lundi 18 juin 2012

Bridget fait sa météo


C’est LE sujet de conversation préféré dans mon bureau de meufs, juste après mes non-histoires de mecs et les derniers vernis tendances. Quoi ça ? La météo pardi !

Le temps pourri inspire : à la machine à café, chacun y va de sa petite phrase fétiche. Vous les avez entendues ces dernières semaines, et j’imagine que vous-mêmes vous avez usé de ces classiques locutions :
« Il fait beau pour un mois de novembre. »
« Je suis crevée, c’est à cause du temps. »
« On dirait qu’il fait nuit. »
« Enfin, on est quand même au mois de juin ! »
« Il fait froid, non ? »

On est mal : la météo défavorable nuit aux restaurateurs, aux boutiques de vêtements, aux glaciers, aux marques de produits solaires ou de boissons rafraîchissantes… Bref, à l’industrie du soleil dans sa globalité.
On est encore plus mal : la météo défavorable nous nuit gravement et directement Mesdames et Mesdemoiselles. C’est officiel.

Ma démonstration ci-dessous en quelques points :

- J’ai la vitamine D dans les chaussettes ?! Toi aussi chère lectrice, ne te voile pas la face.
- Nos jupettes, T-shirts décolletés et/ou moulants, nos robes fluides… Tous nos plus beaux atouts mode sont au placard. Exactement comme nous.
- T’enorgueillir devant ton teint bonne mine, légèrement hâlé par les doux rayons du soleil ? Tu oublies.
- Boire un verre-dîner-draguer en terrasse (dans l’ordre de votre choix) ? Dans tes rêves !
- Mater les pectoraux ou les fesses des garçons (ou les 2 !) derrière tes Ray-Ban fumées ? Forget it !
- Les jolis reflets du soleil dans tes cheveux ? Plutôt frisottis sous parapluie.
- Flâner dans les rues avec les copinettes, se faire une session révisions-lecture-histoires de fifilles au parc ? Et non, ce sera flemme de sortir, en mode DVD sous la couette, à grignoter du chocolat en maudissant le mauvais temps.
- Les petites salades d’été qui font du bien au moral et à la silhouette ? Les bienfaits de la viande grillée au barbecue ? Le pique-nique tomates cerise - fruits de saison ? Toujours pas. Alors même que tu lis cet article, tu repenses aux 500 kcal absorbées en un seul repas en mangeant un bon plat de pâtes, du saucisson, du Crunch, un tiramisu et autres tentations culinaires tant redoutées par notre culotte de cheval. Ben oui, mais il fait froid, et notre corps nous réclame du gras. Du gras, du gras, du gras.
- En temps normal, dans un monde normal, en plein mois de juin, nous pourrions nous dégourdir les jambes en multipliant les balades. Pas dans notre monde : temps pourri = corps ramolli.

Je ne vous fais pas de dessin, je crois que ma démonstration est efficace : il est urgent que le beau temps revienne. Que la vie reprenne ses droits. Que la bonne humeur s’installe pour de bon.
Ne vous inquiétez pas, je vous le dis haut et fort : le soleil va finir par rappliquer, je ne lui laisserai pas le choix. Et une fois qu’il sera là, je vous le garantis : l’été sera chaud !

1 commentaire:

Dorothee a dit…

On a la même ici... Je dois avouer que j'ai éclaté de rire en lisant ce post! Ben oui, c'est exactement ça! Ras-le-bol du soleil timide!!! Xoxo

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Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!