dimanche 30 mai 2010

Dimanche soir, Dimanche noir


Dimanche midi. No news. Je me dis que :
- Option 1 : Il y a eu un tremblement de terre à Courbevoie. Il est sous les décombres mais ses pensées se tournent vers moi. Il tente désespérément d’attraper son téléphone pour me dire à quel point je lui plais, et comme il voudrait me faire l’amour sauvagement.
- Option 2 : Il respecte les fameux « 48H avant de répondre » et est donc bien plus au fait des règles en vigueur que moi. Bref, il se fait désirer, et ça marche.
- Option 3 : Je ne lui plais pas du tout, et je n’aurai jamais de réponse. Je mourrai vieille et frippée, entourée de mouchoirs usagés sans jamais savoir POURQUOI ?

Fête des Mères oblige, je ne suis pas chez moi ce week-end. Je profite de mon retour pour me connecter et me rends vite compte que la vérité est ailleurs. J’ai en effet un mail qui m’attend. Et là, je me doute que ça pue du cul. Le mail, c’est l’enfer de la nouvelle technologie. Le moyen de communication préféré des lâches.
Je ne me trompe malheureusement pas puisque voilà ce que je peux lire :
«Bonsoir,
Désolé de te dire cela comme cela, l'email est vraiment ce qu'il y a de plus froid, mais je pense que ce ne serait pas une très bonne idée que nous nous revoyions. J'ai passé une très bonne soirée, mais je me suis également rendu compte que je n'avais pas la disponibilité d'esprit pour commencer quelque chose. L'explication serait longue et pas très utile.
J'espère que tu ne m'en voudras pas de t'avoir fait perdre un peu de temps. »

(Je te dis vraiment tout cher lecteur !)

Et là, c’est le drame. Je craque pour de vrai. Je stagne les amis, je stagne. Je vais effectivement finir vieille, aigrie et rongée par mon boulot de merde. Ma vie professionnelle est stressante et pas du tout épanouissante, et ma vie amoureuse est tout simplement inexistante.
Je n’aurai jamais d’enfants, de vie de famille, de soirées en amoureux, de colliers de pâtes et de bras qui me serreront. Pas de voiture break ni de belle robe blanche, ni de solitaire à mon doigt. Et je ne vous parle pas de ma vie sexuelle, ou de son absence plutôt.
Bref, le dimanche est d’ores et déjà ma bête noire, et ce soir, ça atteint des sommets.
Dieu merci dans ces cas-là, il ne reste plus qu’un joker : le coup de fil à un(e)/des ami(e)(s) et un match amical de l’équipe de France ! :-)

1 commentaire:

Nolwenn a dit…

Le lâche !!!
Même si je me doute que ce ne sera jamais la même chose, j'espère pouvoir arriver à te consoler en te disant que mes bras seront toujours là pour toi en cas de coup dur...Et je suis même prête à te prêter mes futurs colliers de nouilles...
Courage la Miss !! Paraît que l'Amour est là où on s'y attend le moins !

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!