dimanche 11 décembre 2011

HIBERNATION, n.f., État léthargique de certains animaux durant l'hiver

Oups… 2 longues semaines sans nouvelles…
Ce n’est pas tant parce que ma vie est trépidante que je vous ai laissé un peu sur le carreau, mais plutôt parce que je suis passée en mode hibernation.

Est-ce que ce nouvel état est lié à la situation météorologique ?
Est-ce que j’ai décidé de régler mon rythme sur la luminosité de cette fin d’année ?
Est-ce que mon organisme se met à ressentir la fatigue liée à ces nooooombreux mois de travail sans vacances ?
Est-ce que c’est la trentaine qui agit et qui m’a instantanément changée en vieille fille (encore plus qu’à 29 ans je veux dire) ?
Est-ce que la nature reprend ses droits et guide mon corps et mon estomac, comme si j’étais… un vulgaire mammifère ?

Trop de questions et peu de réponses, à moins que ce ne soit un peu de tout ça à la fois…
Quoi qu’il en soit, je limite mes activités au strict minimum (la gym, encore heureux), je rentre chez moi au plus vite pour visionner toutes les séries que j’ai loupées dans ma vie de « series lover » : Damages, Pushing Daisies, Gossip Girl, et je me goinfre à la première occasion.
Par-dessus tout je dors beaucoup, mais j’ai toujours la sensation d’être épuisée et d’avoir des heures de sommeil en retard !
En même temps, puisque je l’assume, je considère qu’il n’y pas de mal à ça. Espérons simplement que cet état est passager, sous risque de finir très très vite avec un chat pelotonné sur mon plaid Ikea, lui-même négligemment déposé sur mon pyjama Princesse Tam-Tam, lui-même recouvrant mon corps de grizzli fripé en fin de vie. Mais bon, on n’en est pas là (enfin j’espère).

Le pire, c’est que j’adore cette période de l’année, l’ambiance de fêtes juste avant Noël, je trouve ça grisant. Peut-être parce que j’en garde d’excellents souvenirs dans mon enfance.
J’ai en tout cas profité d’un moment de répit la semaine dernière pour aller chercher un petit sapin (proportionnel à la taille de mon appartement) et ni une, ni deux, je l’ai décoré. Boules ambiance rouge et or, guirlande lumineuse et étoiles dorées à son sommet. Pas de Noël sans sapin chez Bridget. C’est la règle. Et puisque sapin il y a, je n’ai pas oublié la crèche et le petit Jésus… qui repose déjà dans sa couche. Un enfant prématuré donc chez moi, comme vous l’aurez compris, mais je n’aime pas laisser son petit lit vide jusqu’au 24. C’est trop triste. Et puisque je n’en suis pas à une hérésie près, j’ai aussi installé les rois mages. Comme ça, c’est fait.

En bonne reine des listes et de l’organisation, les cadeaux sont déjà emballés et déposés chez mes parents chez qui nous nous retrouvons cette année : 3 générations, 6 personnes, 1 bon repas, 4 jeux pour l’ambiance, 0 boyfriend, 10 000 calories, et je nous le souhaite des milliers de cadeaux !
Ce sera bel et bien Bridget qui oeuvrera en cuisine le 25. Je vais tout donner, je vous raconterai ça bien sûr.

Et d’ici là, je vais me reposer. Encore ! Je vous laisse by the way, mon pyj m’attend, et y a Drucker à la télé. Allez, zou.

1 commentaire:

Nolwenn a dit…

ZZZZZzzzzzzzz.... ;-)

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!