" Le voyage est une espèce de porte par où l'on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve."
Guy de Maupassant, Extrait d'"Au Soleil"
Je profite du froid
omniprésent pour préparer dans les moindres détails notre voyage en Thaïlande.
J’adore partir à cette période de l’année : la fatigue commence à se faire
sérieusement ressentir, le stress est à son comble et le moral au plus bas. On
a du mal à sortir de l’hiver et les journées peinent à s’allonger.
Manque de lumière, manque de
motivation, manque de perspectives et de vitamine D : tous les éléments se
lient pour me faire fuir. De préférence le plus loin possible.
Chaleur étouffante, dépaysement
absolu, culture riche, langue inconnue, cuisine intrigante, plages
paradisiaques... C’est donc ce grand pays d’Asie qui nous tend les bras cette
année. Décision prise il y a quelques mois déjà après un débat intérieur
Cuba-Thaïlande-Thaïlande-Cuba. Je ne regrette pas mon choix, j’ai hâte d’y
être.
Je sais que beaucoup d’entre
nous ont voulu pour leurs 30 ans un cadeau « qui reste ». Du
tangible. Moi, j’ai préféré une cagnotte-destination de rêve, et c’est une
option que j’assume pleinement.
Je considère en effet qu’un
voyage n’a rien d’éphémère :
- Où ? Répondre à cette première
question est une épreuve en soi : il y a tant d’espaces et de cultures à
découvrir. Tant de destinations qui m’attirent, et pas assez d’une vie pour les
explorer toutes.
- Quand ? Et avant tout avec qui ? Facile dans mon
cas : qui mieux qu’Aurél pour cette nouvelle aventure ?! Loin d’être
une question, c’était une évidence, tout simplement.
- Il y a les achats
pré-départ bien sûr, à commencer inévitablement par les guides, ces
compagnons qui souffrent au gré de nos pérégrinations : manipulés à
tout-va, mouillés, exposés aux rayons UVA-UVB, à la crème solaire, à
l’anti-moustique, salis, surlignés, cornés, ils sont sans cesse sollicités.
Cette année, j’ai aussi investi dans un sac à dos de compét.
- Quel
type de voyage ? En 2012, le programme sera plus anticipé que d’habitude. Je nous
soupçonne d’avoir tellement hâte d’y être que se projeter via une préparation
minutieuse soit un moyen de se sentir déjà un peu en vacances…
- Ce sont des échanges
quotidiens, mails, forums du Routard (j’ai même créé un compte, c’est grave
Docteur ?) puis coups de fil et emails à Aurél pour décider ensemble
toujours des meilleurs spots, hôtels, itinéraires, déjouer les pièges
et sélectionner les bons points de chute.
- Sur place, tous les sentiments, toutes les sensations se
mêlent. On s’imprègne des lieux, des ambiances, des gens, des saveurs, des
paysages, des odeurs. On en sort toujours grandis et avec des souvenirs
incroyables, inoubliables, inaliénables. Des carnets de voyages, des photos,
des articles de blogs pour preuves physiques, mais le plus important est bel et
bien ce qu’il en reste au plus profond de nous. Ce qu’on n’oubliera jamais.
Bref, un voyage, c’est une
tranche de vie, un moment où l’on se sent privilégiés. Un très beau cadeau dont
je compte profiter à fond comme toujours, avec mon acolyte, mon Aurél.
Décollage le 16 mars, et
comme d’hab, vous saurez tout !