« Enfin, on est quand même au mois de juin ! »
« Il fait froid, non ? »

On est mal : la météo défavorable nuit aux restaurateurs, aux boutiques de vêtements, aux glaciers, aux marques de produits solaires ou de boissons rafraîchissantes… Bref, à l’industrie du soleil dans sa globalité.
On est encore plus mal : la météo défavorable nous nuit gravement et directement Mesdames et Mesdemoiselles. C’est officiel.

Ma démonstration ci-dessous en quelques points :

- J’ai la vitamine D dans les chaussettes ?! Toi aussi chère lectrice, ne te voile pas la face.
- Nos jupettes, T-shirts décolletés et/ou moulants, nos robes fluides… Tous nos plus beaux atouts mode sont au placard. Exactement comme nous.
- T’enorgueillir devant ton teint bonne mine, légèrement hâlé par les doux rayons du soleil ? Tu oublies.
- Boire un verre-dîner-draguer en terrasse (dans l’ordre de votre choix) ? Dans tes rêves !
- Mater les pectoraux ou les fesses des garçons (ou les 2 !) derrière tes Ray-Ban fumées ? Forget it !
- Les jolis reflets du soleil dans tes cheveux ? Plutôt frisottis sous parapluie.
- Flâner dans les rues avec les copinettes, se faire une session révisions-lecture-histoires de fifilles au parc ? Et non, ce sera flemme de sortir, en mode DVD sous la couette, à grignoter du chocolat en maudissant le mauvais temps.
- Les petites salades d’été qui font du bien au moral et à la silhouette ? Les bienfaits de la viande grillée au barbecue ? Le pique-nique tomates cerise - fruits de saison ? Toujours pas. Alors même que tu lis cet article, tu repenses aux 500 kcal absorbées en un seul repas en mangeant un bon plat de pâtes, du saucisson, du Crunch, un tiramisu et autres tentations culinaires tant redoutées par notre culotte de cheval. Ben oui, mais il fait froid, et notre corps nous réclame du gras. Du gras, du gras, du gras.
- En temps normal, dans un monde normal, en plein mois de juin, nous pourrions nous dégourdir les jambes en multipliant les balades. Pas dans notre monde : temps pourri = corps ramolli.

Je ne vous fais pas de dessin, je crois que ma démonstration est efficace : il est urgent que le beau temps revienne. Que la vie reprenne ses droits. Que la bonne humeur s’installe pour de bon.
Ne vous inquiétez pas, je vous le dis haut et fort : le soleil va finir par rappliquer, je ne lui laisserai pas le choix. Et une fois qu’il sera là, je vous le garantis : l’été sera chaud !

jeudi 14 juin 2012

EGO BOOST !!!


Chères lectrices, Chers lecteurs,


Je suis particulièrement fière ce matin et j'ai une folle envie de partager ça avec vous : je suis à la Une du cultissime blog "Ladies Room" avec mon dernier article "Lettre à ma stagiaire" !!!

La preuve en images :
 
Et vous pouvez même vous y connecter si le cœur vous en dit :
http://ladiesroom.fr/

Et ça je peux vous dire que ça :
- me donne la grosse patate,
- me  fait kiffer ma race,
- me motive pour être TRÈS gentille avec ma stagiaire (au moins aujourd'hui),
- regonfle l'égo,
- m'émeut.
Tout ça grâce à vous ! 

Je profite de cette excellente nouvelle pour remercier plus particulièrement :
-  ma sœur, qui m’a fait connaître Ladies Room,
-  ma stagiaire bien entendu, pour m’avoir posé tant de bonnes questions,
-  et les hommes dans leur ensemble, pour être une source d’inspiration inépuisable.

Il n'y a qu'une fin possible à ce mini-billet du matin : I LOVE YOU :-)

mardi 12 juin 2012

Lettre à ma stagiaire



Chère stagiaire,

Nous y sommes : tes 6 mois d’apprentissage sont presque terminés.

