Les nuits se suivent et ne se ressemblent pas : celle-ci fut agitée, sans doute en corrélation avec un dîner trop copieux et surtout trop salé.
Le matin : visite du palais, du château et de St Matthias… très pittoresque.
Retour dans le centre-ville pour
un petit goûter qui nous permet également de nous réchauffer.
Thermes Széchenyi Gyógyfürdo : des bassins d’eau
chaude (jusqu’à 38°C) situés à l’extérieur, alors qu’il fait à peu de choses
près –5°C hors de l’eau!
Il règne ici une atmosphère très particulière, assez
indéfinissable à vrai dire, mais je vous conseille vivement de le vivre au
moins une fois : les volutes s’échappent des bassins, les vapeurs d’eau
vous enveloppent, les contrastes de températures vous étonnent…
Bref, une impression sans égale, très romantique au
demeurant, et totalement spécifique à Budapest.
En revanche, quid de l’hygiène de
ces bains surpeuplés ? Je préfère ne pas savoir…
Aurél hérite de la toute dernière
serviette dédiée à la location, et je me retrouve avec ce qui pourrait être
vulgairement qualifié… de nappe, ou de drap, au choix.
Que j’enfile très rapidement sur
mes épaules pour passer d’un bassin à un autre, et qui donne vaguement
l’impression que je suis une chauve-souris dans le brouillard.
Associé à mon bonnet de bain,
j’envoie du gros pâté.
Ah ça, c’est sûr, je vous le dis
et vous le répète, j’atteins le paroxysme de la mocheté ici.
Ce qui me tue d’autant plus que
les thermes semblent être le repère absolu des beaux gosses. Je dis ça, je dis
rien.
Alors que je traverse le bassin
le plus chaud pour rejoindre mon sus-mentionné drap-nappe, j’intercepte une
conversation entre un fils et sa mère : « Regarde la ptite, le bonnet
qu’elle a : c’est exactement ce qu’il nous faut ». « La
ptite » ???!!! Il parle de moi ! Mais je suis plus vieille que
toi ptit gars ! En tout cas, ça nous vaut un bon fou rire cette histoire.
Dîner chez Bonnie en plein cœur
de la capitale : découverte d’un vin blanc hongrois absolument divin, au
goût de pêche + un excellent dîner à moindres frais + un plongeur à deux
doigts de perdre un œil dans sa vaisselle tant il nous matait par le hublot de
la porte!
Retour à l‘hôtel, repues, pour la
dernière nuit de l’année.
3 commentaires:
Bonjour charmante Bridget,
N'y a t il pas eu de lundi 31 ? La fin du monde était bien avant pourtant...
Cher Sanglier,
Ne soyez pas si impatient...
J'y viens !
A y est, la suite est en ligne ! Bonne lecture !
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