mardi 21 février 2012

Voyages, voyages...

" Le voyage est une espèce de porte par où l'on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve." 
Guy de Maupassant, Extrait d'"Au Soleil"
Je profite du froid omniprésent pour préparer dans les moindres détails notre voyage en Thaïlande. J’adore partir à cette période de l’année : la fatigue commence à se faire sérieusement ressentir, le stress est à son comble et le moral au plus bas. On a du mal à sortir de l’hiver et les journées peinent à s’allonger.
Manque de lumière, manque de motivation, manque de perspectives et de vitamine D : tous les éléments se lient pour me faire fuir. De préférence le plus loin possible.
Chaleur étouffante, dépaysement absolu, culture riche, langue inconnue, cuisine intrigante, plages paradisiaques... C’est donc ce grand pays d’Asie qui nous tend les bras cette année. Décision prise il y a quelques mois déjà après un débat intérieur Cuba-Thaïlande-Thaïlande-Cuba. Je ne regrette pas mon choix, j’ai hâte d’y être.
Je sais que beaucoup d’entre nous ont voulu pour leurs 30 ans un cadeau « qui reste ». Du tangible. Moi, j’ai préféré une cagnotte-destination de rêve, et c’est une option que j’assume pleinement.
Je considère en effet qu’un voyage n’a rien d’éphémère :
- Où ? Répondre à cette première question est une épreuve en soi : il y a tant d’espaces et de cultures à découvrir. Tant de destinations qui m’attirent, et pas assez d’une vie pour les explorer toutes.
- Quand ? Et avant tout avec qui ? Facile dans mon cas : qui mieux qu’Aurél pour cette nouvelle aventure ?! Loin d’être une question, c’était une évidence, tout simplement.
- Il y a les achats pré-départ bien sûr, à commencer inévitablement par les guides, ces compagnons qui souffrent au gré de nos pérégrinations : manipulés à tout-va, mouillés, exposés aux rayons UVA-UVB, à la crème solaire, à l’anti-moustique, salis, surlignés, cornés, ils sont sans cesse sollicités. Cette année, j’ai aussi investi dans un sac à dos de compét.
- Quel type de voyage ? En 2012, le programme sera plus anticipé que d’habitude. Je nous soupçonne d’avoir tellement hâte d’y être que se projeter via une préparation minutieuse soit un moyen de se sentir déjà un peu en vacances…
- Ce sont des échanges quotidiens, mails, forums du Routard (j’ai même créé un compte, c’est grave Docteur ?) puis coups de fil et emails à Aurél pour décider ensemble toujours des meilleurs spots, hôtels, itinéraires, déjouer les pièges et sélectionner les bons points de chute.
- Sur place, tous les sentiments, toutes les sensations se mêlent. On s’imprègne des lieux, des ambiances, des gens, des saveurs, des paysages, des odeurs. On en sort toujours grandis et avec des souvenirs incroyables, inoubliables, inaliénables. Des carnets de voyages, des photos, des articles de blogs pour preuves physiques, mais le plus important est bel et bien ce qu’il en reste au plus profond de nous. Ce qu’on n’oubliera jamais.
Bref, un voyage, c’est une tranche de vie, un moment où l’on se sent privilégiés. Un très beau cadeau dont je compte profiter à fond comme toujours, avec mon acolyte, mon Aurél.
Décollage le 16 mars, et comme d’hab, vous saurez tout !

Aucun commentaire:

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!