6 mois intenses et intensifs durant lesquels j’espère t’avoir appris beaucoup de choses. Je m’efforce toujours d’être là ( ?!), pédagogique ( ??!!) et professionnelle en même temps ( ???!!!), pour répondre à tes multiples interrogations.
J’espère sincèrement ne pas avoir failli à ma mission : on dira que j’ai apporté ma pierre à l’édifice sur toutes les préoccupations opérationnelles ou que, le cas échéant, je t’ai envoyé chercher les réponses auprès de mes collaborateurs plus habilités que moi.
Nos échanges ne se sont pas restreints à un plan strictement professionnel pourtant : je me retrouve un peu en toi et en période creuse – ou pas – nos conversations ont bien souvent dérivé sur d’autres sujets : les mecs, l’amour, la fidélité, l’amitié, les mecs, les mecs, les mecs.

Il y a pourtant un jour où tu m’as coupé la chique. Un jour où je me suis retrouvée sans voix. Un jour où je n’avais pas de réponse à t’apporter. Je n’en ai toujours pas du reste…

« Quand est-ce qu’on sait que c’est LE BON ?»

Impossible de botter en touche. Comme un Jedi se doit de guider son jeune Padawan, je m’en vais chercher au plus profond de mon être la réponse à cette grande question existentielle. Pas facile pour une handicapée de l’amour, inutile de te le préciser.

Je serais tentée de répondre :
-          Ton cœur battra la chamade, tu transpireras de bonheur, tu ne vivras que pour lui. Le reste n’aura plus d’importance.
Ou :
-          Ce jour-là, tu ne te poseras pas la question,  c’est comme ça que tu  sauras.
Ou encore :
-          Tu le sauras, c’est tout.

Evidemment, ce n’est pas si simple…

D’abord, tu peux penser que c’est le bon et te tromper. Ce qui peut aussi vouloir dire que l’espace d’un instant – plus ou moins long, hein, genre ça peut même durer des années – cet homme peut avoir été THE ONE. Et que l’histoire de la vie vous a séparé pour diverses raisons – en général elle est blonde – mais qu’avec le recul, c’est toujours, toujours un mal pour un bien. Tu verras, après quelques années d’introspection (5) et des honoraires de psy absolument indécents – juste de quoi lui payer une voiture de luxe – tu arriveras toi aussi à cette conclusion.

Autre cas envisageable : quelque chose en toi te fait dire que ce n’est pas le bon. Pourtant, les sentiments peuvent se développer avec le temps et/ou en persévérant un peu. Et hop, un matin tu te réveilles l’air de rien et tu te dis que peut-être, why not, pourquoi pas, sur un malentendu, il pourrait en effet être le bon.

Cas de figure n°3 : pour le moment, clairement et simplement, tu n’as jamais eu ce sentiment. Ce qui peut vouloir dire que le meilleur reste à venir… Ou que « le bon » n’est qu’une oasis au milieu de ton désert affectif : tu erres, tu le cherches, tu le cherches désespérément. Mais ce n’est qu’un leurre, « le bon » n’existe pas – mais Charlotte si (Charlotte Lebon, ah, elle est bonne celle-là)  – et cette quête te détourne de jolies histoires que tu pourrais vivre au jour le jour.

Dernière possibilité : il n’y a pas « le bon » mais « les bons »… Ah ah !

Parce que je me sens en verve aujourd’hui, je vais même compléter mon retour :
La bonne personne : en effet, ça peut aider…
Malheureuse, si seulement c’était la seule condition à remplir !
Il y a aussi : le bon timing, le bon coup, le bon endroit, le bon état d’esprit, le bon feeling…

Je ne te fais pas de dessin petite stagiaire adorée : ça ne va pas être facile, mais il y a une bonne nouvelle : tu as toute la vie devant toi !
Prends donc le temps de te tromper (un peu), de te connaître (beaucoup), de t’amuser (passionnément), d’aimer (à la folie), de regretter (pas du tout).

Comme le dirait ton N+2, mon mentor, à savoir le vénéré Maître Yoda : « Que la force soit avec toi ».
Comme je le dirais moi, ton N+1 : « Ne lâche rien ! ».

J’espère de tout cœur avoir un tant soit peu répondu à ta question, et je reste bien sûr à ton entière disposition pour tout renseignement complémentaire.

Bien à toi,

Bridget. 

vendredi 8 juin 2012

SUR... prise !

