On n’avait rien
de calé aujourd’hui, alors on a erré au gré de nos envies, et on a bien
fait !
Le Parlement,
insolent par sa taille et sa beauté.
Balade le long
du Danube, alors que la brume persistante donne une atmosphère tout à fait
étonnante à la ville.
Plaque
commémorative qui rappelle les horreurs commises ici pendant la seconde guerre
mondiale : des chaussures appartenant aux victimes juives jetées dans le
fleuve bordent les quais.
Le Millenium
City Center, ou comment avoir l’impression d’atterrir seules au milieu de nulle
part…
Retour dans le
centre-ville pour rejoindre l’ancien Ghetto juif et la grande synagogue.
Petit thé dans
une minuscule boutique, pour recharger les batteries et surtout pour se réchauffer
un peu. On a tellement de mal à se repérer qu’en sortant du salon de
thé, on se retrouve à Deak F. Ter, sans même avoir compris comment c’était
possible. Et je n’aime vraiment pas me sentir perdue ! Mais ici, entre la
langue – incompréhensible – et leurs plans tout aussi complexes, I’m
lost !!!
Virée dans
Belváros jusqu’au pont Szabadság híd avec un brouillard devenu hyper épais,
genre purée de pois qui rend la ville fantomatique.
Retour à la
chambre pour profiter des thermes et du spa. Malheureusement peu relaxants
puisque je suis à deux doigts de buter un gamin totalement insupportable qui
hurle dans mes oreilles fragiles et délicates.
En ville à 21H
pour dégoter un restaurant susceptible de nous accueillir… et ce n’est pas
gagné.
Du coup, on arrive
à se caler dans un petit coin du bar « Bonnie », où nous avions dîné
la veille. On ne change pas une équipe qui gagne ! C’est en revanche un
peu moins « waoh » cette fois-ci : le chef n’est pas le même, et
on a perdu l’effet découverte. En même temps, on est au chaud et c’est déjà pas
mal vu qu’on était un peu SRF à la base (Sans Restaurant Fixe) et que nos
autres options étaient :
- Le marché de
Noël, au risque de voir nos doigts transformés en Mister Freeze.
- Se faire un
double whopper chez Burger King, alternative qui m’excitait assez, mais
Aurél n’était pas très chaude J
Nous rejoignons
la place principale pour minuit. Elle est bien évidemment noire de monde, alors
nous restons en périphérie pour échanger une bise de rigueur à l’heure dite.
Puis nous nous
éclipsons vite pour laisser la nuit aux jeunes, aux pétards, aux puputes et à
la viande saoûle.
Avec Aurél, nul
besoin d’effusion parce qu’on le sait déjà : on se souhaite mutuellement
le meilleur… Entre meilleures amies, il y a bien des choses qui n’ont pas
besoin d’être dites.
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