lundi 31 mai 2010

Vive les blondes !


Quelques lignes pour vous dire que quoi qu'il advienne, Bridget sera toujours Bridget, et qu'il faut savoir rebondir...
La preuve ? Une autre "date" demain ! Incroyable mais vrai. Mais cette fois, je recycle et je fais du teasing puisque je ne vous dirai rien avant demain ou mercredi...
Un dernier mot parce que vous le méritez : merci à tous pour vos petits messages d'amitié, je ne serais rien sans vous !

dimanche 30 mai 2010

Dimanche soir, Dimanche noir


Dimanche midi. No news. Je me dis que :
- Option 1 : Il y a eu un tremblement de terre à Courbevoie. Il est sous les décombres mais ses pensées se tournent vers moi. Il tente désespérément d’attraper son téléphone pour me dire à quel point je lui plais, et comme il voudrait me faire l’amour sauvagement.
- Option 2 : Il respecte les fameux « 48H avant de répondre » et est donc bien plus au fait des règles en vigueur que moi. Bref, il se fait désirer, et ça marche.
- Option 3 : Je ne lui plais pas du tout, et je n’aurai jamais de réponse. Je mourrai vieille et frippée, entourée de mouchoirs usagés sans jamais savoir POURQUOI ?

Fête des Mères oblige, je ne suis pas chez moi ce week-end. Je profite de mon retour pour me connecter et me rends vite compte que la vérité est ailleurs. J’ai en effet un mail qui m’attend. Et là, je me doute que ça pue du cul. Le mail, c’est l’enfer de la nouvelle technologie. Le moyen de communication préféré des lâches.
Je ne me trompe malheureusement pas puisque voilà ce que je peux lire :
«Bonsoir,
Désolé de te dire cela comme cela, l'email est vraiment ce qu'il y a de plus froid, mais je pense que ce ne serait pas une très bonne idée que nous nous revoyions. J'ai passé une très bonne soirée, mais je me suis également rendu compte que je n'avais pas la disponibilité d'esprit pour commencer quelque chose. L'explication serait longue et pas très utile.
J'espère que tu ne m'en voudras pas de t'avoir fait perdre un peu de temps. »

(Je te dis vraiment tout cher lecteur !)

Et là, c’est le drame. Je craque pour de vrai. Je stagne les amis, je stagne. Je vais effectivement finir vieille, aigrie et rongée par mon boulot de merde. Ma vie professionnelle est stressante et pas du tout épanouissante, et ma vie amoureuse est tout simplement inexistante.
Je n’aurai jamais d’enfants, de vie de famille, de soirées en amoureux, de colliers de pâtes et de bras qui me serreront. Pas de voiture break ni de belle robe blanche, ni de solitaire à mon doigt. Et je ne vous parle pas de ma vie sexuelle, ou de son absence plutôt.
Bref, le dimanche est d’ores et déjà ma bête noire, et ce soir, ça atteint des sommets.
Dieu merci dans ces cas-là, il ne reste plus qu’un joker : le coup de fil à un(e)/des ami(e)(s) et un match amical de l’équipe de France ! :-)

vendredi 28 mai 2010

Un jeudi soir à Paris...


Message à l’attention de la blogosphère : Bridget a eu une « date » hier soir.
Il s’agit là d’une annonce officielle, et très sérieuse. J’imagine vos moues dubitatives, évidemment, ça ne m’arrive pas tous les jours, il était donc temps.
Je vais commencer par planter le décor rapidement pour que vous soyez bien familiarisés avec le contexte.

En effet, ma phase Meetic n’a pas bien duré longtemps : marre des mecs qui ne cherchent que des plans cul et de ceux qui feraient mieux de ne pas mettre leur photo.
Mais Bridget ne lâche rien et force le destin via Facebook. Au bout d’un moment, il faut bien se donner les moyens de ses ambitions ! L’application « are you interested » est parfaite pour ça : les profils défilent, on aime ou pas. On « matche » ou pas. Bref, facile.