Il a débarqué dans mon lit dimanche dernier.
Il me fait du bien, il me soulage, il me protège.
Je peux m’abandonner avec lui.
Size doesn’t matter ? Pourtant, ses 6 centimètres de plus changent tout…
J’ai investi dans cette relation que je ne peux qu’envisager sur le long-terme.
Je l’ai fait voyager sur les sièges arrière de ma Clio et  il ne s’en est jamais plaint.
Je l’ai porté au début de notre histoire.
Le coup de foudre : je n’ai pas beaucoup hésité avant de savoir que ce serait lui, et aucun autre.
Et aujourd'hui, je ne regrette rien.

Lui ? Mon SUR-matelas bien sûr ! Hey, what did you expect ? :-)

mercredi 6 juin 2012

Je suis… vernis !

C’est LE sujet de conversation préféré dans mon bureau de meufs, juste après mes non-histoires de mecs. Les blogs y consacrent des dossiers entiers, d’autres en ont fait leur thème principal. L’objet de toutes les attentions et de tous les désirs ? Le vernis pardi ! Je ne vous parle pas du rouge classique ou de la bonne vieille French des familles. Ah non, Mesdemoiselles, Mesdames, on est dans la sophistication, dans le « nail-art ».

Visez-moi un peu ça :

http://pshiiit.com/ (de loin mon préféré)
http://bullesdo2.blogspot.fr/2012/02/je-suis-une-nailista.html
http://pinterest.com/agath/nails-nails-nails/
http://www.nail-art.fr/
http://www.hellocoton.fr/manucure-triangle-au-scotch-g147-details

J’en passe et des meilleurs.

Je ne vous cache pas que je suis bluffée, et je me pose à ce titre 2 questions absolument existentielles :
1. Où trouvent-elles le temps ?
2. Où trouvent-elles le temps ??


En tant que grande perfectionniste de mon état, sachez que la pose de vernis - simple hein, sans me prendre pour Picasso - est un parcours de combattante.

Dans l’ordre :
1. Je fais un ptit pissou. Vous comprendrez plus tard pourquoi.
2. On enlève les potentiels résidus de vernis des applications précédentes, même si on avait choisi du transparent.
3. On coupe.
4. On lime.
5. On repousse les cuticules.
(Pour vous donner une petite idée timing : jusque là déjà ça a pris en gros le temps pour Rafael Nadal d’expédier un de ses adversaires en 3 sets.)
6. Lavage de mains pour ne rien laisser traîner : ni peluche, ni poussière qui pourrait accrocher à la pose. Argh, rien de pire (enfin, toutes proportions gardées).
7. Pose de la première couche.
8. J’attends. 30 minutes. Pas bouger. Mains en l’air.
9. Pose de la seconde couche.
10. J’attends. 1 heure mini. Pas bouger. Mains en l’air.
11. Pose du top coat pour la brillance et la tenue.
12. J’attends. Le plus longtemps possible. Pas bouger. Mains en l’air.
13. Je m’assure que tout est bien sec. Tant que je n’en suis pas complètement certaine, c’est bien simple, je ne touche à rien. Je me bénis donc à ce moment-là d’avoir fait mon ptit pissou au préalable.
14. J’inspecte. Alors là, soit j’ai fait un accroc (comment ???) et je râle, soit c’est parfait, et je râle, parce que je sais que de toute façon les draps vont ternir le rendu et laisser leur empreinte pendant mon sommeil.

Bref, le vernis pour moi, c’est le dimanche, pluvieux de préférence, quand je sais que j’ai l’aprèm devant moi et que je vais glandouiller devant la télé… Sinon, pas envisageable.

Malgré tout, je me sens tellement féminine quand mes petits ongles sont tout vernis. En particulier quand ils sont rouges, j’ai toujours l’impression de gagner des points glamour et d’être une femme, une vraie. Enfin, je suis toujours une femme, une vraie, vous m’avez comprise (Messieurs, peut-être pas…).

Alors les filles, c’est l’été, tout est permis : faites-vous plaisir, lâchez-vous, testez de nouvelles couleurs, oubliez le vernis… sage !

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!