mercredi 7 septembre 2011

Jeux dangereux

Quelques jours de décalage dans ma menstruation et le stress monte : serais-je enceinte ? Les premiers jours, rien de grave, malgré une petite arrière-pensée qui point bien sûr. Jusqu’à ce que le doute s’installe réellement : serait-ce possible ?

Est-ce que cet évènement qui est supposé être l’un des plus beaux de ma vie pourrait se révéler être la pire de mes craintes (juste parce que le père potentiel est un gros con qui ne m’a jamais rappelée) ?

1ère réaction de fille : Stresser, stade n°1.

2ème réaction : Coup de fil à une amie (très bonne amie de préférence). Histoire de partager et d’avoir un avis extérieur. Manque de pot, voici l’avis en question : « ça fait combien de jours ? … - Silence gêné - Oh putain, ça craint, va vite acheter un test ! ».

Résultat de l’appel téléphonique : stress, stade n°2.

3ème réaction : Passer à la pharmacie, pour demander (tout doucement, en chuchotant de préférence) à la dame : « un test de grossesse, s’il vous plaît » tout en croisant les doigts pour que le petit vieux à côté soit aussi sourd qu’il en a l’air. Et se dire que 1. C’est cher quand même. 2. Merde alors, on en est encore là à 30 piges ?!

4ème réaction : Commencer à imaginer les possibles implications si toutefois le test se révélait positif. Là, clairement, ce n’est plus du stress, quel que soit son stade, c’est l’angoisse absolue.

5ème réaction : Faire le test le plus vite possible. Genre dans les toilettes avant le cours de gym. Et sans avoir lu le mode d’emploi.

6ème réaction : Lancer le chronomètre de l’iPhone pour les 2 minutes règlementaires. Et prier. Très fort.

7ème réaction : OOOUUUFFF. Pas de mini-me dans le bidou. Rassurée ? A peine : et si jamais je n’avais pas bien respecté les précautions d’usage ? Je suspecte l’industrie pharmaceutique de profiter de ce cas d’école pour vendre les tests par 2 : on est toutes les mêmes. Du coup, je rentre de mon cours et refais pipi. Chez moi. Au calme.

8ème réaction : OOOOOUUUUUFFFFF. Le test ne peut pas se planter 2 fois (enfin j’espère), je suis sauvée.

Soulagement. J’ai échappé au pire. Je peux donc désormais me lancer dans l’histoire – version longue sous-titrée - pour que vous puissiez rattraper les wagons. Non, je n’ai jamais eu de nouvelles de l’homme qui m’a fait vibrer la nuit du 19 au 20 août. Je garde un souvenir ému de cette aventure, certes, mais je crois que je n’aurai jamais plus que ça.

La question qui me taraude est toujours la même : mais pourquoi ??? (Impression de déjà-vu, c’est troublant).

Mais pourquoi… me souffler à l’oreille des mots doux alors qu’une fois le coup tiré, je n’existe plus ?!

Mais pourquoi… faire comme s’il ne s’était jamais rien passé alors que nous avons partagé une nuit de rêve ?!

Mais pourquoi… ne pas remettre ça ?! Après tout, y a pas de mal à se faire du bien. On pourrait assumer et devenir des « fuck buddies » comme dans tous ces films à la mode qui ne croient pas du tout à l’amitié homme-femme (il faudra reparler de ce concept by the way).

Mais pourquoi… lorsque je lui demande au téléphone quand on se reverra, il me répond : « t’as besoin d’un planning ? » ?!

Mais pourquoi… je ne tombe que sur des mecs tordus ???!!!

Sans doute parce que je les choisis mal à vrai dire.

Cette fois, une chose est sûre, le crime ne restera pas impuni : je pars en croisade pour obtenir des réponses à mes questions. Je suis comme ça maintenant, j’ai besoin de comprendre pour tourner la page et faire comprendre aux gens qu’il va falloir arrêter… de jouer avec moi.

1 commentaire:

doudou a dit…

tu sais bridget, j'ai appris quelque chose a force de glandouiller sur internet

pour nous les hommes, une relation sexuelle c'est l'aboutissement, la finalité de la conquête amoureuse (au sens conquérir) de la femme. notre excitation, notre montée d'adrénaline on la trouve quand on vous aborde dans la rue.
C'est pour ça que beaucoup de mecs se vautrent dans le canapé après 2 mois de "couple" (sans mauvais jeu de mots, ils estiment qu'ils ont rempli leur mission).

Pour vous les femmes une partie de jambes en l'air, c'est un moyen d'obtenir quelque chose de nous. C'est pour ça que vous vous sentez frustrées quand on vous rappelle pas après une nuit torride.

c'est bien c'est mal, j'en sais rien ! Mais c'est ce que j'ai remarqué.

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!