Je repère un profil qui me plaît bien et me dis que je ne suis pas à une tentative près, donc je balance le mail d’approche. Et l’animal mord à l’hameçon. Youpi ! Quelques échanges plus tard, je remarque que nous avons des points en commun, jubile de recevoir des mails sans faute d’orthographe, et apprécie qu’il ne m’ait pas demandé de m’allonger.
Et surtout il me propose d’aller voir un verre et choisit le quartier. J’adore les hommes qui prennent les choses en main.

Je passe ma journée à tout faire pour quitter à l’heure car il est hors de question de ne pas y aller. Hors de question. Dans mon sac à main, l’indispensable trousse de secours : poudre pour le visage, brosse à cheveux, brosse à dents, pastilles à la menthe. Quoi ? Rien de pire qu’une haleine de fennec.
Je file donc à l’heure, mais stressée. Après tout, il y a de quoi s’inquiéter : je n’ai vu qu’une photo, et on sait à quel point c’est peu révélateur…
Je sors du métro et ai la sensation que tout le monde ici attend quelqu’un. Flippant. Je repère un petit mec affreux qui a l’air tout excité, et commence sérieusement à me demander ce que je fais là… c’est la première fois que j’ai une « blind date » après tout. J’échafaude un plan dans ma tête et me dis que je vais lui envoyer un texto : si le moche tripatouille son téléphone à ce moment-là, je prends mes jambes à mon cou et rentre chez moi me goinfrer d’Oréos.

Au moment où j’accède à mon téléphone, il vibre. Il est là… Je me retourne, je ferme les yeux et croise les doigts et… bonne pioche ! Il est mignon.
Euh, il est même carrément mignon en fait. Ouf.
Petit(s) verre(s) de Pouilly au Flore, et nous entamons une grande conversation qui va durer jusque… presque minuit ! Je ne vois pas le temps passer, et c’est un bon moment. Vraiment.

Incroyable, mais rien n’a été rédhibitoire. Rien qui ne me fasse dire que ça ne pourrait pas le faire. Bien au contraire.

Nous nous quittons chastement sur une simple bise, tout à fait logique pour un premier rdv.

Et c’est là que les ennuis commencent. Comme je ne peux pas garder ma langue, la terre entière est vite au courant et les conseils fusent. Bons ou mauvais, je ne sais pas moi ! Help !!! Il semble en effet que tout soit extrêmement codé de nos jours :
- Ne pas répondre trop tôt, sinon tu montres que tu es au taquet. Alors qu’il faut se faire attendre.
- Ne pas répondre trop tard non plus, ou tu insinues que finalement tu ne sais pas trop s’il te plaît ou pas.
- Répondre par texto et surtout pas par mail, ce dernier mettant trop de distance après un rdv.
- Être laconique, ne pas trop en dire.
- Trouver une accroche et bien construire l’enchaînement du message.
- Finir sur une question sous-entendue pour qu’il y réponde.
Bref, il faut un manuel. Et là, je l’avoue, je suis perdue. Après tout, je veux juste dire que j’ai passé une bonne soirée et que je remettrais bien ça. Rien de plus. Rien de moins.
Ce n’est pourtant pas compliqué, mais avec toutes ces recommandations, j’y passe des heures : je fais des brouillons, enregistre plusieurs essais dans mon téléphone, passe des coups de fil à mes amis.
Et puis merde, je le balance ce texto, je n’en peux plus. Maintenant, je vais dormir avec mon téléphone sous l’oreiller et l’emmener avec moi pendant mes pauses pipi, guettant le message salvateur.
Et surtout, surtout ne pas m’emballer… ;-)

mercredi 19 mai 2010

Des nouvelles ! Des nouvelles ! Des nouvelles !

Vous brûlez d’impatience d’avoir des nouvelles de mon vendeur de cadres, je le sens…
Contre toute attente (ou pas !), des nouvelles, je n’en ai pas, mais alors pas du tout. Mais ce n’est pas grave, le tout c’est d’avoir osé. Pas de regrets de mon côté, j’ai simplement la sensation qu’il me faudra désormais aller beaucoup plus loin pour mes prochains cadeaux encadrés ! Tant pis, c’est la vie, et il y a des choses bien plus graves ma foi.
J’ai décidé d’être philosophe ce soir, profitez-en.

