jeudi 25 octobre 2012

« Le destin mêle les cartes et nous jouons. » (Arthur Schopenhauer)

Ah, fucking destin. J’aurais bien tendance à t’oublier, mais non, tu me rattrapes inéluctablement.

Vendredi. Alors que David Guetta résonne dans mes oreilles, je me dis que c’est cool d’avoir le temps, de ne pas courir pour choper mon TGV. Petit coup d’œil automatique vers l’horloge : tout va bien, il n’est que 17H37 et mon train démarre à 17H… 43 !!! 
Oh p***** de m**** f*** ch*** sa r*** !!! 
Je passe la seconde, je dois encore traverser toute la gare de Lyon avant de jumper dans le wagon… bien sûr le dernier de la rame, c’est tellement plus drôle.

J’y suis enfin. Ouf ! Direction Aix maintenant, un week-end entre filles : sœur + meilleure amie + papouilles aux termes Sextius + maudire la gente masculine en sirotant des petits ballons en terrasse = j’ai hâte !!!
Je crois que je mérite de m’octroyer une pause sieste, amplement méritée compte tenu des circonstances. Je m’installe confortablement dans mon fauteuil en me félicitant de m’être offert un billet en 1ère.

C’est précisément à ce moment-là que je le vois passer dans l’allée, à côté de moi. Qui ça ? Non, franchement vous allez rire. Allez, vous voulez vraiment le savoir ? Vraiment, vraiment ? J’aime bien cet effet teasing.
Qui ça ? Mon ex ! THE ex : T. ! Celui-là même qui m’a brisé le cœur il y a tellement longtemps déjà.

Je ne me pose même pas la question de savoir si je suis bien coiffée, si j’ai un reste de sandwich au thon entre les incisives, ou si je porte la montre qu’il m’a offerte (et pourtant, oh non, je la porte !!!). Ça alors, mais que se passe-t-il ??? Je ne suis plus moi-même. Je vais le rejoindre pour que nous fassions le trajet ensemble.
Juste pour le plaisir, sachez qu’un aller Paris-Aix en Provence TGV, c’est 3 heures (ah oui, quand même). Alors que je m’apprête à passer un super week-end meufs, il s’apprête à rejoindre la sienne, de meuf.

Comme si j’avais besoin de ça ! Pour faire court (ou pas !) :
- Ma famille est en train d’imploser.
- Je ne dors plus depuis un certain nombre de nuits.
- Je sors d’une pharyngite-trachéite qui m’a mise à plat.
- J’ai entamé un boulot monstrueux à torcher la semaine pro.
- J’ai une boule de stress permanente dans l’estomac.
- Mes cheveux frisent (la faute à cette putain d’humidité).
- Mes amies me manquent.
- J’ai le visage autant ravagé par l’acné qu’à 12 ans.
- Et ma vie sentimentale et sexuelle est – c’est quoi le terme exact ? – ah oui ! – inexistante.

Au programme : petit tour d’horizon de nos vies respectives et de celles de nos proches.
Ok, je relativise, c’est sympa de pouvoir se parler sans se hurler dessus et/ou pleurer.
Exit la sieste réparatrice, je me dis qu’en plus d’être l’homme que j’ai aimé pendant plus de 4 ans, il était aussi mon meilleur ami pendant toute cette période. Et l’eau a coulé sous les ponts. Sous nos deux ponts.
J’en ai envie – et désespérément besoin – alors je me livre : mes parents, les mecs passés et… à venir, on y va et on balance. Après tout, il me connaît (connaissait ?) bien, non ?
Il m’écoute, m’énerve, me donne des conseils drague, enfin, normal quoi.
Ben voilà, ça c’est fait. Ça me fait du bien. Il est nécessaire ici de préciser que je ne ressens rien. Rien de rien. Pour être honnête, je n’ai jamais rien éprouvé pour lui depuis la séparation, à aucune de nos rencontres.

La conclusion de tout cela ? Elle va vous plaire celle-là, je le sens : la conclusion de tout cela, c’est que tu le veuilles ou non, il y a des hommes qui font partie de ta vie. Ils sont là, ils s’invitent volontairement et régulièrement dans ton existence, ou laissent le destin se charger du boulot.

T. n’est pas le seul à vrai dire, il y en a un autre qui ressurgit de manière totalement inopinée : Mr Big. L’objet de mon prochain article, j’en ai bien peur ! Vous tiendrez jusque-là ?

PS : Ah décidément, j’adore le teasing aujourd’hui :-)

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!