Pour
faire suite à l’épisode précédent : je suis sur mon petit nuage, ravie
d’avoir ENFIN l’impression d’avoir rencontré un homme qui n’a pas JUSTE envie
de me sauter. Même si j’espère qu’il en a AUSSI envie. J
Enfin
bref, nous voici déjà au second rendez-vous. Et là, ça rigole plus : il a
géré la première rencontre, à moi de jouer maintenant. La date est calée :
ce sera le dimanche 25 août.
Des
idées ? J’en ai des tonnes !
La
mauvaise nouvelle ? Il va faire un vieux temps de merde ! Ce qui
casse clairement la grande majorité de mes plans.
Résultat ?
Je passe au moins 4 heures devant l’écran de mon magnifique et adoré Mac Book.
Objectif ?
Trouver LA vraie bonne idée de sortie.
Je
commence à 11H, dopée par une théière pleine de mon Mariage Frères préféré.
Mais rien n’y fait, suis à sec. Trop cher ou en extérieur, c’est le cas de dire
que tout tombe à l’eau.
13H :
J’ai la dalle, je m’octroie une pause bien méritée. Je rabats l’écran, allume
la télé, fais chauffer l’eau des pâtes et là, BIM, a y est ! La blonde a
eu une illumination : il faut un thème à cette journée, un fil rouge. Et
New York s’impose comme une évidence : une ville dans laquelle j’aurais pu
vivre, où il n’est jamais allé – mais il en rêve – et on en a parlé pendant le
premier « date ». Je relève le défi : je vais lui faire passer
un dimanche à New York… à Paris !
Ça,
c’est fait. Nouveau problème de taille : on est encore en août, un
dimanche de surcroît, et il y a un paquet de trucs fermés. Oh, mais moi, plus
rien ne m’arrête ! Demandez le programme ! :
- Brunch
au Breakfast in America à St Paul.
- WHSmith,
soit la plus grande librairie anglo-saxonne en France.
- Expo
photos au Jeu de Paume : Lorna Simpson, New-Yorkaise bien sûr (Le fil
rouge mes amis, le fil rouge… Suis une grosse tarée, je sais.).
- Café
au Starbucks de Châtelet.
- Film :
Frances Ha – en VO of course, l’histoire d’une jeune femme qui veut devenir
danseuse pro. A NYC. Ça va de soi.
- Verre
+ grignotage apéro chez Joe Allen, un bar – je vous le donne en mille !!!
– new-yorkais ! (Pas prévu à l’origine, mais on n’avait pas envie de se
quitter, JOIE BONHEUR J).
La
boucle est bouclée, suis pas peu fière. Et pour agrémenter le tout, je prépare
un petit système de fiches avec des indices sur chaque activité. Une grosse
malade je vous dis.
A
part qu’il n’est pas très bon sur les fiches, je passe une journée fabuleuse.
Vous savez, tous ces petits gestes de couple, tout bêtes mais dont tu ne te
souvenais même plus tellement ça faisait longtemps et tellement ça fait trop du
bien : main dans la main, petit bisou/câlin dans l’escalator du métro,
poser la tête sur l’épaule de son chéri au cinéma... Ouais, ça n’a pas de prix,
je le sais bien, ça fait des années que je cours après ce genre de
manifestations de tendresse. Ce n’est rien en soi, et c’est tout à la fois.
C’est tout ce qui me manquait.
Néanmoins,
vous me connaissez, un doute subsiste toujours en moi, années de tôles
amoureuses obligent. A l’occasion d’un câlin inopiné en pleine rue, je lui
susurre à l’oreille un très élégant : « T’as
pas intérêt à te foutre de ma gueule ». Classe, je sais, mais je
préfère annoncer la couleur. Ça ne sert à rien, j’en conviens, mais ça me
soulage. Réponse de l’intéressé : « Y
a pas de risque, ça fait 3 ans que j’attends de rencontrer une fille comme
toi ». Dans ma tête : « Que
3 ans ?! Ptit joueur va ».
Euh…
Allo ?! Non mais allo quoi ?! Est-ce que tu existes vraiment F. ?
Il
semblerait bien que oui, puisque le troisième rendez-vous est fixé au mardi 27
août.
Chez
lui.
Chaud
devant.
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