lundi 20 février 2012

À ma place



Ses mains, ses caresses voluptueuses.
Ses gestes sûrs, précis, maîtrisés.
Sa parfaite connaissance de mon anatomie.
Sa voix douce et ensorceleuse.
Son odeur, délicate mais  virile.
Son souffle chaud sur ma nuque.
Son regard rassurant et pénétrant.
Sa respiration calme, calée sur la mienne.
Son haleine subtilement mentholée, une invitation au voyage.
Nos positions étonnantes et inattendues.


Il éveille en moi les pires instincts primitifs... Souvenirs de la nuit avec mon dernier amant ? 
Diantre non : ma dernière visite chez l'ostéopathe !
Il n'y a rien de plus sensuel qu'une séance de manipulation avec un ostéopathe sexy. Rien. Et en plus d'être mignon, il est efficace et pas cher. Mais comme la fourmi, je ne suis pas prêteuse, vous n'aurez donc jamais ses coordonnées. Il est à moi. Na.
   
Je me garde le plaisir coupable de fantasmer sur sa propre personne lorsqu'il pose ses mains sur moi.
Je me garde ce petit rictus de plaisir qui barre mes lèvres quand il me masse la tête.
Je me garde ces soupirs étouffés lorsque ses mains douces et chaudes effleurent mon pubis, la cambrure de mes reins, la naissance de mes seins.

Pas d'alliance ? C'est une chance !
Je profite de la fin de la séance pour échanger quelques banalités sur les prochaines vacances, et je constate avec ravissement que nous partons en Thaïlande à seulement 2 tout petits jours d'écart. Je parle de "notre" programme : "Ah oui, je pars avec ma meilleure amie" me semble-t-il utile de préciser. Je l'entends en retour me décrire "leur" programme, sans précision aucune dans son cas... 
Je suis blonde, certes, mais pas sotte : je saisis bien l'allusion : mon ostéopathe me remet à ma place, les vertèbres, les intestins, les cervicales, les ardeurs et le reste !


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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!