dimanche 29 septembre 2013

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?! L’histoire de mon second RDV avec F.


Pour faire suite à l’épisode précédent : je suis sur mon petit nuage, ravie d’avoir ENFIN l’impression d’avoir rencontré un homme qui n’a pas JUSTE envie de me sauter. Même si j’espère qu’il en a AUSSI envie. J



Enfin bref, nous voici déjà au second rendez-vous. Et là, ça rigole plus : il a géré la première rencontre, à moi de jouer maintenant. La date est calée : ce sera le dimanche 25 août.
Des idées ? J’en ai des tonnes !
La mauvaise nouvelle ? Il va faire un vieux temps de merde ! Ce qui casse clairement la grande majorité de mes plans.


Résultat ? Je passe au moins 4 heures devant l’écran de mon magnifique et adoré Mac Book.
Objectif ? Trouver LA vraie bonne idée de sortie.

Je commence à 11H, dopée par une théière pleine de mon Mariage Frères préféré. Mais rien n’y fait, suis à sec. Trop cher ou en extérieur, c’est le cas de dire que tout tombe à l’eau.
13H : J’ai la dalle, je m’octroie une pause bien méritée. Je rabats l’écran, allume la télé, fais chauffer l’eau des pâtes et là, BIM, a y est ! La blonde a eu une illumination : il faut un thème à cette journée, un fil rouge. Et New York s’impose comme une évidence : une ville dans laquelle j’aurais pu vivre, où il n’est jamais allé – mais il en rêve – et on en a parlé pendant le premier « date ». Je relève le défi : je vais lui faire passer un dimanche à New York… à Paris !

Ça, c’est fait. Nouveau problème de taille : on est encore en août, un dimanche de surcroît, et il y a un paquet de trucs fermés. Oh, mais moi, plus rien ne m’arrête ! Demandez le programme ! :
- Brunch au Breakfast in America à St Paul.
- WHSmith, soit la plus grande librairie anglo-saxonne en France.
- Expo photos au Jeu de Paume : Lorna Simpson, New-Yorkaise bien sûr (Le fil rouge mes amis, le fil rouge… Suis une grosse tarée, je sais.).
- Café au Starbucks de Châtelet.
- Film : Frances Ha – en VO of course, l’histoire d’une jeune femme qui veut devenir danseuse pro. A NYC. Ça va de soi.
- Verre + grignotage apéro chez Joe Allen, un bar – je vous le donne en mille !!! – new-yorkais ! (Pas prévu à l’origine, mais on n’avait pas envie de se quitter, JOIE BONHEUR J).

La boucle est bouclée, suis pas peu fière. Et pour agrémenter le tout, je prépare un petit système de fiches avec des indices sur chaque activité. Une grosse malade je vous dis.


A part qu’il n’est pas très bon sur les fiches, je passe une journée fabuleuse. Vous savez, tous ces petits gestes de couple, tout bêtes mais dont tu ne te souvenais même plus tellement ça faisait longtemps et tellement ça fait trop du bien : main dans la main, petit bisou/câlin dans l’escalator du métro, poser la tête sur l’épaule de son chéri au cinéma... Ouais, ça n’a pas de prix, je le sais bien, ça fait des années que je cours après ce genre de manifestations de tendresse. Ce n’est rien en soi, et c’est tout à la fois. C’est tout ce qui me manquait.

Néanmoins, vous me connaissez, un doute subsiste toujours en moi, années de tôles amoureuses obligent. A l’occasion d’un câlin inopiné en pleine rue, je lui susurre à l’oreille un très élégant : « T’as pas intérêt à te foutre de ma gueule ». Classe, je sais, mais je préfère annoncer la couleur. Ça ne sert à rien, j’en conviens, mais ça me soulage. Réponse de l’intéressé : « Y a pas de risque, ça fait 3 ans que j’attends de rencontrer une fille comme toi ». Dans ma tête : « Que 3 ans ?! Ptit joueur va ».

Euh… Allo ?! Non mais allo quoi ?! Est-ce que tu existes vraiment F. ?

Il semblerait bien que oui, puisque le troisième rendez-vous est fixé au mardi 27 août.

Chez lui.

Chaud devant.

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!