À part ça, mercredi oblige, je campe devant la Nouvelle Star et… Oh my God ! Mais Virginie G. n’est plus Virginie G. : ni décolleté plongeant, ni seins qui débordent, ni jupe ras la foufounette, notre brunette nationale est digne ce soir, et on aime le principe de ne pas avoir à se déguiser en Madame du Bois de Boulogne pour présenter des apprentis chanteurs.
En revanche, Virginie, je m’adresse à toi directement car je prends très, mais alors très mal la fait que tu soulignes que Benjamin avait 5 ans au moment du célébrissime « Allez viens, je t’emmène au vent… » de Louise Attaque. Oui, et bien moi, je le chantais en boîte. Ça ne me rajeunit clairement pas ! Et toi non plus lecteur, ne fais pas le malin !

J’en profite aussi pour dire qu’il n’y a que les c*** qui ne changent pas d’avis, et je sais de quoi je parle ! Alors, Ramon, pas de souci pour faire de toi un sandwich, mais juste pour un encas finalement. Je préférerais finir dans les bras du sublime François, j’adore son petit côté dandy branché sexy pas rasé choupinet tout plein.

Sur ces bonnes paroles, je vous laisse, je crois que je viens de voir l’absence de culotte de Lio, c’est décidément trop pour moi.

samedi 15 mai 2010

Bridget sort du cadre


12H. Il est temps d’aller acheter un petit cadeau pour mon ami P. dont c’est la pendaison de crémaillère la semaine prochaine. Pas besoin de m’en cacher, le bougre ne lit pas mon blog ;-)
Il y a cette boutique de cadres près de chez moi, avec un choix hallucinant. C’est joli d’ailleurs, et la dame est charmante.
Je m’y presse donc, toute motivée que je suis parce que je rentre dans un jean dans lequel j’étais totalement boudinée il y a quelques semaines encore. Bref, la journée s’annonce belle.
Et je ne me trompe pas puisque ce n’est pas la charmante dame de d’habitude qui m’accueille, mais une espèce de beau gosse descendu de la planète PCAYB (Prince Charmant Aux Yeux Bleus).
Je fonds. Je bafouille. Je tournicote dans le magasin. Je passe 3 heures à faire mon choix. Lui fais déballer tous les cadres. Tout ça pour partager 5 minutes de plus avec lui. Je sais, ça tourne pas rond dans mon ciboulot.
Je passe commande, laisse mon numéro de portable pour qu’il me prévienne quand ce sera prêt (pas folle la guêpe !) et je repars toute guillerette, en ne pensant qu’à ma prochaine visite.
Puis je file à la médiathèque m’aérer l’esprit… (Oui, je sais.)
17H30. Pas de coup de fil, mais ça doit être prêt. Moi, je le suis, prête, en tout cas. Direction la fameuse boutique. Enhardie par le rayon de soleil, je rentre et là, la lose. C’est plein de monde. Ça ne va pas aider pour faire ce que j’ai à faire : le plaquer contre le mur et lui faire sa fête ! Non, je rigole bien sûr. Quoique...
« Je vous l’emballe ? » ça mon ptit, oui, c’est un cadeau. Mais emballe-moi tout court chéri, je ne demande que ça ! ;-) (extraits de ce qui défile dans ma petite tête de Bridget)
Pendant qu’il fait le papier cadeau, je fais ma Miss Marple des Hauts-de-Seine et vois derrière le comptoir un tas de copies… Etudiant ? Ah, non, j’ai dit que j’arrêtais ! ;-) Prof ? ça cadre mieux : j’ai l’impression qu’elles sont en cours de correction ces copies. J’exulte. Bonne pioche !
Je dégaine ma Carte Premier, cherche à gagner du temps.
Comme un ami très cher me le faisait justement remarquer hier : on n’a qu’une vie. Alors je saute le pas et lui demande s’il a conservé mon numéro de portable. Hihi je connais déjà la réponse puisqu’il est toujours sur le comptoir. Je lui propose de le garder, lui donne mon prénom, et je lui dis qu’il est charmant. M’en fous s’il ne m’appelle jamais : 80% de chances pour qu’il soit maqué, 80% de chances pour que je ne lui plaise pas (blonde + maths = cata. Mais vous avez compris l’idée, non ?)
Je me sens juste légère parce que bien que je sois devenue écarlate (grande spécialité chez moi !), je suis fière d’avoir osé ! Na.

lundi 10 mai 2010

ENFIN !

