dimanche 4 août 2013

Tattoo pour toi


Il déchaîne les passions, il crée la surprise, il provoque le dégoût.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que mon tatouage ne laisse personne indifférent…



J’ai en effet été confrontée à toutes les réactions possibles et imaginables :

Il y a tout d’abord ceux qui sont admiratifs : « Tu l’as fait, t’es trop forte ! ». Ils ont peur de la douleur et ne pourraient jamais se faire tatouer – ils n’en ont pas forcément envie d’ailleurs - ils applaudissent donc ma témérité.
J’ai aussi rencontré quelques envieux, et surtout envieuses, qui n’osent pas sauter le pas, mais qui en rêvent en secret. Je leur donne envie de se lancer, et ça me fait plaisir.

Le tattoo fait poser bien des questions : la ribambelle de curieux n’a pas tardé à se manifester : pourquoi un mot et pourquoi ce mot, pourquoi cet endroit, qu’est-ce qui m’a décidé… Ils veulent tout savoir.

La surprise a été de taille pour un grand nombre de mes proches : amis, famille, collègues… Je n’avais prévenu personne ou presque. Disons qu’un tout petit groupe de privilégiés avait eu la primeur de l’information. Du coup, l’étonnement total : « Toi, la petite blondinette, avec un tatouage ?! ». Forcément, quand on n’est pas préparé, c’est la stupeur absolue. D’autant plus que – je l’avoue – je ne suis pas le genre de fille qu’on imagine avec un tattoo, c’est certain. En même temps, ce n’est pas non plus une tête de loup sur l’épaule hein, faut dédramatiser.

Il y a les sceptiques. Ceux-là, je les kiffe bien. J’ai un collègue qui ne m’a pas cru. Très drôle. J’ai dû repasser plusieurs jours après lui avoir montré pour la première fois, histoire qu’il constate officiellement le caractère permanent de l’inscription… Il m’a regardée, l’air dubitatif : « Mais tu vas vieillir ! ». Euh, oui, merci pour l’info cher ami. Heureusement que je n’ai pas un dauphin sur l’aine alors.

J’ai un collègue trop chou, dont les yeux sont sortis de leurs orbites : « Mais qu’est-ce qu’ils vont dire tes parents ???!!! ». Mon ptit gars, j’ai 31 ans, mes parents ne me diront rien, je te rassure. Et pour cause :
Mon père : « Qu’est-ce que t’as sur le poignet ? Un tatouage ?! » Puis il part dans un fou rire. MDR quoi.
Ma mère : « T’as écrit quoi ? Alive ? Vivante ? C’est joli ! » Elle adore.

Et que dire de la flopée d’amis qui ne cautionnent pas, mais alors pas du tout. Je les mets dans deux cases différentes.
En effet, certains osent exprimer leur rejet absolu : « Moi, ce qui me dérange, c’est le côté permanent du tatouage » ou « J’aime pas la typo que t’as choisie » ou « Toi qui travaille dans une agence de design, t’aurais pu choisir une autre typo ». Ok. Au moins c’est franc et honnête, j’aime ça.
Et puis d’autres préfèrent se murer dans un silence gêné qui en dit long, très long. Qui en dit plus que n’importe quel mot à vrai dire : 

1. Moi, excitée comme une puce : « T’as vu mon tatouage ? »
Réponse : « Hum, mmmh… »

2. « Alors, quoi de neuf Bridget ? »
« Ben un tatouage ! »
« Ah oui, j’ai vu ça… » - Et hop, on change de conversation.

Pas de problème avec ça, je ne suis pas là pour faire l’unanimité, se faire tatouer est – en ce qui me concerne – une démarche purement personnelle. Après, il est vrai que j’ai choisi un endroit qui se voit, non pas pour le balancer en permanence à la tronche de mes proches, mais pour ne pas l’oublier.

Un tatouage. Une attitude. Une unicité. Et une multitude de réactions. J’adore. Je me sens d’autant plus vivante… Alive quoi !

Aucun commentaire:

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!