Hihi,
je vous ai fait une blague : il n’est pas question que je parle ici de
météo, détrompez-vous. Oh que non. Je vais pourtant vous parler de températures
élevées, de fronts chauds et humides et de vague caniculaire, certes. Je vais
vous évoquer les baraques à frites et parler de mecs, bien sûr.
Sans
doute pas mon article le plus classe et le plus littéraire, je vous l’accorde.
Mais bon.
Je
réponds à un besoin imminent : une fois de plus, je suis restée au bureau
pour le pot de départ (encore !) d’une collègue, et, chemin faisant, me
retrouve avec une petite roteuse dans les mains. Après une dure journée de
labeur et sous une chaleur écrasante, rien de tel.
Je
me tape déjà une légère bouffée de chaleur quand ma température corporelle monte
soudainement de plusieurs degrés… Non, ce n’est pas la ménopause, mais un
petit (= jeune) collègue - exagérément musclé et arborant de nombreux tatouages
- yeux bleus ravageurs et sourire timide de surcroît – qui décide de soulever
subitement la table derrière moi et de la poser devant nous pour que nous
puissions y déposer nos binouses.
Mes
yeux se sont alors posés là : sur cette partie du corps masculin qui me
fait hérisser les poils et qui me fait graaave fantasmer : les
biceps/triceps/bras/épaules ! Pas besoin de faire de psychanalyse pour
savoir que c’est le besoin de protection qui me fascine. Bref. Le ptit jeune en
question n’est pas ma tasse de thé dans l’absolu, en tout objectivité et sans
même parler de la différence d’âge, mais je dois me rendre à l’évidence :
je suis en manque. Chaude comme une baraque à frites. Chaude comme la braise. Bouillante.
En ébullition. J’ai faim.
Call 911, I'm on fire !
PS : Evidemment, ce ne sont pas mes jambes ci-dessous.
Sinon, je ne serais pas en train d'écrire cet article, je m'éclaterais au lit.
Et
que dire lorsque le même jeune homme a passé la main dans le bas de mon dos
pour jouer avec moi au baby-foot ?! Hum, calor, caliente, chaud patate…
S’il savait. S’il savait à quel point je jouais mal et qu’on allait se prendre
une grosse branlée (sans mauvais jeu de mots). Et pour cause : j’ai marqué
à peu près 6 buts. Contre mon camp. On a perdu donc. Dommage, j’aurais
peut-être pu demander à tâter les biscotos pour fêter notre victoire… Si
seulement !
C’est
vrai quoi : pour être totalement transparente, personne ne m’a touché
depuis des mois, et les soirées à colorier des mandalas*, c’est hyper sympa,
mais ça fait pas grimper aux rideaux. Tripatouiller le galet offert par ma
sophrologue* fait peut-être prendre de la distance, mais ne me fait pas prendre
mon pied !
Messieurs,
ne croyez pas que vous ayez le monopole, je viens d’ailleurs avec plus ou moins
d’élégance de vous le prouver : à nous aussi ça manque le sexe - les
câlins - le cul - les caresses.
Et
dire qu’à l’approche des 32 ans je devrais être en pleine apogée
sexuelle ! Pfff.
Qu’à
cela ne tienne : 2013, année de la baise et été caniCULaire en prime, je
n’ai pas dit mon dernier mot !
* Cf
mon article précédent :
http://ilfautsouffrirpouretreblonde.blogspot.fr/2013/07/clio-boulot-dodo.html
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