Chers ami(e)s,
Il était temps ! J'ai ENFIN une bannière en bonne et due forme.
Je trouvais que ce blog manquait cruellement d'animation (un peu comme ma petite vie lol).
J'en profite pour remercier du fond du cœur Boubou, une amie et graphiste talentueuse, qui a créé cette image juste pour mon blog.
Merci !

samedi 8 mai 2010

La réac... craque.


Je suis officiellement devenue réac. La preuve en mots :

1. Je m’offusque des tenues affriolantes des gamines que je croise : non mais franchement, moi, je n’ai jamais porté des jupes/shorts/gilets ( !) si courts. Bon, et pour cause, j’aurais été affreuse ;-) Et je n’ai pas eu le droit de me maquiller avant 18 ans. Et je ne citerai pas ici (ou tout du moins pas maintenant) l’âge de ma première relation sexuelle.
C’est exactement ce genre de conversation que j’ai eu hier soir dans le bus avec une dame – qui avait l’âge d’être ma mère – et qui partageait ce point de vue. « Ah les jeunes aujourd’hui… » « Nous, on était bien élevées, on savait ce que c’était le respect »… Et tutti quanti.
2. Je râle parce que la médiathèque est fermée 2 samedis de suite.
3. J’en ai marre des gens qui mettent la musique à fond dans leur voiture parce que ça me dérange la nuit. J’habite en effet au-dessus d’un croisement et accessoirement d’un feu tricolore.
4. Je rouspète parce qu’il y a une pendaison de crémaillère à mon étage et que ça risque de perturber mon sommeil.
5. Et je dénonce les gens qui prennent leur ascenseur avec leur chien qui pue le mouillé.

Et oui, je vous avais prévenus, je suis devenue une vieille conne de réac. Une vieille fille, disons-le. Ou taisons-nous.

Parce que sérieusement, qu’est-ce qui se passe là ?

Je vais éclairer votre lanterne et la mienne par la même occasion. Il se passe que ça fait un bail que je n’ai pas eu d’homme dans ma vie. Dans mon lit. Dans mes bras. Et dans le reste (lol).
La question c’est pourquoi ? Pourquoi ?
Parce que j’ai peur. Je flippe. Je me pisse dessus.
J’ai trop souffert. Je me blinde, je ne me laisse pas approcher, mais plus encore, je n’approche personne. Je me mure dans ma solitude parce que je m’y sens comme dans un refuge. Parce que je sais que là où je suis aujourd’hui, je n’aurai pas mal.
Je me suis entourée des bonnes personnes, réconciliée avec mes problèmes en tout genre. J’ai acheté un appartement, puis une voiture. J’ai changé de boulot. Il ne reste plus qu’un point vous voyez. Je le vois aussi, je vous rassure.
Il y a des jours où j’ai envie d’aller de l’avant : je m’inscris sur Meetic, je tente un regard chaud-bouillant à un mec dans l’ascenseur, et basta. C’est presque déjà trop pour moi. Le lendemain, je trouve toutes les excuses pour ne pas aller sur Internet voir si j’ai reçu des messages, et je regarde mes chaussures en montant au 5ème étage. Alors que je devrais plutôt m’employer à monter… au 7ème ciel !
Malheureusement, il y a des blessures qui sont compliquées à guérir. Qui ne guérissent pas.

Je garde la foi malgré tout. Je trouverai bien un jour ce putain de prince charmant dont on me rabâche les oreilles. Quoi ? Son cheval est en panne au bord de l’autoroute ? Il a malencontreusement avalé son chapeau ridicule, celui avec la plume blanche ? Il a oublié son GPS à la maison ?
En tout cas, il a intérêt à ne pas me faire de mal le bougre ! Et à bien passer l’éponge autour du lavabo avant de se coucher. Ou ça va chier !


Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!